Potlatch

de réciprocité et pas dans une relation unidirectionnelle fermée. Le pouvoir s’inscrit dans une asymétrie des ressources dont disposent les différents acteurs. Cette asymétrie peut se mesurer à l’importance de l’avantage qui est obtenu. Ex : le potlatch. C’est l échange de cadeaux, ce qui règle le problème de la domination. Si on veut affirmer la domination, il faut offrir des cadeaux toujours plus beaux. Et on ne gagne que quand l’autre abandonne la surenchère. Donner c’est manifester sa supériorité

cérémonie de dons dans tribus Nord Américaine. Cette cérémonie, c’est le Potlatch. Cérémonie au cours de laquelle deux tribus s’affrontent par le don : on va donner plus que ce qu’on a reçu la fois précédente. Idée : en donnant plus, on impressionnera la tribu adverse, on imposera son autorité, on pourra assujettir l’autre tribu. Ce n’est pas un échange entre deux hommes mais entre des tribus ( tout le clan est mobilisé. Dans le Potlatch, il faut donner (il est donc coercitif), sinon le chef perd son

l’économie. Jusqu’à présent, l’économie a toujours privilégié la rareté comme moteur de la production et de l’inventivité humaine. Ayant lu l’Essai sur le don de Marcel Mauss, qui montre l’importance de la dépense somptuaire, voire à perte (le potlatch), Bataille veut fonder l’économie sur l’excès. Il faut produire trop pour gaspiller le plus possible. La vie est gaspillage. {Économie - Gaspillage} « La séduction est partout, subrepticement ou ouvertement. » Jean BAUDRILLARD (1929-2007)

dans la différence de la face et de la façade une opposition : « C’est vraiment la “face”, c’est le masque de danse, le droit d’incarner un esprit, de porter un blason, un totem, c’est vraiment la persona, qui sont ainsi mis en jeu, qu’on perd au potlatch » [Mauss, 1950, p. 2066]. De même dans l’interaction goffmanienne, « l’attachement à une certaine face ainsi que le risque de se trahir ou d’être démasqué expliquent en partie pourquoi tout contact avec les autres est ressenti comme un engagement

il les doit (chez Molière : Sganarelle, Charlotte et Mathurine, la Statue, M. Dimanche, Elvire, etc.). Ici, il rembourse sa dette à fonds perdus si l’on peut dire. Il est donc devenu un homme « honnête ». Étrange Don Juan qui a perdu l’esprit du potlatch (voir Dom Juan, même collection, p. 155) pour obéir à de nouvelles valeurs où n’entrent ni rivalité ni désir mais seulement un esprit d’équité et de probité. Quelle métamorphose ! Remarque : on peut signaler que l’auteur Nikolaus Lenau a créé

1. Des observation de Malinowski et de boas (fin XIXème début Xxème) ... Boas: anthropologue américain qui étudie les indiens d’Amérique du Nord Malinowski: Polonais qui émigre en Angleterre qui étudie les Mélanésiens. Boas(1858-1942): le potlatch chez les indiens d'Amérique du Nord (se défaire du plus de richesse possible) →Montrer nous vallons plus que nos biens matériels. Plus je donne, plus je gagne en prestige. Une compétition pour le prestige. Malinowski (1884-1942 ''les Argonautes

Lewis H. Morgan (1818-1881) et Franz Boas (18581942), fondateurs de l'anthropologie moderne américaine. Rq : apport surtout de Boas du pont de vue de la méthode; enquête de terrain, observation directe (on lui doit la description de la pratique du potlatch des Indiens Kwakiutl de la Colombie Britannique. Il a aussi énoncé pour la première fois le principe de la relativité des cultures face au positivisme ambiant d'alors. • Parmi les fondateurs de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème siècle

reliés par un canal dans lequel circulent des messages. 1 MAUSS M. : Essai sur le don, Sociologie et anthropologie, PUF 1950. NB : Ce phénomène d'escalade a été observé par de nombreux ethnologues, notamment par Franz Boas sous l'appellation de potlatch dans des tribus du nord-ouest américain, par Bronislaw Malinowski sous le nom de kula en Polynésie et même en Afrique du Nord, entre villages kabyles, par Germaine Tillon. 2 SHANNON Claude, WEAWER Warren – Théorie mathématique de la communication

succès, en 1923-1924 dans « l'année sociologique » il montre que le don est une forme essentiel d'échanges dans les sociétés archaïque (donner, recevoir, rendre). Pour MAUSS c'est de savoir pourquoi on est obliger de rendre quand on fait un don ? LE POTLATCH est décrit par F BOAS => pratique des indiens aux USA , c'est à la fois une compétition et un échange de don très codifié (don agnostique) l'année se coupe en deux saisons (été et hiver) il y' a des fêtes et lors de ses fêtes le chef d'un clan doit

du temps de travail est consacré à la mission pour laquelle ils sont payés 20% du temps de travail est dédié à des recherches personnelles. On est dans la logique du salaire d’efficience (George Akerlof au début des années 80) comme variante du potlatch (don contre don) analysé par Marcel Mauss : les entreprises payent leurs salariés au-dessus du prix du marché parce qu’elles savent que les salariés feront des efforts supplémentaires pour les remercier de leur générosité. Le temps que Google donne