Phèdre Suscite Pitié

L'Ile au trésor, Le cas étrange du Dr. Jekill et de Mr. Hyde. Nous devons probablement à Stevenson les recueils de nouvelles, qu'elles soient histoires ou biographies : il était véritablement vénéré par Schwob. Il semblerait que se soit lui qui ait suscité l'inspiration et l'envie de l'écriture littéraire de Marcel Schwob. En dépit de la notoriété acquise auprès d'André Gide et d'autres qui le prennent comme une référence littéraire, Schwob va s'éclipser peu à peu de l'histoire littéraire française[4]

naissent toujours d’une discordance sociale, dans le sujet qu’on veut traiter. L’auteur tragique, hardi dans ses moyens, ose admettre le crime atroce : les conspirations, l’usurpation du trône, le meurtre, l’empoisonnement, l’inceste dans Œdipe et Phèdre ; […] le parricide dans Mahomet ; le régicide dans Macbeth, etc., etc. La comédie, moins audacieuse, n’excède pas les disconvenances, parce que ses tableaux sont tirés de nos mœurs, ses sujets de la société. Mais comment frapper sur l’avarice, à moins

Médée est encore plus grande. C’est dans la deuxième scène de cet acte iii que se trouve le pivot de l’action: grâce à son dialogue avec Jason, Médée trouve 8 C’est un mode rare par ailleurs dans les tragédies de sénèque, que l’on ne retrouve que dans Phèdre v. 1201-1212 (thésée, s’adressant des malédictions après avoir causé la mort de son fils) et dans Œdipe v. 223-232 (Créon décrit ce qui s’est passé quand il est entré dans le temple de Phébus) juste avant que la prêtresse rende son oracle. Ces passages

difficile 1 - 5 - - Phèdre est amoureuse de son beau-fils, Hippolyte. Rongée par cet amour incestueux, elle l’avoue à sa nourrice, Œnone. PHÈDRE Quand tu sauras mon crime, et le sort qui m’accable, Je n’en mourrai pas moins, j’en mourrai moins coupable. ŒNONE Madame, au nom des pleurs que pour vous j’ai versés, Par vos faibles genoux que je tiens embrassés, Délivrez mon esprit de ce funeste doute. PHÈDRE Tu le veux. Lève-toi. ŒNONE Parlez : je vous écoute. Jean Racine, Phèdre, I, 3, 1677. 1. Repérez

provoquer non point l'admiration devant la manière dont les héros font face aux coups du sort ou surmontent les conflits (ce qui caractérise la conception cornélienne), mais à faire agir les ressorts de la tragédie grecque que sont la terreur et la pitié devant la violence des affrontements politico-passionnels, l'émergence de la monstruosité du personnage principal, et I'inéluctabilité du sort funeste des autres personnages. Il restait ainsi fidèle à l’esprit de la tragédie grecque (la pièce rappelle

dardant leurs pointes, les repoussait doucement et continuait sa route. vampire femelle. Une jeune fille se traînait à ses pieds, tenant sa poitrine à deux mains, râlant, crachant le sang. Grâce ! criait-elle, grâce ! ô phtisie ! aie pitié de ma mère, aie pitié de ma jeunesse ! Mais la goule* implacable la serrait dans ses bras et picorait sur ses lèvres de longs baisers. glauques La victime palpitait faiblement encore ; elle l’étreignit plus étroitement et choqua ses dents contre les

et la conversion de la reine païenne – vient finir de combler les attentes courtoises du public. 3. Les éléments propres à susciter la curiosité du public médiéval Le dernier paragraphe ci-dessus répond amplement à la question : référence à la religion, hauts faits chevaleresques, conquête armée et conquête amoureuse. On ajoutera parmi les éléments capables de susciter la curiosité du public médiéval la soumission et la conversion des païens ainsi que l’évocation de la ville, de ses palais et

provoquer non point l'admiration devant la manière dont les héros font face aux coups du sort ou surmontent les conflits (ce qui caractérise la conception cornélienne), mais à faire agir les ressorts de la tragédie grecque que sont la terreur et la pitié devant la violence des affrontements politico-passionnels, l'émergence de la monstruosité du personnage principal, et I'inéluctabilité du sort funeste des autres personnages. Il restait ainsi fidèle à l’esprit de la tragédie grecque (la pièce rappelle

de Shakespeare, il influence Corneille et Racine. Ensuite et jusqu’à nos jours, il est généralement jugé emphatique, obscur, trop sanglant. Neuf de ses pièces nous sont connues. Parmi elles : Phèdre : Influence Racine autant, sinon plus, que la pièce d’Euripide. Notamment la scène où Phèdre « se déclare ». Thyeste : Passe pour la plus typique des pièces de Sénèque. L’apparition de Tantale au début n’est pas celle, classique, d’un fantôme abstrait. Elle tarit les sources, vide les fleuves

interjections, un rythme particulier, des comparaisons des métaphores pour imager les sentiments et l’anaphore pour un sentiment obsessionnel , les sujets traités souvent sont l’amour, la mort, l’enfance..ressemble parfois à l’épopée Pathétique : il suscite l pitié chez le lecteur, la compassion, le boulversement car le héros soufre Epique : il sert souvent à l’éloge d’un héros et présente donc souvent les personnages a degré élevé grâce aux procédés d’amplifications (hyperboles, anaphores, pluriel, insistance