Phèdre Esthétique Classique

personnages de rangs élevés et se dénoue souvent par la mort d’un ou de plusieurs personnages. Aristote lui assigne pour but d’inspirer « crainte et pitié ». Comment est on passé de la tragédie classique à la tragédie moderne ? Dans un premier temps nous verrons les origines de la tragédie , puis la tragédie classique ensuite la querelle des anciens et des modernes et enfin l'aube au 18ème siècle. 1) AUX ORIGINES La tragédie prend naissance en Grèce antique. Elle fait à l’origine partie d’un rite

source de divertissement, de détournement de soi. Il permet d’entrer mieux en soi. Le théâtre comprend une dimension esthétique et ludique qui permet la révélation de soi-même, des mœurs, de son époque. Le théâtre est un miroir grossissant de nous-même, un miroir psychologique et même politique. Le théâtre est un lieu d’identification, en voyant Phèdre amoureuse de son beau-fils Hippolyte, Renée, qui a cédé sa passion à Maxime, le fils de son mari, se voit elle-même. En se voyant

journée »… La limitation de l'action de la tragédie (24 heures dans la tragédie classique) amène à une concentration de rebondissements bien rare dans la réalité : Phèdre avoue son amour à son beau-fils Hippolyte, Thésée – son mari parti qu'elle croyait mort – revient inopinément, elle calomnie Hippolyte auprès de Thésée, celui-ci maudit son fils, que Poséidon, pour réaliser cette malédiction, fait mourir, et Phèdre, rongée de remords et d'amour, se suicide. Diderot fait dire à l'un de ses personnages

ce qui se passe sur scène et ce qui se passe dans la tête des spectateurs. Ces derniers font donc partie de la pièce, ils en sont le moteur profond, et la destination réelle. Il y a interaction entre le spectateur et Médée, entre le spectateur et Phèdre, de sorte que le spectateur dépend du personnage, qui n'a de raison d'être que comme réceptacle fictif des passions réelles du spectateur. Pour évidente et très répandue qu'elle est, cette relation entre spectateurs et représentation n'en est pas

classicisme (XVIIe siècle) Définition et étymologie Le terme « classicisme » provient du latin classicus (« de première classe »). Dans son Art poétique français, Thomas Sébillet (1512-1589) emprunta le mot classique « en l’appliquant aux auteurs qu’il recommandait comme modèles »1. Le mot « classique » désignait donc au XVIIe siècle les auteurs que l’on étudiait dans les classes. Le mot « classicisme » n’est apparu dans la langue française qu’au XIXe siècle pour désigner l’« ensemble des caractères propres

de conventions du théâtre et se présente comme un précurseur d’un théâtre moins codifié. 4 Ces conventions suscitent des émotions chez le spectateur - Il s’agit d’une émotion esthétique par le langage, la forme poétique, les alexandrins, comme dans Phèdre de Racine. 5 Le spectateur aurait peur de dépasser ces conventions pour s’approcher de quelque chose de nouveau - Dans l’écriture des pièces de théâtre, on retrouve donc une certaine monotonie

aussi s’inspiré de Pétrarque leur prédécesseur italien. Ronsard ou Du Bellay vont même jusqu’à faire une imitation des thèmes amoureux pétrarquistes ou bien même jean de la fontaine qui pour écrire ses fables s inspire de texte d’Horace ou même de Phèdre. Tous les poètes du XIXème siècle se sont inspirés de leur prédécesseur romantique. Mais il y a plusieurs façon de s’inspirer des poèmes précédents, elle peut aussi prendre la forme de dédicaces ou d’hommage par exemple Baudelaire va dédier son

FICHE DE LECTURE Lettres sur l’éducation esthétique de l’homme, Schiller. Friedrich Von Schiller est un poète et écrivain allemand né en Novembre 1759 et mort en Mai 1805. Il grandit dans une certaine pauvreté, néanmoins, il parvient grâce au duc de Wurtemberg à allez à l’université où il étudiera le droit puis la médecine tout en restant passionné par la théologie, la métaphysique et la psychologie humaine. Il multiplie les métiers dans différents domaines; d’abord comme médecin militaire

circonstances très détaillées pour que le lecteur comprenne l’importance de cette rencontre. La princesse découvre la nécessité de la dissimulation et l’arrivée du duc de Nemours va casser un ordre. II) Le coup de foudre 1) Le regard Il y a une esthétique précieuse (cf. p26) le regard précède la parole dans le langage amoureux et révèle la puissance de l’amour  champ lexical du regard. Il n’y a aucun échange de parole direct. - On ne peut s’empêcher de voir madame de Clèves tout comme on ne peut

moraleà ou esthétique ( art) ? ≠ non sur l'enjeu sur la cause L'action objet de l'imitation est interprétée comme exemple à suivie ou pas ( moral ) ou ensemble d'action qui constitue un dispositif interprétation morale de la catharsis à longtemps prévalu Aujourd'hui esthétique domine Mettre en valeur la dimension intellectuelle au plaisir esthétique Dès lors, esthétique sans cesse de garder oeil sur la morale Morale sous la responsabilité de l'auteur Selon l'interprétation classique : catharsis