Polyeucte

Syphax et Massinisse pour Sophonisbe dans la pièce de ce titre ; - l’héroïsme du roi et de son fils, le conflit entre eux, les grands discours de I'acte III, le monologue du roi à I'acte IV ; - la fermeté de Monime, qui ressemble à la Pauline de ‘’Polyeucte’’ ; - la scène où le tyran amène la princesse à dire qui elle aime, qui se trouvait déjà, sous une forme moins cruelle et moins pathétique, dans ‘’Attila’’. - le pardon final du père à son fils au lieu de se venger se trouvait déjà dans ‘’Cinna’’

Corneille XVII, Baroque, 1647Le Cid, Tragi-comédieParmi ses œuvres principales, on compte Médée (1635), L'illusion comique (1636), Le Cid (1637), Horace (1640), Cinna (1640) et Polyeucte (1642).Pierre Corneille  est né à Rouen dans une famille de magistrats. Après des études de droit, il devient avocat à Rouen et il dédie sa vie à la littérature en écrivant des comédies (Mélite, sa première, en 1629), puis des tragédies

1702. Comme son père était venu s'établir dans le faubourg Saint-Germain, tout près de la Comédie française, elle eut l'occasion d'y aller souvent et de développer son goût précoce pour le théâtre. Nous avons déjà raconté, dans notre Histoire de Polyeucte, qu'à, l'âge de quinze ans elle joua le rôle de Pauline chez la présidente Lejay avec quelques autres jeunes gens de son quartier, et qu'elle y excita un vif enthousiasme. Un acteur qui par hasard assistait à cette représentation, Legrand père, lui

Veuve, comédie - 1633 La Galerie du palais, comédie - 1634 La Suivante, comédie - 1634 La Place royale, comédie - 1635 Médée, sa première tragédie - 1636 L'Illusion comique, comédie - 1637 Le Cid - 1640 Horace, tragédie - 1642 Cinna, tragédie - Polyeucte, tragédie - 1643 La Mort de Pompée, tragédie - Le Menteur, comédie - 1644 La suite du Menteur, comédie - 1645 Rodogune, tragédie - 1646 Théodore, vierge et martyr, tragédie - Héraclius, tragédie - 1649 Don Sanche d'Aragon, tragédie - 1650 Andromède

puisse jamais ê perturbée. L’unité d’action s’effectue tj autour d’un sujet principal qui ne doit jamais être perdu de vue par les spectateurs. S’il existe des sujets secondaires dans la pièce, ils doivent se rattacher au sujet principal. Ex : Dans Polyeucte (1642), c’est le conflit entre amour humain et amour divin qui est traité au sein de cette pièce de Corneille.- L’unité de temps = limiter la durée d’une fiction en réduisant le nb d’évènements qui se déroulent dans la pièce pr que le spectateur

amoureux de la grandeur mais aussi un railleur et un frondeur, un noble et un petit-bourgeois, un Espagnol et un Rouennais. Aussi, rien ne serait inconcevable venant de lui. On pourrait ainsi admettre que le même homme ait pu, d’une part, écrire “Polyeucte” et traduire “L’imitation de Jésus-Christ”, et, d’autre part, oser “Dom Juan”. La thèse est appuyée par les travaux de Dominique Labbé, qui a comparé scientifiquement les textes des deux auteurs, et a trouvé des indices convaincants. Sa méthode

troupe de Molière ; il éprouvera pour la jeune épouse de Molière, Armande, « une estime extrême », 11)  il maîtrise parfaitement la comédie et la satire, 12)  il peut prendre tous les styles, 13)  il est d’une rapidité d’exécution étonnante (Polyeucte : mille huit cents vers écrits en vingt jours ; Œdipe : en deux mois ; Psyché : en quinze jours), 14)   il a des comptes à régler depuis 1637 avec les doctes, depuis 1642 avec les dévots et les Précieuses, 15)  il est rancunier et revanchard,

: « Je pense, donc je suis. », tirée du Discours de la méthode (1637) Corneille Pierre Corneille (Rouen, 6 juin 1606 - Paris, 1 octobre 1684) est un auteur dramatique français du XVIIe siècle. Ses pièces les plus célèbres sont Le Cid, Cinna, Polyeucte et Horace. La richesse et la diversité de son œuvre reflètent les valeurs et les grandes interrogations de son époque. Le Cid Don Diègue et le comte de Gormas ont décidé d’unir leurs enfants Rodrigue et Chimène qui s’aiment. Mais le comte, jaloux

seulement les réécritures des grands mythes (Oedipe et ses descendants, les Atrides, Médée, Phèdre), mais aussi d’autres pièces où le conflit à l’intérieur d’une ou plusieurs familles est un thème central : chez Corneille, par exemple Horace, Polyeucte, Nicomède, La Mort de Pompée ; chez Racine, Britannicus, Bajazet, Mithridate, Athalie. Au XIXe siècle, certaines pièces de Hugo ( Lucrèce Borgia, Le Roi s’amuse…), de Dumas, Chatterton de Vigny, Pelléas et Mélisande de Maeterlinck. Et au XXe siècle

partir de cette époque, Corneille met de côté ses traditionnelles comédies pour écrire de nombreuses tragédies. Il s’inspire des histoires de la Rome antique racontées dans sa jeunesse pour écrire Horace (1640), Cinna ou la Clémence d’Auguste (1641), Polyeucte ou encore la Mort de Pompée (1643). Indifférent face aux critiques, il ne respecte pas toujours les règles classiques. Il rencontre alors un grand succès, encore renforcé par la comédie le Menteur (1643) ou la tragédie Rodogune (1644). Il se plaît