Pour Ou Contre La Polygamie

les humilie ». 2- Faire de la tutelle (Wilaya) un droit de la femme majeure, qu’elle exerce selon son choix et ses intérêts, et ce, en vertu d’une lecture d’un verset coranique selon laquelle la femme ne saurait être obligée à contracter un mariage contre son gré: «Ne les empêchez pas de renouer les liens de mariage avec leurs maris si les deux époux conviennent de ce qu’ils croient juste. La femme peut, toute fois, mandater de son plein gré à cet effet, son père ou l'un de ses proches. 3- Assurer

œcuménique, se réclamera de forger une opposition farouche à l’éclosion malveillante du libéralisme théologique. En tant qu’idéologie linéaire et puriste, elle maintiendra ses adeptes sur le qui-vive, engagés et prêts en permanence à brandir les armes contre les empires montants du rationalisme, du pluralisme et du relativisme. En effet, considéré par plusieurs comme antinomie à la pensée des Lumières, on présumera que le fondamentalisme, en tant que forme politique archaïque, s’objecte à la modernité

et jouent un rôle important. Elles peuvent ainsi hériter de terres, gérer des fiefs lorsque leur mari est absent et saisir des tribunaux Jusqu'au IXe siècle, le mariage est une affaire de droit privé et il n'est pas rare de constater acceptée la polygamie. C'est sous l'impulsion de Louis Ier le Pieux (roi de 814 à 840) que les monarques francs se convertissent à la monogamie, par soucis religieux et pour s'opposer aux coutumes des Barbares. Au XIe siècle, la réforme grégorienne met fin à la clérogamie

Chaque personne a le droit de choisir librement son conjoint. Il existe cependant des restrictions légales mais limitées : cas d’inceste. En revanche, il ne saurait exister des atteintes privées à cette liberté et la jurisprudence s’attache à lutter contre les pressions qui pourraient être exercées à l’encontre d’une personne dans le but d’entraver sa liberté de choisir son conjoint. Deux exemples : ← Arrêt rendu par la Chambre Social le 10 juin 1982 : la Cour de cassation a décidé qu’un

il n’est possible d’obliger les femmes à se conformer à un type de personnalité particulier(…) sans faire violence à l’individualité de bien des hommes » p 344. « Aujourd’hui, grâce aux procédés anticonceptionnels, aucune femme ne devrait être mère contre son gré » p°344. « Abolir la distinction entre la personnalité type des hommes et celle des femmes, c’est, dans une certaine mesure, supprimer toute expression d’un type de personnalité jadis considéré comme exclusivement féminin ou exclusivement

Plaidoyer contre la peine de mot yasmine attia1 Je pense donc j’abolis Il s’agit d’une tragique histoire . c’est l’histoire de Maher Manai jeune tunisien condamné à mort pour un meurtre qu’il n’a probablement pas commis. Le jeune Maher Manaï est venu du Kef, ville du nord ouest de la Tunisie, pour travailler dans les chantiers à Sfax. Il avait à l’époque 19 ans. Une blessure au bras l’avait contraint d'arrêter le travail pendant quelques temps. Il passait ses après-midi dans un café où

de la femme qui s'unisse pour perpétuer leur espèce, pour s'aider par des secours mutuels, à porter le poids de la vie, et pour partager leur commune destiné >>, la vision de Portalis est donc la continuité de l'espèce, et cet argument sera utilisé contre le mariage pour tous. Notre droit admet le mariage des vieillards, et même le mariage in extremis soit prêt de la mort, mais seul le consentement doit exister au moment de la formation du mariage, et doit être intègre : soit qui n'est pas affecté

encourageant! Chez les juifs, le divorce et la répudiation sont permis mais il est mieux de les éviter, l'avortement est autorisé seulement et seulement si il met la vie de la mère en danger ou si elle ne peut pas assumer son enfant, la contraception et la polygamie sont interdites. La religion judaïque demande également à l'homme juif de prier chaque matin et cette phrase fait partie de la prière en question : "Sois béni, Seigneur notre Dieu, Roi de l'Univers, qui ne m'as pas fait femme." Dans les trois

applique le droit commun des obligations concernant la solidarité (articles 234 et 236 du code des obligations civiles et commerciales) avec notamment ses deux effets principaux : droit de poursuite du créancier contre l’un quelconque des débiteurs, droit de recours ensuite de l’époux qui a payé contre l’autre. Par ailleurs dans le cadre d’un mariage polygamique, la solidarité peut être source de difficulté et d’angoisse pour le mari. Chaque épouse engageant séparément le mari (commun), ce dernier pourra

juger et à l’occasion, de les condamner. Cependant, les défenseurs de la tolérance musèlent les individus puisqu’ils parlent d’irrespect si quelqu’un cherche à dénoncer les travers réels d’autres usages comme : inégalités des sexes, l’excision, la polygamie… A Finkielkraut use de l’antiphrase ironique lorsqu’il écrit : «  l’amour du prochain commande expressément le respect de ces coutumes. Le serf doit pouvoir bénéficier du knout : ce serait mutiler son être, atteindre à sa dignité d’homme, bref