Plein emploi

de la masse monétaire en circulation dans une économie. Elle constitue un des leviers de l’Etat pour intervenir sur différentes variables économiques afin d’atteindre la situation optimale décrite par le carré d’or : l’équilibre commercial, le plein emploi, la stabilité des prix et la croissance. Ces objectifs sont représentés à travers le « carré magique » de Kaldor qui fait ressortir deux relations inverses entre ces phénomènes. Ce carré est dit « magique » car on ne peut atteindre tout les objectifs

involontaire est possible - Deux types de chômage chez les classiques : le chômage frictionnel & le chômage volontaire - Le chômage pour Keynes résulte d'une insuffisance de la demande globale. L'inflation n'apparaît qu'en période de plein emploi lorsqu'il y a plein utilisation des facteurs de production et qu'en conséquence l'offre est inélastique. L'offre ne crée pas sa propre demande.   B - La réponse de Keynes : le principe de la demande effective La demande effective composée de la consommation

leaders de l’industrie mondiale et produisent 43% de la production industrielle mondiale. 1950-1973 : Période des « Trente Glorieuses », avec des taux de croissance proche de 5% (expression crée par Jean Fourastié, 1979) Trente glorieuse : Plein-emploi + hausse des niveaux + consommation de masse = prospérité de l’économie industrielle. * Comment expliquer cette croissance ? * Industrialisation (exemple : La machine à vapeur. Utilisée à partir des années 1820’s surtout en Grande Bretagne

l’équilibre de la balance des paiements, - le plein-emploi, - la stabilité des prix. Ces quatre objectifs peuvent être représenté dans un graphique appelé « carré magique ». 2) Les instruments de mesure associés à chaque objectif sont : - la croissance économique est mesurée par le taux de croissance du PIB, - l’équilibre de la balance des paiements est mesuré par son solde rapporté au PIB, - le plein-emploi est mesuré par le niveau du taux de chômage, -

liées à l'activité, par exemple l'indemnisation du chômage augmente lorsque l'activité ralentit. Les politiques de relance en cas de crise économique L’investissement net des entreprises peut s'avérer durablement insuffisant pour assurer le plein-emploi, ce qui obligera l'État à maintenir ses déficits budgétaires pendant plusieurs années. Cela n'est pas sans conséquence. En effet, en période normale, l'emploi privé est réparti dans trois catégories d'entreprises, celles qui travaillent pour la

nous intéressera par la suite. La courbe LM 3- L’équilibre de sous emploi 1) L'effet KEYNES a) Un retour automatique à l’équilibre est-il possible ? Revenons à la situation initiale dans laquelle aucune politique n’est menée et où l’on est donc dans un équilibre de sous-emploi. Peut-on imaginer, comme le pensaient les classiques et les néo-classiques, que l’économie puisse revenir d’elle-même au plein emploi, sans aucune intervention ? Pour KEYNES, comme pour les keynésiens orthodoxes

croissance qui assure l’équilibre sur le marché des biens). Origine de la croissance : le rapport entre le taux d’épargne et le coefficient de capital, s/v B. Harrod s’interroge sur la stabilité de la croissance et la possibilité de maintenir le plein emploi. La croissance est par nature instable. La croissance effective g a peu de chance de correspondre au taux de croissance équilibré défini ci-dessus car les variables s, v et I sont indépendantes : les décisions d’investissement sont prises par les

de l’économie ayant cours à l’époque. Ensuite son génie provient de l’explication du chômage de masse qui a commencé dès 1929 dans tous les pays industriels alors même que la théorie classique et néoclassique va s’attacher toujours à défendre le plein-emploi automatique. Cette différence jalonne encore la macroéconomie contemporaine. Le point de vue classique et néoclassique de la macroéconomie Depuis Adam Smith, 1776, avec la Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations suivi

de la monnaie Ce modèle repose sur la dichotomie entre le secteur réel et le secteur monétaire de l’éco. La logique du modèle part du marché de travail et à l’équilibre du marché du travail, se détermine le niveau de l’emploi (qui est donc le plein-emploi car le chômage est volontaire) et se fixe le salaire réel. Sur le marché des biens l’offre est obtenue à partir de la production, donc à partir du marché du travail. Sur le marché des titres, se fixe le taux d’intérêt i d’équilibre réel. Sur le

guerre mondiale, la croissance va rapidement effectuer son retour. Si bien que le débat des années 1930 sur la possibilité d’atteindre un équilibre de plein emploi va être remplacé par la question de savoir si le sentier de croissance de l’économie converge vers le point d’équilibre ou non, au niveau maximal de production autorisé par le plein emploi des facteurs. L’opposition théorique entre économistes keynésiens et orthodoxes se déplace de l’existence d’un équilibre statique à celle d’un équilibre