Pitié Du Spectateur Andromaque

Andromaque Acte III scène 4 Pyrrhus a décidé de livrer Astyanax et d’épouser Hermione sous les effets de la colère. Andromaque vient supplier Hermione d’intercéder l’enfant. Cette scène, la seule où les deux rivales sont en présence l’une de l’autre, est une scène de confrontation dans laquelle se déploie la tirade de supplication d’Andromaque, qui s’avère inefficace, et nous déterminerons les raisons de cette défaite. I Une scène de confrontation A-Des personnages désorientés. a)Elles

sur des sujets politiques ou moraux et susciter la peur ou la pitié. Les règles de la tragédie classique: Au XVIIème siècle, Boileau définit les règles de la tragédie classique dans son œuvre Art Poétique. Les voici, dans l’ordre qu’il les cite: -il faut que les discours passionnés des personnages suscite chez le spectateur de la tendresse, de la pitié, de la peur ou de la compassion et ne soient pas trop savant car « un spectateur [est] toujours paresseux d’applaudir ». -il faut que l’intrigue

où, très tôt, il se lia avec Boileau et La Fontaine. 
Il fit représenter la Thébaïde (1664) par la troupe de Molière puis confia Alexandre (1665) aux comédiens de l'Hôtel de Bourgogne. Les dix années suivantes furent fécondes en chefs-d'œuvre : Andromaque (1667), qui fut un triomphe, Les Plaideurs (1668), son unique comédie, puis Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et enfin Phèdre (1677), qu'une cabale fit échouer sans affecter sa gloire. Cette

religieuses et civiques, tous les citoyens pouvaient donc y assister gratuitement. D'après Aristote, le héros tragique doit inspirer terreur et pitié, la crainte pour soi-même, la pitié pour autrui. Pour cela, il ne doit être ni tout à fait coupable ni tout à fait innocent. La tragédie a notamment une fonction morale. S'identifiant aux héros, le spectateur éprouve, en même temps qu'il les rejette, des passions génératrices de souffrance : c'est ce qu'on appelle la catharsis (ou purgation des passions)

sont deux formes de poésie respectivement dramatique et lyrique). Drame = Drama = action Les grands dramaturges : Euripide (tragédie), innovation car plus de réalisme avec perso plus proches du spectateur Ex : Andromaque. Sophocle (tragédie), dialogues très importants, perso très différents spectateurs, solitude du héros. Ex : Œdipe Roi de Sophocle (s’inspire du mythe d’Œdipe). Alors que la peste règne sur Thèbes, Œdipe va enquêter sur la cause de cette malédiction et va découvrir qu’il a tué son

Jean Racine Andromaque - Collection Théâtre - Retrouvez cette oeuvre et beaucoup d'autres sur http://www.inlibroveritas.net Table des matières Andromaque ................................................................................................1 Adresse................................................................................................2 Première préface..................................................................................4 Seconde préface.............

».             A- Le théâtre, lieu d’oppositions • Au théâtre, souvent deux camps sont opposés et le spectateur assiste à un match entre les deux équipes. Développez cette idée avec un exemple de votre choix. Ex : École des femmes de Molière. Agnès et Arnolphe, le camp de la jeune fille et de son « blondin », beaux et jeunes VS le camp du vieux barbon, ridicule et égoïste. => Les spectateurs soutiennent les jeunes ! Chaque acte montre une progression de l’un des deux camps jusqu’à la victoire

le jeune Troïlus Sujet : Hector revient d'une campagne militaire, victorieux, et trouve sa femme Andromaque en discussion avec sa sœur Cassandre à propos de l'ambassade grecque qui réclame Hélène, en levée par Parîs. Une grande partie des Troyens, fascinés par la beauté d'Hélène ou avides de guerre, refusent de la rendre. La guerre de Troie aura-t-elle lieu ? Personnage principaux : Andromaque, Hélène, Hécube, Cassandre, Hector, Parîs, Priam, Ulysse et Demokos. Les personnages Principaux

de la tragédie, selon Alain ("Système des Beaux-Arts: Du tragique et de la fatalité."): l'accélération du temps | |- La matière de la tragédie (idem): la passion (Eros-Thanatos) dans "Bérénice"; la "pitié" et la "frayeur" du spectateur (selon Aristote). | | | |

représente des personnages privés d’espoir, réduits à n’exister et s’affirmer que par la parole. Celle-ci, née du sentiment d’impuissance, fait jaillir paradoxalement une vérité inouïe. Mais qui est ce « on » répété dans la citation ? S’agit-il du spectateur ou des protagonistes ? Car si seul le public connaît l’issue fatale, seuls les héros sont « pris comme des rats » et proclament leur malheur. Et qui éprouve le prétendu apaisement ? Les personnages ou le public ? Cette ambiguïté du « on » nous