Platonisme

les styles (sublime, moyen, bas), et tous les tons (du tragique au familier). On ne s'approprie le texte d'autrui que pour mieux le re-créer, plus beau, plus parfait, plus proche de l'idéal — de l'Idée de la poésie. Car, à l'origine du moins, le platonisme est encore présent dans la conception nouvelle de la littérature que mettent en place les jeunes poètes.   L'inspiration est l'une des clés de voûte des théories de la Pléiade : alors que toute cette génération de poètes consacre une grande attention

parvient, à un certain moment, à se prendre elle-même au sérieux : le récit est nécessairement, mais d’une nécessité d’un autre type que celle qui est proclamée, interrompu par des considéra-tions idéologiques empruntées, qui, par le biais d’un platonisme d’opérette (« la contemplation du beau ») recondui¬sent Poe sur le terrain de l’esthétique traditionnelle. Il y a à ce moment dans l’exposé une rupture, qui est révélatrice de son statut non théorique. La construction du « poème », qui agence des

le dieu d’Aristote est “physique“, un dieu inséparable d’une structure cosmologique, l’éternité du mouvement, éternité du monde et éternité de dieu adhérant l’une à l’autre. Sa théologie, du 1er est sur la ligne allant de l’âme du monde selon le platonisme(Phèdre) à celle du stoïcisme et de Plotin. Son originalité : son analyse de la métaphysique du réel entraine la distinction entre acte et puissance. La priorité de l’acte sur la puissance c’est le fait qui rend raison de l’imparfait, ce qui devient

comparaison « C'est à travers l'éloignement,sans doute, comme deux fleuves qui coulent pour se rejoindre,nos pentes particulières nous avaient poussés l'un vers l'autre » est un cliché romantique. Ce passage ( l.10 à 12 ) est une notion philosophique, au platonisme. Ainsi Rodolphe dit à Emma que l'amour qui croit est un amour spirituel d'une vie antérieure. Le lyrisme est présent à la ligne 29 : « Oh ! Non, n'est-ce pas, je serais quelque chose dans votre passé,dans votre vie ? ». Ligne 33 « Oh ! Merci ! Vous

of the History of His Development; P. Aubenque, La prudence chez Aristote, p. 7-30. Cours 4 à 6, Aristote et l’histoire de la science Les prédécesseurs et leurs apories La logique comme outil du savoir La philosophie première et réponse au platonisme — Métaphysique (passages choisis); Analytiques (passages choisis); Physique II; Éthique à Nicomaque I 4; Platon, Parménide (1re partie). — R. Bodéüs, Aristote, p. 30 sq., p. 157 sq., p. 217 sq.; D. Ross, Aristote, chap. II; A. Jaulin, Aristote

inspirations) dont les principaux membres étaient Maurice Scève,Louise Labé, et Pernette du Guillet. Groupés à Lyon, un des centres intellectuels les plus animés du XVIème siècle, ils discutent de poésie dans des salons. Ils sont inspirés par le Platonisme (Platon inspire leurs idées mystiques sur l'amour, instrument de connaissance et de sagesse) et par le Pétrarquisme (Pétrarque leur donne, par des sonnets, l'exemple d'une poésie à la fois précieuse et passionnée). Chapitre 3 Les arts La

indépendamment de l'esprit, c'est-à-dire d'objets extérieurs à nous. Il s'oppose en ce sens à l'attitude épistémologique du solipsisme. Au-delà de ce sens très général, le réalisme peut désigner des courants variés, voire contradictoires. Par exemple, le platonisme, inspiré de la théorie platonicienne des Idées, est une forme de réalisme idéel. Mais le plus couramment, on parle de "réalisme" à propos de la doctrine aristotélicienne de la connaissance, de type empiriste. Le réalisme est une étiquette philosophique

rassurante (un seul point de fuite= une seule manière de penser). Pour Platon le réel révèle d’autres pensées uniques= plusieurs possibles : revalorisation de l’image = plusieurs interprétations. Le visible sera plus clair que les discours. C’est le néo platonisme (plusieurs connaissances, plusieurs interprétations, plusieurs idées = on revalorise l’art du non-dit. Il considère que les phénomènes naturels participent à la beauté. N’est vrai que ce qui n’est beau. Toute image issue d’une forme donne une idée

pas être confondue avec les apparences et recherchée par l’esprit se retrouve dans de nombreuses philosophies antiques, chez Épicure par exemple. La spécificité du platonisme, c’est d’identifier l’idéal et le réel. Le platonisme en détail : des idées à la vertu Il convient d’abord d’expliciter la principale affirmation du platonisme, dont procède tout le reste de sa philosophie. Les réalités véritables ne sont pas les réalités sensibles, qui ne sont que des apparences ; les réalités véritables

l’utile, à la symétrie, à la rectitude d’une imitation ou à la perfection. Il se situe donc aux antipodes de l’exploration du monde par la peinture telle que l’avait théorisée et pratiquée la renaissance italienne, fortement influencée par le platonisme. Pour Léonard de Vinci, le beau jaillissait de l’idée qui était par l’art du peintre, comme abstraite des choses, transposée sur la toile. La beauté est issue du LIBRE-JEU des facultés : Kant part non pas de l’objet, mais de la façon qu’a le sujet