Post Toyotisme

courts * avec le moins d’efforts * en tenant compte de la qualité Le sociologue Alain Touraine distingue 3 phases dans l’évolution de l’organisation du travail : * l’ancienne organisation du travail * le taylorisme – fordisme * le post-taylorisme I – Phase A : l’ancienne organisation du travail Composée de l’artisanat et des petites entreprises. L’ouvrier était qualifié et était capable de transmettre son savoir-faire aux plus jeunes. Il avait une certaine liberté et les rapports

investissements mais par une hausse des dividendes versés aux actionnaires. I) Les NFOT et le toyotisme A) Les NFOT Les Nouvelles Formes d'Organisation du Travail (NFOT) désignent des organisations du travail mises en oeuvre dans les années 80 en France (et apparues parfois plus tôt), qui entendent rompre avec la logique du tayloro-fordisme devenue obsolète. La plus connue est le toyotisme mais d'autres méthodes, qui reposent sur des bases similaires, se développent à peu près au même

travail : * taylorisme (ou organisation scientifique du travai) : division horizontale et verticale du travail et spécialisation des travailleurs. * fordisme : taylorisme + travail à la chaîne + élévation des salaires des travailleurs. * toyotisme : production pilotée par la demande, responsabilisation et polyvalence des travailleurs (ce qui n'empêche pas la division du travail). Au début du XXème siècle, l'ingénieur américain Taylor souhaite organiser le travail de manière scientifique

de productivité : taylorisme et fordisme. La crise du modèle tayloro-fordiste. Les nouvelles formes d'organisation du travail : le toyotisme B. Évolution du monde du travail. 1. L'évolution des contrats de travail. 2. Les mutations du travail et des emplois. NOTIONS À CONNAÎTRE : - Organisation du travail : système (structure, agencement, organisation des postes) mis en place dans les unités de production pour améliorer la productivité des salariés. - Croissance : augmentation du volume de

tayloro-fordien (production de masse qui ne prend pas en compte la demande, pénibilité du travail importante pour les salariés…). Dans les années 1980, les grandes puissances industrielles et développées reprennent, avec quelques modifications, ce toyotisme, et créent ainsi les NFOT (Nouvelles Formes d’Organisation du Travail). Au cœur de ces NFOT réside le concept de flexibilité, intégré au processus productif dans le but d’améliorer la réactivité de la production. Dans un premier temps, nous verrons

Toyota | Fondateur | Enzo Ferrari ancien pilote de F1 ce servant de son prestige de pilote pour créer à lui seul un empire en ayant comme idées de créer des voitures citadines en restant sur un look sportif. | Taiichi Ohno père de l’ohnisme ou du toyotisme ayant réussi à construire son image de marque sur un moyen de production certes risqué mais efficace en créant ces voitures avec pour objectif 0 stocks. | Image de marque | Luxe (produit fait à la main), Rareté du produit (Production limité) |

à lui. 2) Les principes des N.F.O.T.  Les innovations en matière d’organisation du travail : Rotation des postes (rompre la monotonie) Élargissement des tâches (regroupement d’opérations) Enrichissement des tâches (augmenter l’intérêt des tâches pour l’ouvrier) Équipes semi-autonomes (travail collectif stimulant) 3) Un exemple de N.F.O.T. : Le toyotisme a Les principes du toyotisme Ce procédé naît au Japon dans les années 50 mais s’inspire des supermarchés américains et de l’enseignement de

travail parcellisé ne nécessitant aucune qualification. Un siècle plus tard, les méthodes ont changé. Elles reposent sur des postes de travail automatisés, techniquement plus complexes, sur des travailleurs mieux formés et des relations sociales, qui font appel au sens de la responsabilité. Problématique = En quoi ces nouvelles formes d’organisation du travail, dérivées du Toyotisme, sont- à l’opposé des méthodes tayloriennes et fordiennes ? Ont-elles contribuées à rendre le travail plus intéressant

parcellisé ne nécessitant aucune qualification. Un siècle plus tard, les méthodes ont changé. Elles reposent sur des postes de travail automatisés, techniquement plus complexes, sur des travailleurs mieux formés et des relations sociales, qui font appel au sens de la responsabilité. Problématique = En quoi ces nouvelles formes d’organisation du travail, dérivées du Toyotisme, sont- à l’opposé des méthodes tayloriennes et fordiennes ? Ont-elles contribuées à rendre le travail plus intéressant

financière, la fonction commerciale (part de marché, taux de croissance). La rupture de 1973 remet en cause ces approches classiques du management et provoque l’émergence d’un nouveau modèle : le toyotisme ou Ohnisme davantage centré sur les relations humaines et la technologie. I. DESCRIPTIF DU TOYOTISME 1. LA CHRONOLOGIE 1947-1950 : Transfert dans l’automobile du savoir-faire Toyota acquis dans le textile notamment la gestion simultanée de plusieurs machines par le salarié (autonomation). 1950