Phèdre La Violence

1 LECTURE ANALYTIQUE n° : « La Cour du Lion », », Fables, VII, 7 LF s’est probablement inspiré d’une fable de Phèdre, Le Lion régnant. Problématique : quelle est la portée satirique de cette fable ? Comment LF fait-il « passer » cette satire ? I. Un récit vif et animé 1. Structure de la fable    Vers 1-13 : présentation de la cour 14-32 : intervention des animaux (ours, singe, renard) 33-36 : moralité explicite 2. Procédés d’animation a/ un rythme qui tient le lecteur en éveil  vers de différents

!! violence ne sont pas représentées sur scène.En effet il est impossible de représenter certaines scènes de batailles sur un espace aussi reduit. L'espace scenique offre donc une première contrainte. Mais elle n'excluerai pas les scènes de combats rapprochés de duels et autres... Ces scènes sont q uant à elles soumises à la règle de bienséance qui interdit touts actes susceptible de choquer le spectateur (pas de sang etc), toutes ces violences physiques

presque en un moment, elle passe les monts et traverse les mers après lui.'' (Mairet, préface de la Silvanire, 1631). Cette règle favorisa le recours au récit pour évoquer tout événement qui se déroule hors de la scène (ainsi le récit de Théramène, dans Phèdre de Racine). À ces trois règles fondamentales, il convient d'ajouter l'unité de ton, qui constitue une autre dimension importante de l'esthétique classique : elle imposait de maintenir le même niveau de langue dans toute la pièce et dans la bouche

la chasse et les chevaux, et ne s'intéressant pas aux plaisirs de l'amour, elle cause sa perte. Elle inspire à Phèdre une vive passion pour son beau-fils, Hippolyte. Repoussée par lui, elle le tue atrocement pour se suicider par la suite.     Elle tombe également amoureuse d'Adonis. Mais Perséphone, la reine des Enfers est elle aussi amoureuse d'Adonis, et elle se le dispute avec violence. Un jour, Adonis meurt à la chasse à cause d'un sanglier. Au désespoir, Vénus change le sang d'Adonis en anémone

d’une jeune et jolie suédoise, Mme Ulrich. Il publie en Septembre 1693 le livre XII des Fables, le dernier, et meurt peu de temps après, le 13 Avril 1693 à l’âge de 74 ans. La Fontaine s’inspire largement de ses devanciers, d’abord d’Esope et de Phèdre, puis de Pilpay. Il n’hésite pas dans certains passages à reprendre des vers de Virgile, de Horace, ou encore de Sénèque. Ce « pillage » est toutefois hautement revendiqué ; en bon classique, La Fontaine défend la théorie de l’imitation, qui consiste

celui-ci contentez-vous, De peur d'en rencontrer un pire. Introduction : Le Grec Esope (II av.J.C) et le Latin Phedre (I s.ap.J.C), sont traduit au 17 ème siècle de manière abondante. Chez les Antiques, la Fable se réduit à une anecdote mais La Fontaine va ressusciter le genre en l’étoffant (longueur plus grande, enjolivé) pour lui donner l’allure d’une petite Comédie. PHEDRE commence par le Contexte HISTORIQUE alors que LA FONTAINE met en scène directement LES GRENOUILLES. Nous Verrons comment

voyant saisiront mieux la chose ; Mais il est des objets que l'art judicieux, Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux » Cette phrase explique que l’acteur ne doit pas choquer le spectateur en jouant des scènes de violence et intimité physique. Quelques exceptions comme le suicide de Phèdre, ou la folie d'Oreste dans Andromaque, chez Racine ou celle de Dom Juan chez Molière sont restées célèbres. Toutes ces règles sont arbitraires et donc artificielles. Elles ont pour but la vraisemblance, c'est-à-dire

Pour l’âge classique l’art a une fonction morale : le théâtre doit donc respecter la règle de bienséance en exclusion de tout ce qui irait contre la morale, la violence « obscène » ne doit par exemple pas être montrée sur scène, et les comportements déviants doivent être châtiés comme Don Juan à la fin de la pièce de Molière ou Phèdre dans l’œuvre de Racine. L’art doit « purger les passions (la catharsis aristotélicienne) avec la tragédie et corriger les mœurs en riant avec la comédie ». Cette

appuie davantage sur la grandeur de l’homme et son honneur, alors que Racine montre l’homme (ou la femme) ravagé par ses passions destructrices, victime impuissante de la fatalité, placée devant des dilemmes impossibles à résoudre (Andromaque, Phèdre, Bérénice). Au XX e siècle, principalement à la veille de la Seconde Guerre Mondiale, période particulièrement pessimiste, la tragédie contemporaine s’inspire de mythes antiques pour lui donner un traitement nouveau. Exemple : Antigone d’Anouilh

changer son destin. Note : trois forces contribuent à accomplir son destin - les dieux : Héra + Aphrodite - sa condition de femme : ‘’je suis femme, je suis donc faite pour le malheur’’ dit-elle plus loin dans la pièce. - Son caractère : orgueil + violence 3. en quoi le texte est-il un dilemme ? déf. : un dilemme est une situation qui offre une alternative, menant à des résultats différents, dont les deux partis sont d'égal intérêt. Généralement les possibilités offertes sont présentées aussi repoussantes