Polyptote

Le masque​ :  «C’est que demain, hélas! Il faudra vivre encore!» Sans vouloir revenir sur  «l’Ennui», dénoncé dans l’adresse ​ Au lecteur.     Au  reste,  Baudelaire  ne répugne pas au  ressassement:  les répétitions abondent: sors­tu,  parfum, en  polyptote:  charmé/charmant,  comme  flambe/flambeau,   cf.  morts/moribond;  ciel,  enfer/infernal,  divin/Dieu;  œil,   puis  le  pluriel:  yeux..  Car  la  beauté  se  donne  à  voir,  comme  l‘indique  le  terme  monstrum: ce  qui avertit de  quelque chose 

qui est la jouissance même de l’intellect, marquée par les mesures de deux syllabes répétées au v. 13, l’ouverture des [a], la saccade des dentales, les e muets qui détachent par contraste l’adjectif tendre ainsi mis en exergue en fin de vers… La polyptote : Douceur, cf. doux, en paronomase dons ? et l’antithèse ont pour effet d’incarner l’état que provoque l’inspiration, mais là où dans la Ceinture, le poème suivant, «absent, présent» suscitait l’angoisse de la solitude, voire de la disparition :

superflu. Effet de citation corroboré par le décalage de tons à l’intérieur de la réplique de Lisette. Contraste entre le juron populaire et l’emprunt d’un adj employé sous sa forme substantivé par Lisette : la reprise se fait ici par le biais d’un polyptote. Précédé du pronom dém ce et souligné par l’adv de lieu ‘là’, le mot est mis en scène comme un élément étranger, inadapté à l’univers de Lisette ; avec en plus une connotation péjorative. L’indication proxémique connote deux choses : l’incompréhension

Explication linéaire : Lamartine, « Le Lac », v.1-22. LECTURE CONTEXTUALISATION Les Méditations poétiques est un recueil constitué de 24 poèmes. Ce fut un succès triomphal, sans précédent dans l’histoire littéraire. Lamartine publiera en 1823 les Nouvelles Méditations poétiques, et la dernière édition de 1849 portera à 41 le nombre de poèmes. Ce recueil est reconnu comme le premier recueil poétique du romantisme français. La forme est classique, Lamartine respecte les règles de la versification

simple, remarquons aussi l’importance des répétitions : « Guillot », en anaphore et à la rime, est répété trois fois, le verbe « dormai[en]t » est répété également trois fois par polyptote , enfin la répétition de l’adverbe « aussi » au vers 16 constitue quasiment une anadiplose . Ces répétitions ne visent pas seulement à évoquer un univers pastoral, elles ont également

vivante la scène ou la description. Le pléonasme (M) : répétition oiseuse d'une idée déjà contenue dans un autre mot de la même proposition. « Je l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu", Le Tartuffe, Molière  Se moquer, montrer l'idiotie Le polyptote (M) : proximité dans le discours de plusieurs formes du même mot. « Ce n’étaient qu’amours, amants, amantes » Madame Bovary, Flaubert  Permet des jeux de sens et de sonorités. L'effet visé est souvent l'expression lyrique. Utilisé aussi pour insister

marque un énoncé explicatif, voir démonstratif. Ex : […un drame ou se mêle grandeur et désespoir : la grandeur de celui qui choisi son destin, le désespoir de celui qui souffre d’injustice en non pouvoir se plaindre et non pouvoir crier. * La polyptote : ce sont les variantes morphologiques d’un terme unique ; pour le verbe, variation de mode, voix, temps, personne ; pour les noms, opposition de déterminant, de nombre, de genre,… Ex : On m’a vu ce que vous êtes ; vous serez ce que je suis. (Corneille)

(v.19), reviennent (v.21) », qui sont tous au présent de l’indicatif, sauf le verbe « Venait » (v.4) qui est à l’imparfait → Le présent marque la continuité éternelle, renforcée par : La rime batelée inversée « Va » (v.13) / « Va » (v.14). Le polyptote sur le verbe passer : « Passent » (v.19) / « Passé » (v.20). Les répétitions : « Sous le pont Mirabeau coule la Seine (v.1, 22), amours (v.2, 21), amour (v.13, 14 → Anaphore.), comme (v.14, 15), passent (v.19 → Anaphore.), ni (v.21, 22 → Anaphore

 ». La paronomase utilise des paronymes (des mots qui se ressemblent par leurs sons). Personnification (féminin) : La personnification attribue à une chose abstraite les propriétés d’un être animé (homme, animal). Cf. La Fontaine. Polyptote (masculin) : Un polyptote consiste à employer plusieurs formes grammaticales (genre, nombre, personnes, modes, temps) d’un même mot, dans une phrase. Exemple dans l’Oraison funèbre d’Henriette-Anne d’Angleterre de Bossuet : « […] Madame se meurt ! Madame est

le héros lui-même décide de se sacrifier comme il le dit dans son monologue, partie I scène 10 : « je me sacrifie ») • Le temps et la mort Le temps ronge les personnages. Ainsi, ils répètent les verbes à des temps différents (emploi de la polyptote) comme Catherine : « Nous vous avions, avons envoyé une photographie d’elle » ou Louis : « Cela me fait plaisir, je suis touché, j’ai été touché », ou la Mère : « avant même que nous nous marions, mariions ? / avant qu’on ne soit mariés » Ces