Positivisme Juridique

alors comme le fondateur de l’école « normativiste ». L’extrait de doctrine a étudier est tiré du livre Théorie pure du droit, paru aux éditions Dalloz en 1962 et traduit par Eisenmann Selon Kelsen le droit repose sur un ensemble de normes juridiques hiérarchisées, mais existe-t-il vraiment une norme fondamentale qui se trouverait en haut de la pyramide et qui règlerait elle-même la création du droit selon un principe de normes procédurières et d’unité? Après avoir démontré que le droit

la théorie du droit doit tendre à une véritable science, c’est-à-dire répondre de manière critique et méthodique à la connaissance exacte et approfondie du droit. C’est en ce sens qu’elle peut prétendre se définir comme théorie de la connaissance juridique. Son projet épistémologique vise ainsi à fonder une science à part entière, en ne se confondant pas avec les sciences causales ou sociologiques et ayant son objet et sa méthodologie propres. L’épistémologie est un aspect central de la doctrine kelsénienne

Dissertation « Le Droit et la Morale » Selon Raymond Carré de Malberg, juriste positiviste français, le juriste ne considère que le Droit en réfléchissant d'une problématique juridique. Il est donc un « homme de loi ». Mais ne faut-il pas envisager les circonstances sociales ou ethniques d'un problème en prenant appui sur les valeures morales ? La relation entre Droit et morale est une problématique qui se pose depuis des siècles. S'il existe un rapport entre les deux conceptions, il est

qu’il se soit manifesté de façon précoce dans l’histoire de l’humanité, sans cesser d’apparaître par la suite : il est « aussi manifeste aujourd’hui qu’il l’a été durant des millénaires ». 2) Ce qu’implique de refuser le droit naturel : le positivisme juridique Que se passe-t-il en effet si l’on refuse l’idée d’un droit « naturel » ? Il n’existe plus alors qu’un seul type de droit, le droit tel qu’il existe concrètement, tel qu’il est institué dans les différentes sociétés — le droit « positif »

MATIERES RECENTES A L’AUNE DE L’HISTOIRE. IL N’EST PAS ININTERESSANT DE SE PENCHER SUR LES CAUSES ET LES CIRCONSTANCES DE LEUR NAISSANCE, CAR ELLES ENTRETIENNENT DES RAPPORTS ETROITS AVEC LA CONCEPTION DU DROIT, LE STATUT EPISTEMOLOGIQUE DE LA SCIENCE JURIDIQUE ET LA METHODOLOGIE DES JURISTES. « Méphistophélès : […] arrêtez-vous aux mots ! et vous arriverez alors par la route la plus sûre au temple de la certitude. L’écolier : Cependant un mot doit toujours contenir une idée. Méphistophélès : Fort bien

que l’on appelle le positivisme juridique, incarné par les philosophies du droit de Kant et plus tard Kelsen : la norme positive est sa propre fin, au-delà d’elle il n’y a rien (c’est pour Kelsen par exemple ce qui motive la distinction fondamentale du droit et de la morale. Ce positivisme rejette le droit naturel, car toute norme prescrit ce qui doit être alors que la nature, ce n’est jamais que ce qui est, pas ce qui doit être[1]. Telle est le fondement du positivisme juridique qui va de paire avec

ASPECTS JURIDIQUES DE L’INTRODUCTION AU DROIT. 2. LES FONDEMENTS DU DROIT. COMMENTAIRE DU TEXTE DE HANS KELSEN : «  LA THEORIE PURE DU DROIT » Tout au long du 20e siècle, de nombreux théoriciens ont apporté leur propre conception du droit pour pouvoir trancher avec le mythe du droit naturel. Parmi eux, Hans Kelsen qui était un juriste Autrichien, né a Prague en 1881 sous l’empire Austro Hongrois, et décédé aux Etats Unis en 1973. Il a appartenu au mouvement du positivisme juridique, considéré

s’opposer à de telles règles. 2/ Les Doctrines Positivistes. Les doctrines positivistes ne se souviennent guère des origines des règles juridiques ou de la justice. Pour elle, seules comptent les règles juridiques applicable dans la/les société(s). Le seul Droit « valable » est le Droit positif. Plusieurs Droits positifs existent : a/ Le positivisme juridique : Dodin ou Bossuet sont des auteurs pour lesquels la volonté du souverain est seule source de Droit. Plus tard, Hegel explique que le

effet problème. ( cf arguments vus en cours) Mais à l’inverse on peut penser qu’il est aussi dangereux de réduire les lois à la morale : terrorisme de la vertu de Robespierre, morale= idéologie qui menace par son arbitraire ( d’où thèse du positivisme juridique où les Etats totalitaires restent justes d’un point de vue strictement légal); d’où la défense d’une claire séparation entre droit et morale, mais si un juge n’a pas à subsister sa morale à la loi, et doit juger des actes ( jugement de fait)et

qu’il se soit manifesté de façon précoce dans l’histoire de l’humanité, sans cesser d’apparaître par la suite : il est « aussi manifeste aujourd’hui qu’il l’a été durant des millénaires ». 2) Ce qu’implique de refuser le droit naturel : le positivisme juridique Que se passe-t-il en effet si l’on refuse l’idée d’un droit « naturel » ? Il n’existe plus alors qu’un seul type de droit, le droit tel qu’il existe concrètement, tel qu’il est institué dans les différentes sociétés — le droit « positif »