Physiciens Ménécée

également deux autres lettres, et un ensemble de 40 maximes dites « capitales »6. Jusqu'à la publication en 1888 de maximes issues d'un manuscrit du Vatican, la retranscription de Laërce constitue l'intégral du corpus attribué à Épicure6. La Lettre à Ménécée est ainsi l'une des seules sources concernant la pensée d'Épicure sur les sujets dont elle traite, la plupart des œuvres de l'auteur ayant été perdues. Épicure annonce que la philosophie est la médecine de l'âme, et qu'on peut la pratiquer à tout

naturel voire physiologique, i.e. qu'il concerne la survie (comme se nourrir) alors que le désir n'a pas de caractère de nécessité naturelle, impliquant par là la futilité. C’est par ailleurs la thèse que l’on trouve chez Épicure dans sa Lettre à Ménécée : il expose en effet sa philosophie comme ayant pour visée une vie de plaisir à travers la sélection des désirs en fonction de leur finalité. Il s'agit pour lui de discerner la capacité des désirs à procurer le bonheur sans le compromettre ; il distingue

Selon certains philosophes tel que Kant, le bonheur est défini comme une état durable de satisfaction complète. Le bonheur suggère le contentement et le bien-être. Cependant le bonheur existe-t-il que dans l’instant? Confond on bonheur et plaisir? En effet, lorsque l’on mange une pâtisserie, on ressent du plaisir mais peut-on parler de bonheur? Le mot bonheur, trop souvent usité, perd son sens. Quand on dit d’un couple qu’ils ont vécu dans le bonheur pendant des années, il parait improbable que ce

est un despote. Mais une vie dans l’absence de désirs est-elle une vie heureuse ? 3) Le bonheur selon Epicure « La nature est, en chacun de nous, la norme à suivre pour être heureux ». Cet enseignement délivré par Epicure dans la lettre à Ménécée n’est-il pas le moyen le plus simple d’accéder au bonheur ? En effet, en réévaluant nos exigences et nos exigences du bonheur, nos désirs ne seraient alors plus des obstacles à un bonheur inatteignable mais au contraire un moteur pour atteindre un

source de satisfaction Une sage économie du plaisir demande donc qu'on examine les différentes formes d'activité et de désir pour déterminer celles qui sont les plus fécondes en plaisir". --Le plaisir et les biens : Epicure dans La Lettre à Ménécée, veut d’abord mettre de l’ordre dans nos désirs (classification des désirs) pour que nous ne confondions pas la conquête du bonheur et la poursuite sans frein de tous les plaisirs. Pour Epicure nous appelons plaisirs ce que nous recherchons. Le bonheur

naturel voire physiologique, i.e. qu'il concerne la survie (comme se nourrir) alors que le désir n'a pas de caractère de nécessité naturelle, impliquant par là la futilité. C’est par ailleurs la thèse que l’on trouve chez Épicure dans sa Lettre à Ménécée : il expose en effet sa philosophie comme ayant pour visée une vie de plaisir à travers la sélection des désirs en fonction de leur finalité. Il s'agit pour lui de discerner la capacité des désirs à procurer le bonheur sans le compromettre ; il distingue

naturel voire physiologique, i.e. qu'il concerne la survie (comme se nourrir) alors que le désir n'a pas de caractère de nécessité naturelle, impliquant par là la futilité. C’est par ailleurs la thèse que l’on trouve chez Épicure dans sa Lettre à Ménécée : il expose en effet sa philosophie comme ayant pour visée une vie de plaisir à travers la sélection des désirs en fonction de leur finalité. Il s'agit pour lui de discerner la capacité des désirs à procurer le bonheur sans le compromettre ; il distingue

Lettre à Ménécée d’ Epicure La Lettre à Ménécée est une lettre écrite par le philosophe Épicure à son disciple Ménécée[].Épicure, créateur donc du système qui porte son nom, est un Grec qui vécut au IVe - IIIe siècle. Né en 341 à Samos (une île de la côte d'Asie mineure), il se fixe définitivement à Athènes en 306, jusqu'à sa mort en 270. Dans le fameux "Jardin", il vécut avec ses disciples une vie entièrement consacrée à l'enseignement philosophique et à l'amitié, une vie simple et frugale, très

c’est par une sage considération de l’avantage et du désagrément qu’il procure, que chaque plaisir doit être apprécié. En effet, en certains cas, nous traitons le bien comme un mal, et en d’autres, le mal comme un bien ».      Épicure, Lettre à Ménécée, in Diogène Laërce, Vie, doctrine et sentences des philosophes illustres,t.2, trad. R. Grenaille, éd. Flammarion, coll. « GF « , 1965, pp. 260-261.

dont notre civilisation est bien éloignée. Épicure, lui est hédoniste, car pour lui, le plaisir est le bien primitif et naturel, mais néanmoins, tous les plaisirs ne sont pas souhaitables et le vrai bonheur consiste, comme il le lit dans la Lettre à Ménécée, dans la paix de l'âme que rien ne vient troubler, ce qu'Épicure appelle l’ataraxie, l'absence de trouble et l'indifférence de l'esprit. L'âme du Sage, parfaitement sereine et libre en toutes circonstances, est à même de répudier certains plaisirs