Pigou Et Coase

Trygge. HAAVELMO (1911-, Norvège) 19 Harry M. MARKOVITZ 1990 (1927-, USA), Merton M. MILLER (1923-2000, USA) et William F. SHARPE (1934-, USA) Pour leur travaux pionniers en théorie de la finance. 1991 1992 1993 Ronald H. COASE (1910-, GB) Gary S. BECKER (1930-, USA) Robert F. FOGEL (1926-, USA) et Douglass C. NORTH (1920-, USA) Pour sa découverte et clarification de l’importance des coûts de transaction et des droits de propriété pour la structure institutionnelle

valeurs-limites gouvernent prévention et répression et influencent les indemnisations. En deuxième lieu, cette branche du droit subit, comme beaucoup, l’omniprésence de l’économie. Elle y trouve un fondement, avec la doctrine élaborée par A. C. Pigou, puis R. H. Coase (The Social Cost , 1960): pour remédier aux nuisances, sous-produits pervers de l’activité économique, non marchands, donc exclus de la théorie du marché, il s’agit de les y intégrer. Cette démarche, dite d’internalisation, suppose donc l’évaluation

la mouvance des théories contractuelles des entreprises. C’est Armen Alchian qui ressuscita l’étude des droits de propriété en l’extrayant de son héritage marxiste, Harold Demsetz qui élabora certaines implications des droits de propriété et Ronald Coase qui tenta de persuader les EDG – Finance et Comptabilité 79/177 Actionnariat salarié : Aspects conceptuels, théoriques et pratiques économistes qu’avec des coûts de transaction positifs, les droits de propriété ont une influence sur la

Gérard Debreu (1921-2004), théorie de la valeur, 1959 = pont entre théorie des jeux et théorie de l’équilibre général. Kenneth Arrow, Social choice and individual value, 1951 = individualisme méthodologique + logique des choix collectifs. Arthur Cecil Pigou , The economic of welfare, 1920 : obtention d’optimum avec des effets externes. Ecrits de Viner, Samuelson, Scitovsky… sur voies de rétablissement de l’optimum. Anticipations/expansion = au cœur de réflexion suédoise (Tinbergen, Frisch…) et américaine

dévolues à la sociologie. La nouvelle microéconomie atténue cette distinction et étend son champ d’analyse grâce à la notion de contrat (explicite ou non), qui subsume relations marchandes et relations organisationnelles. Cette voie a été ouverte par Coase 55, qui applique la notion de coûts de transaction (notamment liée à l’information imparfaite) aux décisions de faire ou de faire faire (make or buy decisions), c’està-dire au problème de l’arbitrage entre l’organisation interne et le marché externe

d’écarter des préoccupations de la recherche. Déjà, au début du XXe siècle, le célèbre économiste Alfred Marshall s’efforçait de prendre en compte la question des interactions par son concept d’économie d’échelle externe. Un peu plus tard, Ronald Coase remettait lui aussi en cause l’hégémonie de la référence au marché à travers le concept de coût de transaction. Sans oublier d’une part John Maynard Keynes et sa thèse des multiplicateurs du même nom, et Wassily Leontief et ses tableaux d’interdépendance

l’économie politique classique en économie vulgaire. Keynes a modifié la définition de Marx en faisant de Ricardo le point de départ plutôt que le point d’arrivée d’une économie classique dont il prolonge l’existence jusqu’à son collègue et contemporain Pigou. Mais on s’entend généralement pour désigner par cette appellation un ensemble de penseurs dont les œuvres paraissent entre la fin du XVIIIe et la fin du XIXe siècles, entre Smith et la révolution marginaliste. A l’exception de Jean-Baptiste Say

discontinu avec des retours en arrière, des recompositions permanentes, des avancées décisives dans la connaissance et le savoir. C’est une discipline où la connaissance se veut mémorisable et une accumulation au cours du temps. Par exemple, sans Pigou pas de Keynes et sans Keynes pas de Friedman. Sans Walras pas de Pareto, sans Pareto pas d’Arrow, ni Debreu et sans Arrow et Debreu pas de Grossman ni Stiglitz. Schumpeter y voit trois utilités: « un avantage pédagogique, de nouvelles idées et des

ainsi que l’économie illégale. Les services non marchands sont sous-évalués. La qualité des biens est ignorée (les ordinateurs coûtent de moins en moins chers mais ils sont de plus en plus performants). Ils ne prennent pas en compte les externalités (Pigou 1877-1959) positives ou négatives dégagées lors d'une production (externalités négatives : dégradation des conditions de vie, pollution, gaspillages, bruit, insécurité, inégalités, exclusion... externalités positives : retombées de la recherche, santé

et Commons. A partir des années 1970, l’économie institutionnelle va se renouveler sous l’impulsion de nouveaux travaux que l’on regroupe de nos jours, sous l’appellation de la Nouvelle Economie Institutionnelle, et parmi lesquels on trouve ceux de Coase, North, Williamson. La Nouvelle Economie Institutionnelle consiste en un développement des outils néoclassiques pour l’analyse du rôle des institutions dans la coordination et la réalisation des activités économiques (North, 1993 ; Williamson, 2000)1