Platon Statut Image

établie pour en explorer systématiquement les dimensions. C'est à travers l'élaboration : l'une forme de rationalité et d'un type de discours jusqu'alors inconnus que la pratique philosophique et le personnage du philosophe émergent, acquièrent leur statut propre, se démarquent, sur les plans social et intellectuel, des activités de métier comme des fonctions politiques ou religieuses en place dans la cité, inaugurant une tradition intellectuelle originale qui, en dépit de toutes les transformations

pense à " rien de spécial " comme on le dit parfois. Mais il ajoute - et c'est le plus problématique - que la pensée qui devient consciente n'est qu'une dimension de la pensée, une partie " infime ", le sommet de l'Iceberg pourrait-on dire (c'est une image intéressante ici dans la mesure où elle sera reprise par Freud. Or, vous pouvez constater que les propos de Nietzsche préparent ici en quelque sorte le terrain de la psychanalyse et la réflexion sur l'inconscient). Les choses se compliquent lorsqu'il

être décrit en terme de comportement. Tout comportement peut être défini comme la réaction d’un être vivant à une stimulation externe. Le langage humain n’est pas une réponse à un stimuli, il est libre. Il est impossible de réduire un énoncé à un statut de réponse à un stimuli. Combinatoire, libre, il est non réductible aux pures lois mécaniques des cases et des effets. Le langage animal est un ensemble limité de signaux. Il y a une diversité des langues humaines. La différence, entre le

mortem[15] : Existence neutre dans des limbes. Certains théologiens envisagent une subsistance de l’âme, comparable au sommeil, à l’hibernation, au coma, sans sensibilité ni mouvement, une sorte de parenthèse entre l’ancienne vie physique et le futur statut (extinction, réincarnation, paradis ou autre). Une des demeures de l’Au-delà selon les musulmans s’appelle A'râf, voile entre le paradis et l’enfer, et héberge prophètes, saints, justes, enfants morts avant l’âge de raison, ou bien ceux dont les bonnes

PHILOSOPHIE La Culture * L’art I – L’art est-il une imitation de la nature ? A – Condamnation platonicienne de l’art (PLATON) Platon : art = imitation d’un monde d’apparence donc l’œuvre de l’artiste n’est qu’une apparence d’une apparence Il entreprend une dévaluation ontologique (du point de vue de l’être) et gnoséologique (connaissance) Ex : le lit peint a moins d’être que le lit fait par l’artisan Et ce dernier a moins d’être que l’idée de lit B – L’art n’est pas

ce qui se présente immédiatement aux sens ou à l’esprit, en opposition aux aspects de la réalité qui échappent à cette perception immédiate. La distinction entre apparence et réalité suppose que l'homme soit parvenu à la science et ait déterminé le statut de ce qui appartient aux impressions : il y a ce que l'on perçoit et ce qui est. On parle ici de l'aspect extérieur des choses telles qu'on les voit, et pas forcément telles qu'elles sont. Les mirages, l'expression d'un visage, la proximité du soleil

résume à ça. Cette image est en partie vraie, mais une grande lacune subsiste, si bien qu’il n’est question des sophistes que quand il est question de Platon, ainsi personne ne pense aux sophistes d’avant, ni même à ceux d’après. Pour les philosophes les sophistes sont morts et enterrés, ils ont été les adversaires de ce qui a peut être été la plus grande bataille philosophique, et comme il est aisé de céder au manichéisme le plus radical, les perdants ont toujours mauvaise image. Les philosophes parlent

LA VIEILLESSE Cours n° 2 LES REPRESENTATIONS DE LA VIEILLESSE 1 Sommaire 1 Une image très négative en Occident 3 1.1 En Occident, l’hostilité constante à la vieillesse « de l’Antiquité à la Renaissance » (G.Minois) 3 1.1.1 1.1.2 1.1.3 1.2 1.2.1 1.2.2 1.2.3 1.3 1.3.1 1.3.2 1.3.3 Les mythologies gréco-romaines n’aiment pas la vieillesse Vieillesse n’est pas sagesse pour les Grecs et les Romains L’archétype du vieillard ridicule dans la littérature antique Les évolutions du judaïsme Entre

Dans le prologue de Gargantua l’auteur vient s’adresser à ses lecteurs de façon cavalière pour leur signifier, en utilisant un style imagé (les Silènes, l’os à moelle) qu’il ne faut pas se fier à l’aspect extérieur d’un livre c’est à dire son titre. Il leur recommande bien plutôt de l’ouvrir et « soigneusement peser ce qui y est exposé ». Il demande ensuite de pratiquer la meilleure lecture possible, on pourra alors s’apercevoir que l’œuvre recèle une « substantifique moelle » : un sens, une philosophie

naturels ou le statut de l’être humain, le mythe est un récit employé à titre explicatif. On nomme mythologie l’étude des mythes. Les mythes font souvent appel à des personnages fictifs ou merveilleux tels des divinités, des hommes bêtes, des animaux savants ou même à d’autres univers. Les mythes expriment des idées en utilisant une histoire ou une image qui sert de support comparatif, c’est donc une allégorie. Plusieurs philosophes l’ont adopté pour expliquer leur point de vue, notamment Platon avec son