Postmodernité

résister à l’attraction des passions et des plaisirs, en particulier d’ordre sensuel, quand ils deviennent excessifs. » Maîtrise et satisfaction des désirs      Que nous conseille l'opinion quant à la conduite à tenir vis-à-vis du désir ? La postmodernité flatte la recherche du plaisir. Nous sommes largement encouragés de donner satisfaction à tous nos désirs. "Vivre ses désirs" est dans le monde actuel une formule publicitaire assez banale. Nos mœurs n'ont pas une forme répressive, ils seraient

sociaux afin de défendre des valeurs davantage qualitatives, des valeurs post-matérialistes. En effet, si le matérialisme historique de Marx nous permet de penser les révolutions comme un certain moteur de l’histoire moderne, l’avènement de la postmodernité donne un tout autre aspect à l’action collective. Cette idée est défendue notamment par Inglehart en 1977 dans The silent revolution, il montre que les années 1960 s’accompagnent d’une transformation radicale des logiques de l’action collective

constitue une rupture qui se traduit par la remise en cause du prma de la raison corrélativement induit par la perte de confiance dans la science. De là, l'accent des mis sur le désordre, la complexité, lé détermination et le relativisme, la postmodernité serait l'antithèse de la société moderne. Dans cette conception, la rationalisation du dispositif procède de la judiciarisation du D Elle serait aussi assuée par une remise en ordre du D avec le développement de la codification. La rationalisation

qui est la solitude a amené les sociologues à parler de « l’émergence d’un néo-tribalisme postmoderne. » 4 . L’homme 2 3 Badot O., Cova B., (1992) Le néo-marketing, p. 23 Maffesoli M. (2003) Notes sur la postmodernité. Le lieu fait lien, p. 95 4 Maffesoli M. (2003), Notes sur la postmodernité. Le lieu fait lien, p.33 9 Comment les marques créent un lien avec la tribu visée Mémoire de licence cherche donc à retrouver aujourd’hui cette première forme sociale qu’il a connu : la tribu,

précarité sociale qui gagne les pays industrialisés, de la misère qui croît en Afrique ou ailleurs – rien dans le négatif de l’Histoire qui puisse dialectiquement produire du positif. Le sens de l’Histoire nous est à nouveau caché, chiffré. Notre postmodernité est une tragédie, qui comme toute tragédie contient sa part de farce et de bouffonnerie – c’est Bush s’étouffant dans ses bredsels, ou Berlusconi sculptant sa stature d’homme d’Etat à l’aide de liftings et de séances de solarium14. Quel est le

prise de hauteur considérable. Ensuite, parce que les perspectives des auteurs sont nettement différenciées. Tocqueville est le chroniqueur à la fois objectif et méfiant du monde qui vient, Muray est le contempteur impitoyable et hautain d’une postmodernité folle de sa propre perfection. Et si tous les deux développent des approches critiques, ce n’est pas le cas de Fukuyama, qui consacre toute son énergie à vanter les mérites du « nouvel ordre mondial ». Les candidats se sont donc retrouvés face

ethniques, religieuses (les chrétiens, les musulmans, etc.) , identitaires (la communauté gay) ou même d’une activité ou d’un produit (Burton et le snowboard par exemple). L’essor de cette stratégie peut s’expliquer par les conséquences de la postmodernité (dissolution des liens sociaux, montée de l’individualisme), il répond à un besoin de recomposition sociale. Il se base donc sur le partage de valeurs, d’images, sur un « ethnoscape » (APPADURAI, 2001, 90). Le marketing communautaire est donc lié

|Esprit fumiste, carnavalesque |Jarry | |Surréalisme |Humour noir, nihiliste |Tzara, Breton | |Postmodernité |Eclatement des tendances : | | | |Jeux de langage |Oulipo

organisation, animation et pilotage des collectivités territoriales, Edition du Papyrus. Isaac M. (1987), « Le stade du miroir ou les territoires en promotion », in Avis de Recherche, n° 9, avr.-mai-juin. Javeau C. (2007), Les paradoxes de la postmodernité, Vendôme, Coll. « L’interrogation philosophique », PUF. Joseph I. (1984), Le passant considérable : essai sur la dispersion de l’espace public, Paris, Librairie des Méridiens. Joye J.-F. (2002), L’action économique territoriale, outils juridiques

première consiste à tenter de desserrer le poids des contraintes techniques, économiques et fonctionnelles en commençant par mettre en doute leur nécessité. C’est ainsi que l’architecte Léon Krier, à la pointe du combat contre les modernités ou postmodernités outrancières, explique, avec des arguments qui méritent considération, qu’il est faux de croire que la construction artisanale des bâtiments serait nécessairement plus onéreuse et moins opérationnelle que la construction industrielle. Le surcoût