Platonisme

moment de l'extase, de cette vision est le seul contact avec Dieu qui soit possible à l'homme pendant sa vie, disent les gnostiques. Une telle situation d'extase a été décrit par exemple par Philon d'Alexandrie(29). Plotin*, le grand maître du néo-platonisme*(30) qui, dans ses Enneades 2.9, s'est opposé fermement aux idées gnostiques, accentuait néanmoins, l'expérience de l'extase comme une nécessité et une suite de la connaissance de soi acquise(31). En outre les cathares enseignaient, que le véritable

un être intermédiaire entre la forme idéale et son imitation visible , qui rend possible son existence . Ainsi les causes formelles n’expliquent pas complètement ce qu’elles permettent de penser, et l’on doit à Platon la première réfutation du platonisme naïf. Créationnisme: Tout doit pouvoir s’expliquer par l’analyse d’un type particulier d’action qu’on appelle création, c’est-à-dire production d’un être à partir de rien. Exemple: La théologie philosophique de Descartes, qui conçoit un être

l’ultime emblème, les derniers dizains marquent une évolution positive en réaffirmant la double vocation d’immortalité de l’amour et de la parole poétique. L’hermétisme de Scève nous laisse pourtant entrevoir l’anagramme de « l’idée » (renvoi au platonisme) et résulte d’une volonté de capter, de conquérir, d’éterniser par la parole ce qui pourtant lui échappe ou menace celle-ci ; le désir même. Le dizain (dix vers de dix syllabes chacun) XXII intitulé (comme le premier vers du poème) Comme Hécate

détacher l'âme du reste, et les conséquences de cette pensée rejoignent alors le christianisme, puisque le bonheur serait après la mort, donc nous devons nous en montrer digne dans notre vie. Selon Nietzsche d'ailleurs, le christianisme n'est que du platonisme dont on a simplifié les règles pour les esprits faibles. Pourquoi alors l'homme s'obstine-t-il à rechercher le bonheur dans sa vie active? Pascal nous répond que l'homme doit se divertir pour fuir l'ennui, car dans l'ennui je fais l'expérience

se consoler de ses déboires politiques, s'adonnait à la philosophie et présentait à ses concitoyens les grands débats des écoles contemporaines. Ses préférences allaient à l'éclectisme d'Antiochus. Or celui-ci se rapprochait à la fois de l'ancien platonisme, de l'école péripatéticienne et du stoïcisme. C'est surtout pour la morale que Cicéron adhère au stoïcisme. Ailleurs il lui reproche sa rigueur, ses paradoxes. 3) Le stoïcisme impérial. Le trait dominant du stoïcisme impérial est l'idée que

des pigeons, avec pleins d’ouverture). Socrate dit que l’esprit humain est comme un colombier et les idées sont les pigeons. Difficile à saisir, on met ses mains, mais on ne sait pas laquelle c’est. Accouchement difficile et délicat. Le platonisme est une forme d’innéisme. Les idées sont déjà en nous. Notre identité est largement fondée sur la mémoire. L’oubli est nécessaire. L’hypermnésie est une maladie mentale : on se souvient de tout. Que doit-on oublier ? Oublier le sensible, conserver

(envisageable) de la prévision, mais dans la conjonction illusoire des deux. L’utopie n’est pas de prévoir, mais de prendre sa prévision pour un idéal; l’utopie n’est pas de rêver, mais de prendre son rêve pour une prévision. L’utopie relève bien du platonisme (conjonction de l’être et de la valeur), mais en inverse, quant au temps, la perspective: la conjonction du vrai et du bien (l’idéal) n’est plus à l’origine, comme chez Platon, mais à la fin du processus. (Comte-Sponville, 1988: 146) L’utopie ne

curieuses monnaies à la légende Galliena Augusta qui souvent mal comprises l'ont fait taxer d'efféminé et l'ont peut être déjà déconsidéré. Il eut pour le soutenir et l'entourer les tenants de la plus grande école philosophique de son temps, le néo-platonisme, dont Plotin était le chef. Il fut le compagnon et le conseiller de l'empereur, de sa femme Salonine et des milieux de la cour. Autour d'eux gravite tout un cercle de philosophes, sophistes et d'hiérophantes. Par ses tendances personnelles et le

médecin… Socrate, lui, n’a fait qu’être longtemps malade… » Nietzsche reproche ici à Socrate sa négation de la vie ; il le perçoit comme un individu suicidaire, qui à la vie préfère la mort. C’est là tout le sens de la critique nietzschéenne du platonisme pour qui la recherche de la vérité ne pouvait s’effectuer que par la contemplation des Idées intelligibles aux dépens des choses sensibles et c’est ainsi que Nietzsche définit la philosophie, dans cette entreprise qui tend à privilégier les vérités

mais pour cela il doit faire face à deux obstacles : - la culture et l'ignorance. Cela semble tout d'abord paradoxal, et pourtant ce n'est ni plus ni moins qu'une démarche philosophique. Se méfier des idées reçues, fussent-elles philosophiques (platonisme, aristotélisme), et adopter une position critique : s'interroger sur les fondements de la connaissance, que pouvons-nous savoir, en vue de réaliser le bonheur véritable. L'épicurisme est donc une philosophie critique, qui se construit en opposition