Plaire Et Toucher Racine

leur pièces pour respecter ces règles, comme Corneille qui a modifié le dénouement heureux du Cid contre un dénouement malheureux. B) Thèmes et buts de la tragédie Selon Racine, « la principale règle est de plaire et de toucher ». En effet, en plus de divertir le spectateur, la tragédie a une visée morale : toucher et instruire, par la terreur et la pitié avec le principe du catharsis, qui consiste à ce que le spectateur s'identifie au personnage, en éprouvant des passions mauvaises, mais

alternative at-elle un sens ? S’il est vrai que la visée morale peut tuer le plaisir du spectacle, que l’idée peut tuer l’art, n’y a-t-il pas un équilibre possible qui permettrait au théâtre, comme le voulait l’esthétique classique, tout à la fois de plaire et d’instruire ? N’est-ce pas là la fonction principale du théâtre ? I. Le théâtre peut et doit divertir Le théâtre est d’abord un divertissement, un loisir. 1. Divertir comme un spectacle Dans la Grèce antique, les spectacles dramatiques

du cadavre exquis des surréalistes qui crée des rapprochements inattendus. II. Mais la poésie est une activité sérieuse A. Le jeu sur le mot est un travail sur la langue pour rendre le vers expressif cf l'assonance en i dans Phèdre de Racine : « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue » B. Beaucoup de poètes revendiquent une mission plus haute que le jeu avec le langage : une mission morale (la fable, La Fontaine), une mission politique (la poésie satirique des Châtiments de Hugo)

une pièce de théâtre, il a généralement une idée précise de la façon dont il la voit mise en scène. Mais chaque lecteur s’approprie le texte et s’en fait une idée personnelle. Certains ne la voient même pas adaptée ! C’est le cas pour Bérénice de Racine, célèbre écrivain français du XVIIème siècle,  parue en 1670, durant une période de gloire de la tragédie classique. En effet, dès sa sortie elle provoqua une controverse : certains l’appréciaient en tant que tragédie tandis que d’autres ne la considéraient

avec une sorte de recul vis-à-vis de la justice et parfois même un regard critique. De plus, le théâtre se sert de la critique afin de faire réfléchir les spectateurs mais il utilise également le rire. Effectivement, il se base sur les mots « plaire et instruire » du classicisme. Un enseignement est beaucoup plus facilement pris en compte par un interlocuteur lorsqu’il est abordé d’une manière « ludique ». Le rire est donc un moyen très efficace de faire passer un message, surtout dans le cas

semble pas nettement dégagée : C’est le pathétique qui règne, avec le spectacle douloureux du malheur des héros et les accents déchirants de leurs plaintes. La tragédie classique, au contraire marquera le triomphe de l’émotion tragique proprement dite, Racine incarnant l’idéal du tragique pur, distinct du pathétique comme du dramatique. Le dramatique (tragicomédie ou drame romantique) repose sur l’attente anxieuse du dénouement, tandis que les péripéties fortuites d’un conflit violent font alterner l’espoir

 attraper     Du  classico-­‐baroque  :  opposition.     Racine  est  un  auteur  classique.     Exception  de  la  règle  de  vraisemblance  (règle  du  théâtre  classique)  pouvoir   porter  sur  l’antiquité  dont  la  mythologie.     • situation  proche  de  celle  du  spectateur   • Racine  ici  aborde  un  sujet  antique  pour  sa  pièce  «  

« Gnathon » ---------------------------------- Introduction  Entrée en matière ► XVIIème s → classique (représentation stable du monde) Pouvoir politique fort → Dieu Règles + Raison (mesure) Éduquer + Plaire Exemple d'auteurs : Molière, La fontaine, Perrault, Raçine ► Cet œuvre → étude sur les hommes, observation du cour et des mœurs des hommes Complexité de l'homme → 1 texte = 1 type Problèmatique ► Comment La Bruyère dénonce-t-il l’égoïsme de manière efficace ? Plan

Britannicus, Racine Acte III, scène 8 Objet d’étude : le théâtre, la tragédie classique (XVII°) Objectifs notionnels - les stichomythies, le style (le rythme des alexandrins) - la tension dramatique au cœur de la pièce (Acte III central) Objectifs culturels - le jeu des acteurs : le théâtre comme texte et comme spectacle (dynamisme) - le nœud de l’action et le conflit tragique inévitable - vers le dénouement tragique : la crainte grandissante du spectateur face au fatum (catharsis)

doivent libérer leurs esclaves et prendre leur place, devenant esclave à leur tour. Ainsi, ils se soumettent à l’autorité de leurs anciens esclaves et doivent entendre les critiques qu’ils ont à leur faire. Arlequin et Cléanthis se laisseront néanmoins toucher par le désespoir de leurs maitres et leurs pardonneront. L’œuvre Le titre est évocateur, en effet une île est un lieu clos où tout est possible, du moins par l’imagination. Le mot «île» révèle une connotation positive, contrairement au mot «esclave»