Physiciens Ménécée

mon avis Dans ce livre, il y a assez de personnages qui se rendent compte de la situation de Jacques mais qui n'osent pas le dénoncer. Notamment la voisine, qui des fois, dit à la mère de Jules qu'elle peut le fouetter à sa place pour la soulager mais au final, elle fait semblant et lui donne des bonbons. Il y a aussi sa famille qui est plutôt gentille. Au cours d'un voyage chez son oncle, il tombe amoureux de ses cousines mais doit les quitter, pour toujours. En fait, c'est un peu la consolation

bonheur : je dois notamment m'adapter à elles pour ne pas souffrir 3. La loi morale ne décide pas de mon bonheur mais le rend accessoire au regard de la pureté de mes intentions. Références Aristote, Politique Épicure, Lettre à Ménécée Kant, Fondement de la métaphysique des moeurs

forme de peine. On peut voir alors le désir comme la source de bien des maux. Afin de résoudre ce problème, certains pensent qu’il faut modérer ses désirs et apprendre à ne désirer que ce que nous pouvons obtenir facilement. Épicure, dans sa Lettre à Ménécée, nous conseille de profiter des plaisirs simples et naturels et de nous en contenter. Sans doute l’Homme heureux peut-il apprendre à savourer des plaisirs plus subtils (boire un très bon vin par exemple) mais le jour où il n’y a que de l’eau, il ne

cette impasse. Épicure entend que pour atteindre le bonheur grâce au plaisir il faut trier ses désirs qui conduit comme Socrate à une vie tempérée. Cela dit pour Épicure le bien c'est le plaisir à la différence de Socrate. C'est dans la Lettre à Ménécée qu’Épicure nous présente un bonheur fait dans un tri des désirs. Il y à trois catégories : Les désirs naturels et nécessaires (manger, boire, dormir), les désirs simplement naturels mais non nécessaire ( le sexe) et les désirs vains ( imaginaire :

bonheur, je dois me donner les moyens d'être heureux en désirant la réalité telle quelle. il est donc possible pour le désir de se satisfaire de la réalité, d'après eux. Voyons donc maintenant par quel moyen c'est possible. Epicure, dans la Lettre à Ménécée, nous propose un moyen pour que le désir ne se satisfasse que de la réalité. Tout d'abord, il faut savoir se contenter de peu pour mieux apprécier l'opulence de manière ponctuelle. Il faut également philosopher. Ensuite vient le tetrapharmakon, qui

3ème siècle avant J.-C. En effet, Épicure est un des premiers philosophes à se poser la question du bonheur et comment l'atteindre. Selon lui, « il est impossible d'être heureux sans être sage » et c'est ce qu'il va démontrer dans sa Lettre à Ménécée. Pour lui, nous ne pouvons parvenir au bonheur qu'en philosophant puisque le philosophe, ou le sage, est celui qui arrive à prendre conscience des troubles de l'âme et peut en faire abstraction. C'est tout le principe de l'épicurisme: éviter la

ESur les essais de Montaigne et Epicure Epicure, écrivain grecque du troisième siècle avant l'ère chrétienne, déclare dans sa Lettre à Ménécée que le plaisir est la fin de toute chose. Mais jusqu’à quel point faut-il se délecté de ces plaisirs ? Ne seraient-ils pas désastreux si l’on les utilisait à l’excès ? Epicure ne manque pas de répondre à ces questions dans les mêmes écrits en proposant qu’on soit modéré dans notre usage de ces plaisirs. Montaigne, écrivain français pendant la renaissance

effet, dans cette première partie nous avons en fait  surtout parlé des désirs insatiables de l’homme, des désirs trop grands pour être comblés. Ce pendant, certains désirs peuvent l’être et c’est pourquoi Epicure en vient à opérer dans sa Lettre à Ménécée une classification des désirs. Il distingue donc les désirs cités auparavant, et qui sont des désirs non nécessaires et non naturels, les passions sociales (désir d’argent, désir de gloire par exemple), et d’autre part les désirs simples, naturels

cela, elle n'est pas seulement condition du bonheur, mais condition d'exercice de la liberté. 1. Pascal, Pensées, éd. Brunschwicg, § 82, le Livre de poche, p. 41. 2. Cf Méditations métaphysiques, méditation sixième, GF p.175. 3. Épicure, Lettre à Ménécée, Hatier, coll. “ Profil philosophie ”, n° 711. 4. Sartre, L'Imaginaire, Gallimard, coll. “ Folio-essais ”, p. 236. © Hatier 2 

Extrait de la Lettre à Ménécée, par Epicure : « Prends l’habitude de penser que la mort n’est rien pour nous. Car tout bien et tout mal résident dans la sensation : or la mort est privation de toute sensibilité. Par conséquent, la connaissance de cette vérité que la mort n’est rien pour nous, nous rend capables de jouir de cette vie mortelle, non pas en y ajoutant la perspective d’une durée infinie, mais en nous enlevant le désir de l’immortalité. Car il ne reste plus rien à redouter dans la vie