Plaute Aulularia

Navarre) auxquels il reviendra de loin en loin (Le Festin de pierre en 1665, publié après sa mort sous le nom de Dom Juan, puis Les Fourberies de Scapin en 1671), il se tournera seulement à deux reprises la même année (1668) vers le théâtre latin de Plaute (L'Avare et Amphitryon). Pour le reste, il construit des intrigues originales en combinant divers schémas narratifs puisés ici et là, notamment dans le Décaméron de Boccace, les nouvelles de Straparole ou de Scarron et les fabliauxn 3… Cette conception

Ce corpus nous offre des textes de théâtre allant du IVème siècle avant J-C à 1668 après J-C. Le premier, La marmite de Plaute, date du IIIème siècle avant J-C. Dans cet extrait, il s’agit d’une altercation entre un maître tyrannique, Euclion, et son esclave qui ne lui est pas tout à fait soumise, Staphyla. Le second, L’avare de Molière, date de 1668. Il s’agit là d’une tirade mettant en scène un personnage, Harpagon, perdu sans son argent et qui accuse tout le monde et menace donc de les faire

 Asinaria PLAUTE La comédie des ânes ou l’Asinaire, en latin Asinaria est une comédie en quatre actes de l’auteur Plaute .Titus Maccius plautus est l’un des plus anciens poètes comiques romains. Né vers l’année 254 avant JC dans la petite ville de Sarsina en Ombrie, Plaute vint à Rome de bonne heure. Pendant près de quarante ans, il écrivit des comédies et mourut à l’âge de soixante dix ans environ, en l’an 184 avant JC. Vingt comédies que l’on peut

(Amphitryon ; Avare< Aulularia) La comédie se centre sur une comédie amoureuse, un jeune homme amoureux d’une jeune fille mais il ne peut pas l’épouser car elle n’est pas libre, que c’est une esclave ou qu’elle appartient à un proxénète. Il est pauvre, il ne peut pas l’acheter si elle était esclave, bloqué par son père. Il manque de lucidité étant amoureux, il sollicite un esclave et trompe son père pour faire avancer ses histoires amoureuses. Double triomphe de l’esclave et de l’amour. Plaute reconnaît ses

1 Université Saint-Esprit de Kaslik Faculté des Lettres Département de Langue et Littérature Françaises LA DIVINITÉ ET LES VICES HUMAINS DANS L’ALLULARIA DE PLAUTE Note de recherche Préparée par : Adeeb Al Agha sous la direction de Madame le Professeur Mireille Issa Dans le cadre du séminaire de la Littérature classique et tardive 5e année Kaslik-Liban 2011 2 INTRODUCTION 3 Pour retracer le climat dans lequel sont menées les grandes œuvres théâtrales de notre littérature

Le théâtre à travers l’histoire … Antiquité :6e et 5e siècle av JC : naissance du théatre en Grèce antique. Ce n’est pas vraiment du théatre, on parle de chants religieux pour faire l’éloge d’un Dieu où d’une divinité + danses, pour faire des dionisies). Passage du chant et de la danse au théatre … on sort des personnages du choeur (protagonistes) qui communiquent avec la scène. → particularité de Molière : il reprend la « tradition » et l’« origine » du théatre car il ajoute chant et danse. Tous

l’impression d’un vrai châtiment divin avec des flammes, les cris de douleur de Dom Juan, le tonnerre menaçant… la manière dont le metteur en scène se représente la scène conditionnera donc la représentation qu’il en donnera. De la même manière, dans Aulularia de Plaute, nous pouvons imaginer deux vues du monologue d’Euclion : soit ce personnage nous inspire de la pitié car l’acteur simule une peine profonde, soit il se rend ridicule par des grands gestes et cris exagérés. En supplément, un texte pourra

classiques s’inspirent de sources antiques. La tragédie met en scène de nobles personnages tirés de la mythologie, de l’Histoire ou de la Bible. La comédie reprend et adapte à son temps des sujets de pièces antiques, comme l’Avare de Molière (Aulularia de Plaute). Les trois unités : l’unité d’action concentre les intrigues autour

des costumes questions à Caroline Charrière, compositrice citations origines et sources de l’œuvre réception de l’œuvre L’Avare en répliques le poids de l’argent la vie de Molière en cinq temps commedia dell'arte et lazzi résumé de l’Aulularia de Plaute L'Aulularia, monologue – acte IV, scène 9 L’Avare, monologue d’Harpagon, acte IV, scène VII langage et expressions dans L’Avare L’avare qui a perdu son trésor, une fable de La Fontaine quelques liens et livres p. 03 p. 04 p. 05 p. 06 p. 08 p. 08

pau periem ! Perditíssimus ego sum ómnium in térra. Nam quid mi ópust víta ? tántum aúri. Pérdidi quod concustodívi sédulo ! Egómet me defraudávi Animúmque méum geniúmque méum ; Nunc érgo álii laetificántur. Méo málo et dámno. Páti néqueo. (Plaute, Aulularia, Acte IV, scène 9, op. cit.) Traduction EUCLION - Je suis fini, je suis mort, je suis assassiné. Où courir, où ne pas courir ? Arrêtez-le ! Arrêtez-le ! Qui ? Et par qui ? Je ne sais, je ne vois rien, je suis aveugle ; où vais-je, où 
suis-je