Postglossateurs

d’intellectuelle va apparaitre. Après les glossateurs, il y a les postglossateurs. Cette école va acquérir une grande notoriété car elle va mettre au point une méthode, appelé « scolastique », méthode fondé sur le raisonnement, la démonstration. Les glossateurs étudiés les textes mot à mot, ils faisaient une interprétation littéral, alors qu’avec les postglossateurs c’est plus riche. Désormais il y a des débats doctrinaux. L’objectif de ces postglossateurs, c’est de tirer le meilleur parti possible du droit romain

maitre et professeur Irnérius. Pour autant les méthodes d’enseignement du droit romain vont évoluer, on distingue deux grandes écoles : L’école des Glossateurs qui dominent l’étude du droit romain pendant le 12ème et 13ème siècle. L’école des Postglossateurs ou commentateurs. Pour autant l’intro du droit romain n’a pas rencontré la même uniformité en Europe et même en France le droit romain ne sera pas réceptionné de la même façon dans le nord et dans le sud de la France. A. L’école des glossateurs :

procédure, ou des sommes qui combinent résumé et explication d'une partie + ou – importante de la compilation. Les maitres Orléanais inaugurent une nouvelle méthode: celle du commentaire synthétique. Implique: désignation de ces juristes comme postglossateurs ou commentateurs. Cette méthode prospère en Italie, mos italicus (mot italien) et les juristes y ajoutent de nouvelles idées en utilisant le froit justinien. Interprétations créatrices. Les commentateurs ont développé des thérories nouvelles

d’établir sa supériorité. Les rois sont donc hostiles à l’étude du droit romain mais le mouvement est irréversible. L’enseignement du droit romain est interdit en France au XIIIème siècle. L’enseignement va se propager à l’Angleterre. b) Les postglossateurs : Nouvelle méthode par des maitres français qui vont renouveler l’étude du droit romain par une méthode : celle de la scolastique : faire un raisonnement logique et déductif fondé sur la rigueur de l’exposé et du vocabulaire. On abandonne l’explication

jurisconsultes, dont certains avaient étudié en | |Italie sous la direction des glossateurs de l'École de Bologne, contribuèrent par la force logique de leur | |enseignement à l'établissement et au développement de l'École française de Postglossateurs (v. Ernest Perrot, | |Précis élémentaire d'histoire du Droit public et privé, 1930, fasc. 1, p. 209 ; François Olivier-Martin, | |Histoire du droit français.., op. cit., n° 324, pp. 428-430 ; Paul Ourliac et Jean-Louis Gazzaniga, Histoire

Il commente les textes du droit romain et reconstitue leurs écrits à partir du Digeste tout en conservant le texte d’origine. Hugues Doneau (1527-1591), dernier prof à Bourges. Il fait la synthèse de ce droit B. L’école bartoliste Méthode des postglossateurs : confronter le droit romain à la pratique juridique. Du Moulin, est le 1er à utiliser le droit romain alors qu’il est pour la coutume. Jean Donnat (1625-1695), va élaborer un ordre hiérarchique in Les lois civiles dans leur ordre naturel (1689-1694)

l’un des recueils des compilations de Justinien. La doctrine (Bartole et Balde) et notamment l’école de Bologne avec les glosateurs vont permettre au droit romain de renaître. Les glosateurs sont des commentateurs des textes du digeste. Les postglossateurs vont ensuite chercher des théories générales du droit en cherchant a dégager par leur commentaire des solutions intemporelles et faire du droit romain un droit intemporel qui permet de s’adapter a tout temps et toute situation juridique. Ils vont

des seigneurs locaux, minimisant l’emprise de ceux-ci. Enfin, dans les régions connaissant ce régime, la renaissance du droit romain permet la rédaction des coutumes, ce qui favorise la romanisation de ces régions. b) Les commentateurs ou « postglossateurs » Vers 1230, une nouvelle université s’ouvre à Orléans. Elle est spécialisée dans l’enseignement du droit romain. L’université d’Orléans et la décrétale super speculam : En 1219, le pape Honorius III prend une décrétale (décision papale)

visibles plus de 700 coutumes locales. A la renaissance on voit le corpus forius civis apparaitre. Il rassemble de nombreuses règles et va être étudié dans l’ensemble des universités. Les glossateurs (analyse des textes), notamment Arccus, et les postglossateurs, tentent de retrouver le droit romain originel. Dans tous les pays européens s’est progressivement dégagé un fond juridique commun, fondé sur le corpus forius civis. Il s’opère une rupture entre le droit savant (fondé sur le droit romain), et

siècle le droit romain s’est imposé comme jus commune de l’empire, un droit commun et une théorie générale du droit. Cela a permis au juriste allemand de suivre une démarche juridique tout en suivant les droits plus locaux. Le droit romain des postglossateurs est ainsi adapté à une époque nouvelle. C’est l’école d’Usus modernus pandectorum. Charles Quint adopte en 1532, et au 17e la philosophie des lumières atteint l’Allemagne. Le mouvement a été porté par Pufendorf, Thomasius et C. Wolff. Cela a marqué