Porsenna

LA NOTION DE REPUBLIQUE. Historiquement, il semblerait que ce soit le roi étrusque Porsenna qui ait mis fin à la domination des Tarquins. En effet, Porsenna, roi de Chiusi, prit la Cité mais il échoua dans le Latium. A la faveur de ces événements, les villes latines d’Aricie et de Tusculum prirent la tête de la ligue latine qui s’était ainsi constitué et affirmèrent leur indépendance à l’égard de Rome. Porsenna quitta celle-ci et la laissa aux mains de la classe dirigeante. Il faut en effet éviter

de Nicolas Poussin. Durant son séjour italien, Le Brun copie les antiques de Rome pour le chancelier Séguier, des tableaux du Guide, de Raphaël et la galerie Farnèse des Carrache. Il peint également plusieurs tableaux dont Mucius Scaevola devant Porsenna   , Horatius Coclès au pont Sublicius et une Allégorie du Tibre   . Après quatre années passées en Italie, le peintre quitte Rome à la fin de l'année 1645 et rejoint Paris en mars 1646 après un court séjour à Lyon. De retour à Paris, Le Brun

inhérent à toute communauté politique. Or comme nous le raconte Tite-Live dans l’Histoire Romaine, la violence est parfois un élément salvateur, un acte politique incomparable à tout autre. Ainsi lorsque Rome est assiégée par Tarquin le Superbe et Porsenna, un jeune patricien nommé Caius Mucius n’hésite pas à se glisser dans les rangs ennemis pour abattre le roi Etrusque. Arrêté, il pose sa main sur une torche tenue par un garde du roi et alors qu’elle se consume peu à peu, il apprend au roi le serment

société il y a les rois, qui jusqu'à l’époque ancienne, apparaissent à la tête de la puissance étrusque. Nous connaissons les noms de quelques uns d’entre eux parce qu'ils furent des protagonistes de célèbres événements avec les Romains : les célèbres Porsenna, Muzio Scevola et Clelia, mais même d'autres rois dont nous conservons le nom, surtout à travers les inscriptions funéraires. Mais dans toute l'Etrurie il n'y avait pas un seul roi, mais douze ; autant qu’il y avait de grandes villes étrusques (les

Livre1, Confessions, p38, Folio Classique [8] Livre1, Confessions, p42, Folio Classique * Scoeovola est un jeune Romain qui s’était puni en posant sa main droite sur un brasier, pour s’être trompé de victime lorsqu’il avait cru tuer le roi étrusque Porsenna. [9] Livre1, Confessions, p73, Folio Classique [10] Livre1, Confessions, p73, Folio Classique [11] Livre1, Confessions, p39, Folio Classique [12] Livre1, Confessions, p40, Folio Classique [13] La Transparence et l’obstacle, p111 [14] Magazine

exister. A la fin du règne de Tarquin Le Superbe, tout le monde connait Rome. Les « bouleversements » de 509. Ÿ La tradition et le changement politique : les rois étrusques ne se sont pas laissés faire : - avec l’épisode de Porsenna, personnage d’origine étrusque. Porsenna roule pour les rois étrusques, il ne demande plus le rétablissement de Tarquin le Superbe, mais personnage étrange, les étrusques sont actifs et nombreux. - 616-509 : il n’y a que Tarquin qui est expulsé, mais les familles étrusques

avaient en vue, quels buts ils ont poursuivi, y en a-t-il un à qui, en dehors du devoir de l’homme courageux et valeureux, se soient imposés les plaisirs, les richesses ou quoi que ce soit d’autre ? Quel motif a poussé Caius Mucius 9 à aller tuer Porsenna sans aucun espoir d’en réchapper ? Quelle force a maintenu Coclès 10 sur le pont contre les troupes des ennemis ? Et les Decius 11, le père et le fils, qui se sont lancés en sacrifiant leur vie au milieu des ennemis ? Quel but la retenue de C. Fabricius 12

furent obligés de manger leurs compagnons morts, nourriture plus cruelle que la faim même2. Sous le règne de Darius, la même année, les Pisistratides sont chassés d’Athènes, et les Tarquins de Rome. Hippias se jette dans les bras de Darius ; Porsenna prétend rétablir Tarquin : guerre en Grèce et en Italie. Carthage a déjà étendu ses conquêtes en Afrique, en Sardaigne, en Sicile. Crotone ruine Sybaris. Darius lui-même fait toujours la guerre. Repoussé en Scythie, plus heureux dans l’Inde,

Rien n'est plus connu que l'histoire d'Horatius Coclès et de Mucius Scevola. On sait que l'un contint l'ennemi jusqu'à ce que le pont à la tète duquel il le retenait fût rompu; que l'autre se brûla la main pour s'être trompé en voulant poignarder Porsenna. L'État, pour les récompenser, leur décerna à chacun deux arpents de terre. On connaît aussi l'histoire de Manlius Capitolinus. Il avait sauvé le Capitole des Gaulois qui l'assiégeaient : ceux qui avaient partagé avec lui les dangers de la défense

jumeaux Romulus et Remus par la louve (date légendaire de la fondation de Rome : 753 avant J.-C.) ; l’enlèvement des Sabines et la guerre qui s’ensuivit entre Rome et Albe avec la trahison de Mettus (753-715) ; la prise de Rome par le roi étrusque Porsenna, repoussé par Cocles, Scævola et Clélie (au tout début de la République en 507 avant J.-C.) ; la prise de Rome par les Gaulois avec l’épisode des oies du Capitole (390 avant J.-C.) ; la conjuration de Catilina pour s’emparer du pouvoir, déjouée