Ponge Et La Modernité

dans les Contemplations. Baudelaire : la naissance de la modernité poétique : Les excès du romantisme d’une part et les transformations politiques et scientifiques de la société d’autre part conduisent à une nouvelle remise en question de l’écriture poétique. Les auteurs ne vont plus cesser de rechercher une langue poétique capable de rendre compte de la complexité de leur intériorité et des mystères du monde : naissance de la modernité poétique. Charles Baudelaire dans Les Fleurs du mal, tout

Sommaire Préface --2 Expression des sentiments - Paul Verlaine,《Chanson d’automne》, Poèmes saturniens - Victor Hugo,《Elle était déchaussée》, Les Contemplations --4 --5 Jeux sur le langage -Guillaume Apollinaire，《Il pleut》，Calligrammes -Francis Ponge，《Notes prises pour un oiseau》, La rage de l’expression --6 --7 La réflexion du sens de la vie - Charles Baudelaire, 《l’albatros》, Les fleurs du mal - François Villon，《L’épitaphe villon (ou ballade des pendus) 》 --8 --9 Engagement - Robert Desnos

d'Aristote sera discuté. La Charogne de Baudelaire marque un tournant décisif dans la quête poétique de l'idéal confrontée à un réalisme cru et répugnant, et se veut critique acerbe du carcan des traditions poétiques. Dans cette nouvelle voie de la modernité qui tente d'allier l'éternel de la création poétique et le fugitif du réel, s’engouffrent des poètes à l'esprit avant-gardiste comme Paul Verlaine et surtout Arthur Rimbaud, disciple de « l'ivresse des sens ». La poésie devient exploration du réel

avant tout. Mais le détournement est un appel plus fort encore si l’on pense à ce que cache la « Vénus anadyomène » au titre parnassien. 1 Auteur Arthur Rimbaud (1854-1891). Héritier des romantiques, Rimbaud est une figure essentielle de la modernité poétique. Info-clé Dans « Alchimie du verbe » (Une saison en enfer, 1873), Rimbaud présente le projet poétique auquel il a renoncé : « J’inventai la couleur des voyelles ! – A noir, E blanc, I rouge, 0 bleu, U vert. […] je me flattai d’inventer

« Langage poétique » (2001) « La remotivation du signifiant rend attentif à sa lettre [...]. Elle nécessite donc que le lecteur (ou auditeur) s’y arrête, la compréhension ne vient qu’après. » • Francis Ponge « La promenade dans nos serres » (1919) - Poète, essayiste, critique d’art, Ponge a acquis la célébrité avec un petit recueil de poèmes en prose, Le Parti pris des choses (1942), dans lequel Sartre voyait « les bases d’une Phénoménologie [étude philosophique des phénomènes et des structures

● Début XXème : «Avant garde» poétique = modernité =entrer dans phénomène urbain  ● Changement de thème et modernité des formes, perspectives et regard du poète sur  l’oeuvre.  ● Poésie du XXème = réflexion sur les genres, langage et importance de l’écriture.   ● Titre renvoie à Queneau. Chien = lui­même / mandoline = lyre du peuple  ● Sonnet isométrique, alexandrins, irrégularité et appauvrissement des rimes = poème  du pauvre sans ponctuation => modernité du langage.  ● «Art poétique» réflexion sur le langage

Modernité littéraire et engagement politique Introduction « La modernité c’est le transitoire, le fugitif, le contingent » nous dit Charles Baudelaire. En effet la modernité n’est rien d’autre que ce qui s’inscrit dans une époque, où qui provoque une rupture par rapport à l’époque précédente. Cependant lorsque l’on parle de modernité littéraire, le terme renvoie généralement à la période débutant au milieu du XIX° siècle caractérisée par la recherche d’une liberté d’écriture et d’une audace alors

recueil Gaspard de la Nuit (1842) présente ainsi des poèmes de forme libre, écrits en prose. Charles Baudelaire s'en inspire et compose à son tour des poèmes en prose dans  Le Spleen de Paris  (1869). Au XXe siècle,  Francis Ponge  reprend le procédé dans  Le parti pris des choses  (1942). En effet, Baudelaire explique, que la prose est la plus apte à traduire la sensibilité de la vie moderne. On trouve dans un « poème

La poésie » : « Le programme indique deux grandes directions pour cette étude : la spécificité du travail poétique sur le langage et les continuités et les évolutions dans les conceptions de la poésie, notamment autour des représentations de la modernité. ». C’est dans cette double perspective que se situe le groupement de textes proposé par le sujet n°8. La lecture cursive du corpus suffit pour prendre conscience de sa cohérence : les jeux sur le langage construisent chacun des textes, qui de Max

naire » ; Prévert : « Quelle connerie, la guerre ») ou des thèmes (choix d’objets banals : « Ode à la boue », « Le Cageot »… de Ponge). Quelques pistes – Dans un premier temps, cherchez ce qui fait qu’un texte en vers est poétique, pourquoi la contrainte du vers est génératrice de poésie. – Dans un deuxième temps, demandez-vous si les vers sont toujours poétiques, pourquoi les poètes du XIXe siècle ont renoncé aux vers. Montrez que certains textes en prose sont aussi poétiques. – Enfin, cherchez