Philinte Et Alceste

plusieurs personnages et dans certains cas ces oppositions vont se régler par un débat, un dialogue qui sera de préférence mouvementé afin d’empêcher aux lecteurs ou spectateurs de s’ennuyer durant la pièce ex: Le Misanthrope de Molière (I-1) où Alceste et Philinte débâtent de la nature humaine et où chacun des deux personnages essaient de se convaincre l’un l’autre de leurs différents points de vue. On peut donc en conclure assez facilement que les affrontements, conflits, querelles et disputes sont

acharnement apparent de Sganarelle contre son propre maitre ne peut qu’éveiller la curiosité encore plus. Dans le cas d’Alceste au début du Misanthrope, le paradoxe provient d’un double décalage : décalage avec le titre (l’échange entre Alceste et son ami Philinte n’est ni négatif ni philosophique) et en décalage avec ce que sera le reste de la pièce plus sombre qu’un bavardage sur les inclinations et les aléas du cœur). Ce qui peut alerter et intriguer le spectateur c’est le mélange bizarre, l’impression

donnée si ce n'est ici aussi la liste des personnages et le lieu, Paris. Le texte ne donne aucune indication sur la manière dont sont sur scène Alceste et Philinte. Dans la mise en scène de Jean-Pierre Vincent au Théâtre national de Strasbourg en 1977, Alceste est assis dans une attitude à peu près boudeuse, si nous puission nous le permettre, coté cour, et Philinte est debout près de lui avec un air triste. La pièce entière estdéterminé par ce début qui est un choix du metteur en scène. C’est bien en

pour le théâtre de Molière qui offre souvent un débat d'idée. Ainsi dans Misanthrope, la première scène est un succession de longues tirade où Alceste expose toute les raisons de sa misanthropie, dénonce l'hypocrisie des relations sociales, déplore que les attentions et les égards ne soient pas seulement réservés au personne que l'on estime. Quant à Philinte, il admet les défauts de ses contemporains, mais préfère s'en accommoder. Les débats d'idée précèdent souvent un affrontement plus vif. La

respect de la vraisemblance et bannissent l'extraordinaire et le surnaturel. La morale appliquée à la vie sociale est beaucoup utilisée par les écrivains. Par exemple, Molière, dans Le Misanthrope écrit en 1666, place Philinte, un homme de bien avec des valeurs morales, face à Alceste qui déteste le genre humain. Le classicisme respecte un grand nombre de règles, une des plus importantes est celle des 3 unités : une seule action se déroulant dans un seul lieu dans un laps de temps inférieur à 24 heures

Alexandre Jollien avec « Eloge de la Faiblesse » va inviter le lecteur à avoir un autre regard sur le handicap, à forcer le lecteur de regarder plus loin. . Grace aussi à des pièces de théâtres comme dans « le Misanthrope » de Moliere qui oppose Alceste et Philinte qui débâtent sur la question de la sincérité, ce qui va inviter le lecteur à y réfléchir ou avec « L’ile des esclaves » de Marivaux mêle par exemple à la fois le genre théâtral et l'utopie. L’écrivain utilise aussi l’apologue

Trissotin ainsi qu’a Vadius, trop conscients et désireux d’exhiber leurs sciences. La scène IV de l’acte II du Misanthrope où Éliante, Philinte, Acaste, Clitandre et Alceste se trouvent chez Célimène donne encore une idée juste des conversations mondaines. Leur entretien n’est au fond qu’une longue série de critiques sur d’autres courtisans absents. ÉLIANTE à Philinte Ce début n‘est pas mal ; et contre le prochain, La conversation prend un assez bon train. En effet, les conversations mondaines

autant par ses silences que par ses paroles : Lorsqu’il se tient muet face à un autre acteur qui prononce une longue tirade, il exprime les réactions et sentiments de son personnage. C’est le cas dans la première scène du Misanthrope: Alceste explique en détails à Philinte tout ce qu’il reproche « au genre humain ». Son ami qui ne partage pas son indignation va, par quelques sourires amusés ou indulgents, manifester sa compréhension ou sa sévérité. De plus, en dépit de quelques auteurs qui ont écrits

denn die einzig denkmögliche Alternative, eben die Position des Alceste, war im Stück selbst zu einem Scheitern bestimmt, das sie selber verurteilen mußte. 79 Wie erklärt sich die Haltung des Königs? Gewiß, der König wollte sich in diesen Jahren vor allem amüsieren. Und sein bevorzugter Komödienschreiber und Theaterdirektor sollte in erster Linie den Glanz höfischer Feste erhöhen und bereichern. Die ätzenden Wahrheiten des Alceste und der bittere Abschluß des Stücks konnten diesen Zweck nicht

à l’incarnation par des personnages de ces points de vue. Ainsi dans le Misanthrope, Molière oppose Alceste, qui condamne toute forme d’hypocrisie dans les rapports humains, et Philinte, qui se fait le défenseur des convenances, de la politesse et de la mondanité. Il est aisé de constater que le discours d’Alceste est véhément, et que c’est un discours d’intolérance, face auquel celui de Philinte paraît plus mesuré. L’ami et l’ennemi du genre humain s’affrontent ainsi dès le début d’une pièce qui