Pietro Bembo

inscrits sur son phylactère ? Qui est ce divin Garçon avec une flèche (ill. 1), Éros, Apollon ? Autant d’énigmes. Sans doute définitives et probablement, en partie, volontaires. L’artiste faisait partie du cercle de lettrés réunis par le poète Pietro Bembo à la cour de la reine de Chypre Catarina Cornaro, exilée à Asolo. Les thèmes obscurs de ses peintures relèvent de cette culture littéraire, imprégnée du néoplatonisme de Marsile Ficin, dont un des fleurons est Le Songe de Poliphile édité à Venise

vont cependant se dessiner dans l’héritage cicéronien : (i) Exemple de Pietro Bembo (1470-1547), auteur d’une Epistola de Imitatione : Le style de Cicéron est défini comme une prose unie et élégante, économe de figures et d’effets, qui montre les qualités suivantes : jugement , sens des bienséances , pureté et exactitude du vocabulaire , justesse de l’expression, dire le plus avec le moins de moyens possibles. Mais, pour Bembo, la rhétorique se définit toujours comme un outil efficace, qui vise

réflexions des italiens. Exemple : en Italie : 1525 : humaniste Pietro Bembo écrit Pros d’elle volgue lingua, (=considération sur la langue vulgaire). Dans cet ouvrage il défend l’idée qu’une langue existe qu’à partir du moment où elle a une tradition écrite. Il rappelle que les normes des grands dialectes italiens ont été fixées à partir des écrits d’auteurs célèbres : Dante, Pétrarque, Boccace. Ces auteurs écrivaient en dialecte florentin. Pietro écrit en dialecte florentin, c’est pourquoi l’on parle souvent

forme de dialogue propose une discussion sur l'idéal du parfait courtisan, modèle de la société. La conversation se déroule en 4 jours en 1506, à la cours d'Urbino, autour de la duchesse Elisabeth de Gonzague, la femme de Guidobaldo de Montefeltro, Pietro Bembo, Bibbiena, Ludovic de Canossa et Julien de Médicis. Le Livre du courtisan est, du point de vue du style, réglé par la loi suprême qui recommande la grâce et l'équilibre: la prose de Castiglione est ainsi, à l'imitation de Cicéron, équilibrée, mesurée

« complexes », il y a le « complexe de saint François », qui exprime la sensibilité propre à la langue italienne ; le « complexe de Benedetto Croce », qui désigne son penchant pour le conceptualisme et l’abstraction. Enfin, le « complexe de Pietro Bembo », qui souligne son goût pour le style boursouflé. De plus, Scavée et Intravaia ne manquent pas de remarquer le « baroquisme » qui caractérise l’italien par rapport au français, et cela à cause de l’usage foisonnant des adjectifs. Nous ne saurions

Vianello, Il letterato, l’accademia, il libro, Padova, Antenore, 1988, p. 152). Le culte dantesco de Benedetto Varchi est partagé aussi par Sperone Speroni qui considère Dante «il maestro delli maestri di cotal lingua» (Orazione in morte del Cardinale pietro Bembo, in Opere, t. III, p. 167). [5] Pomponii Melae, Chorographiae, a c. di A. Silberman, Paris, Les Belles Lettres, 1988, III, 102. [6] Pare comunque restare traccia di uno scambio con Flaminio de’ Nobili sul tema dell’allegoria, forse tramite il

leggiadria non veduta unqua fra noi, giunta a somma beltà somma onestade, fur l'esca del mio foco, e sono in voi grazie, ch'a poche il ciel largo destina. (Pietro Bembo, Rime, 1530) * Ces cheveux d'or sont les liens, Madame, Dont fut premier ma liberté surprise Amour la flamme autour du coeur éprise, Ces yeux le trait qui me transperce

principal, le grand helléniste Jean Dorat, avec d'autres jeunes gentilshommes (Baïf, Jodelle, Belleau, La Péruse), il s'y livra avec passion à un énorme travail en commun, à l'étude encore rare du grec, à la lecture des Latins et des Italiens Pétrarque, Bembo, Sannazar, etc.. Comme il était en retard pour le grec sur Ronsard et Baïf, il fut surtout nourri de culture latine. Mais, comme il était moins engagé dans l'hellénisme, il allait mieux conserver son originalité, et être plus proche de la tradition

Quatre Livres de l’amour de Francine, Paris, Antoine Wechel, 1555. BARIGNANO, Rime diverse di molti eccellentiss auttori nuovamente raccolte, Venezia, Giolito de Ferrari, 1547. Joseph BÉDIER, Le Roman de Tristan et Iseult, Paris, 10/18, 1981. Pietro BEMBO, Azolani, traduction de Jean MARTIN, chez J. Roville, Lyon, 1552. La Bible (Ancien et Nouveau testaments), traduction œcuménique intégrale, Paris, Le Livre de Poche, 1993. François BILLON, Le Fort Inexpugnable de l’Honneur du Sexe femenin (Première

pixel pattern in accordance with the color or gray value to be reproduced. The Venetian die-cutter known as the inventor of italic type. In February 1496, the letterpress printer Aldus Manutius published an essay by the Italian scholar Pietro Bembo. The italic type “Bembo”, which was developed by Griffo from an official papal font, quickly gained in popularity and would later play an influential role in font design. The mechanical clamps used to transport the sheets in a sheetfed press. Grippers seize