Plaire Et Instruire L Avare

(en faisant référence aux « Animaux malades de la peste »). On constate une opposition entre les auteurs des Lumières qui écrivent pour changer le monde (littérature engagé) et La Fontaine qui veut plaire et instruire (comme Molière). Les Classiques n’écrivent pas pour militer mais plaire et instruire. La Fontaine rénove le genre de la Fable (dès le Moyen Age, les Fables sont oubliées en Orient) : -il donne une priorité au récit. -elle est écrite en vers « libres ». -elle est animée par

marquer les noms et les visages. Le théâtre perdit son antique fureur ; La comédie apprit à rire sans aigreur, Sana fiel et sans venin sut instruire et reprendre, Et plus innocemment dans les vers de Ménandre. Chacun, peint avec art dans ce nouveau miroir, S’y vit avec plaisir, ou crut ne s’y point voir. L’avare, des premiers, rit du tableau fidèle D’un avare souvent tracé sur son modèle ; Et mille fois finement exprimé Méconnut le portrait sur lui-même formé. ( BOSSUET Maximes et réflexions

anecdote nous le présente comme un créateur d’une rare exigence, qui ne paraît jamais satisfait ; quand Boileau écrit à son sujet, dans la Deuxième Satire : Et toujours mécontent de ce qu’il vient de faire, Il plaît à tout le monde et ne saurait se plaire, Molière, rapporte Brossette, le félicite aussitôt : « Voilà la plus belle vérité que vous ayez jamais dite. » Il tient, d’autre part, le plus grand compte des jugements du public et aussi du parterre, comme le rappelle Chappuzeau : « Enfin il avait

de syllabes ? a. b. c. d. « Sur une table de toilette Ce chat aperçut un miroir » (« Le Chat et le Miroir », p. 37). « Une abeille étourdie arrive en bourdonnant » (« La Coquette et l’Abeille », p. 51). « – C’est, lui dit le mentor, afin de vous instruire De ce qu’un jour vous devez éprouver » (« Le Rossignol et le Prince », p. 59). « Un pauvre petit grillon Caché dans l’herbe fleurie Regardait un papillon Voltigeant dans la prairie » (« Le Grillon », p. 93). « Un chien vendu par son maître Brisa

moderniser la pièce de Corneille et montrer que les valeurs qu’il défend - honneur et devoir- ne sont pas forcément désuètes. Le modernisme de sa création a quand même dû faire fuir quelques puristes. Plus fidèle à ce que proposait Ionesco, pas avare de didascalies et d’essais sur le théâtre, Lavelli conçoit un décor délabré, insalubre une musique solennelle et parfois grinçante, et des costumes en loques, des accessoires qui traduisent bien la volonté déconstructrice du dramaturge, son intention

de tous les jargons, celui des médecins ou celui des précieux, tous objets de moquerie chez Molière. L’honnête homme, homme social, poli et mesuré, est porteur des valeurs du classicisme. La visée de l’écrivain est souvent morale. Il faut plaire et instruire (« placere et docere »). Ainsi la tragédie se doit de purifier (catharsis) les passions ; la comédie corrige le vice des hommes ; les fables délivrent une leçon. Les moralistes, par leurs portraits (La Bruyère, Les Caractères, 1687) et leurs

l’argumentation directe : DISCOURS, SERMONS, SATIRES, ESSAIS. | Les genres de l’argumentation indirecte : La fable : Récits bref généralement en vers qui met le plus souvent en scène des animaux ou des végétaux personnifiés pour illustrer une morale (plaire et instruire à la fois)LE CONTE PHILOSOPHIQUE, LES PORTRAITS (satirique) | B) Les démarches argumentatives Etayer une thèse | Soutenir, développer sa thèse avec des arguments clairs et solides.Exemple : Cicéron les Catilinaires : « il y a longtemps

Sainte-Beuve (1804-1869), Causeries du lundi (1851-1862). Les Fables se composent de deux grandes parties : - Première partie : livres I à VI : dédiées au jeune Dauphin, ce sont les fables les plus connues. La Fontaine avait pour but de « plaire et instruire ». Elles présentent une moralité susceptible d’être facilement comprise. La Fontaine emprunte à Esope et adapte à l’époque le fabuliste grec. - Deuxième partie : livres VII à XII : celles-ci sont dédiées à Madame de Montespan, maîtresse du

idée : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement / Et les mots pour le dire viennent aisément. » (Art poétique) 3 Placere et docere : plaire et instruire Les productions classiques se donnent une finalité morale, celle d’élever les hommes, en particulier en les purifiant de leurs passions et de leurs vices. Pour y parvenir, « le secret est d’abord de plaire et de toucher » (Boileau, Art poétique). Autrement dit, seul un homme intéressé et ému par l’œuvre peut recevoir l’enseignement qu’elle

idée : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement / Et les mots pour le dire viennent aisément. » (Art poétique) 3 Placere et docere : plaire et instruire Les productions classiques se donnent une finalité morale, celle d’élever les hommes, en particulier en les purifiant de leurs passions et de leurs vices. Pour y parvenir, « le secret est d’abord de plaire et de toucher » (Boileau, Art poétique). Autrement dit, seul un homme intéressé et ému par l’œuvre peut recevoir l’enseignement qu’elle