Placere Et Docere Dans Le Pouvoir Des Fables

société de son époque. Ainsi la fable "Le Loup et l'Agneau" publiée dans son premier recueil en 1668, propose-t-elle une critique du pouvoir à travers la mise en scène des deux animaux. Il s'agira donc de comprendre comment cette fable singulière use du principe horatien du placere et docere pour porter une attaque particulièrement polémique contre les abus du pouvoir. Nous analyserons initialement les particularités de cet apologue en apparence traditionnel avant d'étudier comment le fabuliste orchestre

en 1659. A la mort de son père, il hérite en 1652 la charge de maître des eaux et des forêts de sa ville natale qui revendra vingt ans plus tard. Néanmoins, il connaît des difficultés financières ce qui le pousse à chercher un protecteur, afin de pouvoir vivre de sa plume. C’est Fouquet, le surintendant des finances du Roi Soleil qui deviendra son mécène en lui accordant une pension. En son honneur, La Fontaine composera de nombreux sonnets et ballades en l’honneur comme Adonis. Le poète fréquente

Les jugements de la cour » Au XVIIIème siècle, le mouvement classique prône l'idéal d'ordre et de rigueur mais défend aussi l'expression « placere et docere », qui signifie plaire et instruire. La Fontaine s'inscrit dans cette volonté ; inspiré des anciens Phèdre et Esope, il revisite les fables et porte le genre à son apogée. Si le premier recueil des fables livre I à VI, destiné au dauphin, se veut pédagogique et léger. Le second vise un public plus large et son contenu est plus orienté vers la

Introduction :La Fontaine est un auteur du XVIIe siècle qui appartient au mouvement littéraire et culturel du classicisme. Sa devise était « Instruire et plaire » ( placere et docere ) et pour atteindre ce double objectif il va reprendre un genre antique utilisé par Esope et Phèdre, celui de la fable. Cet extrait est une de ces fables, un genre relevant de manière plus générale de l’apologue, un court récit ici en vers dont on tire un enseignement moral. La fable prête à l’animal les qualités et

conscience. 3°. Un appel à une prise de conscience. A quoi le voit-on ? a) A une adresse directe au lecteur. b) Au recours à trois fictions amenant le lecteur à s’interroger. c) Tout en l’amusant un peu par l’ironie, « docere », certes, mais sans oublier de « placere ». Où se situe cette ironie. Par son discours, La Bruyère en appelle à une véritable prise de conscience de ses lecteurs et, au travers de l’exemple de la guerre, réfute l’idée que l’homme soit un « animal raisonnable »

l’étendu du rôle de la fiction littéraire. Si l’idée principale est celle de « convaincre et de persuader », quels sont les moyens mis en œuvre pour y parvenir et les limites à ne pas franchir. I/Puissance et enjeux de la fiction littéraire : placere et docere** (plaire et enseigner) Afin de plaire et d’enseigner, voire de convaincre ou de persuader, La Fontaine utilise le genre de la fable. Car la fable appartient à ce type de littérature que l’on associe au genre de l’apologue capable de plaire

Dissertation Pierre Clarac, dans sa préface aux fables écrit : « quand nous récitons les fables, nous les interprétons selon le gout qui nous est propre et qui dans une grand mesure est celui de notre temps ». Dans quelles mesures cette affirmation peut-elle s’appliquer au premier recueil ? Nos grand parents les ont apprises, nos parents également, nous suivons cette même voie, apprendre par cœur Les Fables de La Fontaine est devenu au fil du temps un passage presque nécessaire à l’éducation

qu’autrui trouve le bonheur, que l’homme soit généreux envers les autres mais ne demande rien en retour. * Empathie (n. f) = Capacité de se mettre à la place d’une autre personne et de ressentir ses sentiments et ses émotions. * Placere = plaire ≠ docere = instruire * Fable = un petit récit, généralement allégorique, qui contient une leçon morale. * Apologue (n.m) = Argumentation indirecte. Récit bref en prose ou en vers, dont on tire un enseignement, une leçon. (au sens strict

Dissertation. Le mot apologue vient du grec apologos qui signifie « récit détaillé ». A l'origine, l'apologue était un genre noble, « divin » comme l'écrit Jean de la Fontaine dans la préface de Fables. En effet, ce récit détaillé, souvent moral, ne se réduit pas à une simple narration, mais il apporte, de façon imagée, une leçon. L'apologue remonte à l'Antiquité gréco-latine avec le fabuliste Esope qui sera, au XVI siècle, une source d'inspiration pour Jean de la Fontaine. On trouve l'apologue

TEXTE 1 : « Le Loup et le Chien », Fables, Livre I LA FONTAINE Les Fables de La Fontaine apparaissent comme un condensé de la sagesse populaire, elles sont le fruit de réflexions et des observations du fabuliste sur l’Homme et sur le monde du XVIIe siècle. Et elles ont revêtu, très vite, une dimension universelle. C’est pourquoi, les préceptes qui accompagnent les fables sont souvent devenus des proverbes. Pourtant, dans « Le Loup et le Chien », issu du livre I, on ne trouve pas de précepte