Plaire Et Instruire L Avare

La comédie a telle toujours eu pour but de faire rire ? La comédie cherche d'abord à provoquer le rire. Le public éprouve le besoin de rire. Il sert à plaire et divertir le spectateur. Il s’agit d’amuser les gens et de leur faire passer un bon moment. Le théâtre se prête particulièrement bien au registre comique grâce à son aspect visuel, à sa dimension de spectacle, à la mise en scène et aussi par l’effet de groupe. Grâce à cela, le rire devient communicatif. Le théâtre a su exploité différents

Aristote au IVème siècle dans sa poétique. Les auteurs latins comme Plaute et Térence, au IIème siècle avant J-C, adaptent les auteurs grecs du IVème siècle comme Ménandre pour inventer une comédie qui met en scène un esclave fourbe, un père avare, avec un proxénète cupide, un soldat fanfaron. Comme chez les Grecs, tous les rôles sont joués par des hommes affublés de masques grotesques et d’accessoires ridicules. Le théâtre de foire Au Moyen-âge se développe le théâtre de foire, en mettant

et drôle ayant pour but d’apprendre quelque chose au lecteur tout en le distrayant. Jean de La Fontaine, dans sa fable Le Pâtre et le Lion, a écrit : « Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ; […] En ces sortes de feinte il faut instruire et plaire, Et conter pour conter me semble peu d’affaire. » Nous allons donc voir ici, si les fables de La Fontaine sont à la fois instructives et amusantes pour le lecteur. Mais alors, comment l’auteur arrive-t-il à nous apprendre quelque chose ? Comment

Boileau résume ces principes dans son Art poétique. Si le début du XVII' siècle montre son goût pour la liberté, la seconde moitié voit le triomphe de la doctrine, en particulier avec Racine. Les principes du classicisme ~ Plaire et instruire L'art doit plaire et instruire. Ainsi, le théâtre permet, selon la théorie aristotélicienne de la catharsis, la purgation des passions: en vivant par procuration des émotions fortes, comme la terreur ou la pitié, le spectateur apprivoise et maîtrise les passions

mythologiques ou historiques... instruire et plaire : utilité morale de l’art par le rire, l’admiration des grands hommes, des psychodrames tragiques Traits majeurs • • 2 • • • analyse morale : instruire, comprendre les passions humaines et les surmonter, attention accordée aux mouvements intérieurs, déchirement entre passion et raison. L’homme est une conscience plutôt qu’un corps conception universaliste de l’homme : description de l’Homme ou de grands types (avare...) plutôt que des

personnages principaux. L’avarice, le libertinage amoureux, l’idée de sincérité, nombreuses sont les obsessions mises en scène par Molière. Par la satire et les portraits de protagonistes obsessifs, Molière ne cherche plus seulement à plaire mais aussi à instruire: ainsi il reprend le flambeau des classiques qu’on appelle le “Placere Docere”. Observons à cet égard Le malade imaginaire: aux apparences cocasses et légères, cette pièce est en réalité lourde de

Une morale nue apporte de lennui Le conte fait passer le prcepte avec lui. En ces sortes de feinte il faut instruire et plaire, Et conter pour conter me semble peu daffaire., Ctait le mot dordre de Jean de La Fontaine, trs clbre fabuliste du XVIIme sicle. Paul Raynal a dit un jour La Fable est le ciel de lHistoire , en effet, ma fable est prsente depuis lAntiquit, notamment grce Esope. Cest un apologue, cest--dire un court rcit qui pour fonction dillustrer lallgorie de lHomme accompagne

enfants saisissent le mieux, celle qu'ils apprennent avec le plus de plaisir, enfin celle que pour cela même l'auteur a mise par préférence à la tête de son livre. En lui supposant réellement l'objet d'être entendue des enfants, de leur plaire et de les instruire, cette fable est assurément son chef-d'oeuvre : qu'on me permette donc de la suivre et de l'examiner en peu de mots. Le corbeau et le renard Fable Maître corbeau, sur un arbre perché, Maître ! que signifie ce mot en lui-même ? que

conforme à l’idée que s’en fait l’opinion publique. René Rapin, un des théoriciens du classicisme,  a écrit qu’on devait représenter « un prince avec un cœur libéral, un soldat fier, insolent et farouche, une femme vaine, timide et volage et un vieillard avare et soupçonneux ». Certes, des vieillards généreux ou des femmes fidèles existent,  mais ils ne correspondent pas à l’idée que l’opinion publique a de leur caractère. Dans un souci de vraisemblance, le dramaturge doit donc représenter des personnages

Analyse morale : but : instruire pour cela : comprendre les passions humains + montrer cmt les surmonter. D’où attachement à des pers. Déchirés entre PASSION et RAISON ISSUE TRAGIQUE Œuvres moralistes : Les Caractères , Les Maximes * Conception universaliste de l’H : le personnage mis en scène doit représenter des gds types, analyses à portée générale < parfois : formulat° impersonnelle. Ex : Misanthrope, Avare.. * Concept° fixiste du beau : classiques veulent plaire par l’accord avec