Platon Théorie D Un état Idéal

La Politique I- Qu’est ce que la politique ? Etymologie : Polis = cité (aujourd’hui = état). Les hommes se sont rassemblés dans un même lieu pour constituer une société civile dans laquelle ils ont des choses à faire ensemble. Cette entité communautaire à laquelle ils ont conscience d’appartenir est appelée cité. Ceux qui participent à cette cité sont appelés citoyens. La politique regroupe tout ce qui concerne les affaires de la cité. L’objet de la politique, c’est l’organisation des relations

d'une tyrannie à Athènes: la tyrannie des 30 dont un oncle à Platon fait partie. Cette tyrannie dure 1 an puis démocratie rétablie mais les choses ne sont plus comme avant. Les défauts vont s'accentuer. Dans ce contexte, celui de la décroissance de la démocratie athénienne les sophistes et Platon écrivent. Ils sont marqués par ce sentiment d'échec.     Les sophistes sont des contemporains de Socrate (maître et en 399 exécution) et de Platon, c'est un mouvement intellectuel qui par son ampleur et son

sens propre : - La sagesse se présente comme un état de conception qui s’appuie sur une connaissance de soi et du monde, s’accompagne du bonheur absolu et correspond à l’état de l’idéal le plus élevé que puisse atteindre l’humain et son âme Les buts de la sagesse : - La recherche du bonheur - La recherche de soi-même par la voie de la raison Les caractéristiques de la sagesse : - Elle est la justice de l’âme ; c’est un état intérieur et non les actions qu’il fait - Elle est

définition du désir, d’une part la cruauté d’un manque et d’autre part le sentiment d’être comblé. Formé de bon et de heur dérivé du latin augurium signifiant « augure, présage » et donc « chance », le bonheur se définit par un état de félicité durable. Il est souvent perçu comme un état de satisfaction absolue de ses désirs. Ceci évoque l’image d’un Homme heureux, cette fois-ci comblé. Au premier abord, il semble que la question semble ambigüe. C’est pourquoi nous tenterons de répondre à la problématique

juridico-politique doit se calquer sur l’ordre naturel, c’est à partir de la phusis que nous allons penser le droit (jus). Cette idée est notamment revendiquée par Calliclès dans Le Gorgias (Platon). Pour Platon, les plus sages doivent gouverner (concept des « philosophes roi » (mépris des honneurs et du pouvoir)). Cette théorie peut être considérée comme une utopie : les hommes ne peuvent pas mépriser les passions, et le pouvoir corrompt les hommes ; d’où l’absurdité de former des « philosophes-roi »… Cf

Désirer l’impossible a en effet une dimension dissonante au sens où le désir ne colle plus à la réalité. Dans L’Anti-Œdipe, Gilles Deleuze montre que le désir a souvent été analysé de deux manières différentes dans l’histoire de la philosophie. Selon Platon ou Hegel, le désir est analysé comme un manque, c’est-à-dire comme le manque de l’objet réel, ce qui engendre un fantasme de l’objet. Alors que selon Spinoza ou Nietzsche, le désir est compris comme production, ce qui engendre l’objet réel. Dans un

y a une réappropriation de la vision de l’objet pour l’élever à un idéal artistique C. Le souvenir a. D’emblée, le poème commence avec une analepse « Rappelez-vous » où le poète invite son interlocuteur à se souvenir. Ainsi, malgré le réalisme initial de la description, on peut pressentir la distorsion de la laideur en beauté au travers du souvenir. b. L’idée de la réappropriation de la vision de l’objet pour l’élever à un idéal artistique est renforcée par l’évocation du souvenir : « les formes

sans demander le salut à Dieu. Le philosophe est celui qui vit avec sa sagesse et qui se pose des réflexions sur ce qui l’entour 3 axes du salut sans Dieu : -La théorie (connaissance du monde, décrire, règles de l’environnement etc.) -La morale (quelles sont les règles, théories de l’action, que peut-on faire en se basant sur la théorie ?) -Le salut (question du sens, le but du jeu, en philosophie il n’y a pas forcément de sens, on s’appuie sur ca pour vaincre ses peurs) Philo et religion peuvent

la pensée politique à partir de la lecture des grands textes et de la description des contextes historiques et politiques. Les étudiants devront en particulier réaliser un travail d’analyse conceptuelle visant les notions de « société civile », d’« Etat » et de « souveraineté ». Les séances proposées accompagnent les cours en amphithéâtre indiqués en italiques. Séance n°1 : Introduction (21 septembre 2009) Programme de travail, méthodologie et critères d’évaluation (assiduité et participation orale)

important dans la dynamique des sociétés. A- L’antiquité et ses théories  La cité naturelle d’Aristote La thèse d’Aristote est que l’homme est par nature voué à vivre dans une cité, d’où il affirme que « L’homme est un animal politique ». En effet, cette affirmation signifie que la communauté politique n’est pas une création artificielle des hommes. En conclusion donc, l’homme vit par nature en cité.  La cité idéale de Platon Platon nous propose en effet un modèle de cité, une république qui