Platonisme

l’émotion (courage, chagrin, passions), beauté du langage | Symbolisme | * Lien avec romantisme: monde réel et triste, confus, chaotique * Liens avec goût de la fantaisie, liberté d’esprit * Monde supérieur où il y a de l’ordre et du calme (platonisme) * Derrière le monde visible, il y a un monde spirituel. * Mystère = l’essence et la réalité * Réaction aux mouvements: * A l’école parnassienne veut exclure émotion, accent sur l’aspect esthétique, exclure l’intérieur. Rester dans

le spleen Pour comprendre la notion de spleen, on ne peut la dissocier de celle d’Idéal. Qu’est-ce que l’Idéal ? On a pu parler à propos de Baudelaire d’une religion de l’Idéal. Ce mysticisme baudelairien est un mélange de christianisme et de platonisme. En effet, dans certains poèmes, l’Idéal s’identifie au Dieu de la Bible. On le voit dans « Bénédiction » où le poète est présenté comme un élu de Dieu qui doit mériter sa place au Paradis en acceptant la souffrance dans la vie terrestre. Mais l’idéalisme

langue pour repérer les erreurs et restituer le texte original, il faut faire un historique et une hiérarchie des copies.. Ceci s’accompagne d’une recherche de l’Antiquité pour elle-même. Les œuvres de Platon sont redécouvertes avec passion. Le platonisme aura de ce fait une influence considérable largement liée au nom de son traducteur florentin Marsile Ficin, alors que la référence à Aristote domine le Moyen-Age. Ce renouveau intellectuel se traduit par différentes innovations : la fondation

s’adresse plus à une créature de chair mais à une qualité ou à un ensemble de qualité, à une abstraction dont la femme vivante n’est plus que le symbole » (295). Son but principal, comme celui d’Horace, est d’instruire et de plaire. Le platonisme joue un grand rôle dans l’Heptaméron selon lequel la relation physique entre un homme et une femme est nécessaire pour monter l’échelle de la vertu. Dans le prologue, les dévisants comparent le Décaméron de Boccace avec les leurs « c'est de n'escripre

statistiques, se rapportent aux deux sortes de “choses“ qu’on peut repérer dans la vie sociale : déplacements de corps ou contenus logico-sémantiques. Mais comme la tendance matérialiste générale de la science moderne recommande d’éviter les facilités du platonisme, qui admet l’existence d’entités idéales et invisibles, ou du dualisme cartésien qui sépare le monde en deux sortes d’entités, étendues ou pensantes, on peut être tenté, pour faire face à la difficulté, soit de ramener les pensées et les significations

insulte au christianisme, mais plutôt un hommage rendu à l’universalité du message du Christ, puisqu’il a pu, dans l’opinion des humanistes, inspirer même certains grands esprits de l’Antiquité païenne. N’était-ce pas également le sens de ce néo-platonisme florentin, et plus particulièrement celui de Marsile Ficin, l’auteur de la Théologie platonicienne (Theologia platonica , 1474), ou celui de Pic de La Mirandole, l’auteur de l’Heptaplus (1489) ? 6. Humanisme et politique Le pacifisme, l’esprit

des ouvrages anciens et commentés), plutôt que de la fréquentation directe des textes essentiels. L’influence dans ce domaine vient surtout d’Italie, et la grande découverte fut l’interprétation du platonisme par le florentin Marsile Ficin (fin XIVe) ; cette interprétation est appelée néo-platonisme, alliant Platon et ses commentateurs, et essayant de concilier cette philosophie avec le christianisme. Cependant, l’Antiquité n’est en aucune manière un exemple contraignant : du Bellay et bien d’autres

apports du judaïsme, du christianisme et de l’islam à la pensée occidentale. Les 3 monothéismes : judaïsme, christianisme, islam. Traces antérieures : réforme religieuse égyptienne d’Akhenaton (XIV av JC) et réflexion philo sur le divin conduit platonisme et stoïcisme vers un certain monot qui favorisera l’hellénisation du christianisme. Spécificité et paradoxe chrétiens : issu du judaïsme, christia reçoit le monot comme une évidence. Affirme une transcendance présente à l’hist du monde par existence

siècle (1540-1560), contemporain de la Pléiade, constitué d’un groupe de poètes lyonnais humanistes, disciples de Maurice Scève, et qui se caractérise par une indépendance et une certaine liberté d’écriture. Ces poètes, dits lyonnais, assemblent le platonisme et le pétrarquisme, qui leurs sont source d’inspiration, pour des poèmes basés sur l’amour, à la fois précieux et passionné. Les principaux poètes de ce mouvement sont : Maurice Scève, Pernette du Guillet, Louise Labé, Antoine Héroët, Guillaume

masquent ces propos, c’est qu’en dépit de Pythagore la philosophie grecque est en grande partie une philosophie de l’amour. « Aimer » s’inscrit en profondeur et dans la réalité naturelle (chez Empédocle), et dans l’attitude du penseur (dans tout le platonisme)… Le verbe « aimer » est donc bien un des verbes clés de la philosophie grecque. Et, comme nous allons essayer de le montrer, il ne suffi t pas d’opposer une « philosophie de l’amour » platonicienne à une simple « morale de l’amitié » aristotélicienne :