Pourquoi Désirons Nous

Résumé: Il y a ici deux éléments qu'il faut prendre en compte : le fait d'être heureux, qu'est ce que cela signifie ? Mais également l'attente, le bonheur n'est pas inné, pourquoi ? Que faut-il réaliser pour l'atteindre ? Quels sont les obstacles qui se présentent ? Mais surtout et avant tout qu'est-ce que le bonheur ? C'est le problème de l'attente passive, ou de l'attente active. Etre heureux signifie toujours pour chacun un certain travail sur soi, sur sa vie, le bonheur ne tombe jamais du ciel

sentiments, affections, affects). En effet, tous les sentiments n’existent que parce que nous désirons certaines choses : le désir divise le monde en choses à rechercher et choses à fuir, c’est-à-dire en bon et en mauvais. Toutes les émotions découlent de ce partage primitif : si nous sommes tristes, c’est que nous obtenons une chose que nous ne désirons pas ou que nous n’obtenons pas une chose que nous désirons ; si nous sommes joyeux, c’est pour les raisons inverses ; et il en va de même pour toutes

désir impose sa loi face à la volonté de l’Homme et le guide dans ses actions, il perd alors sa dignité et sa liberté 2. C’est le désir qui influence la valeur de l’objet: « Nous ne désirons aucune chose parce que nous la jugeons bonne ; mais, au contraire, nous jugeons qu'une chose est bonne parce que nous la désirons » Spinoza 3. L’homme en soumettant sa raison à ses désirs, perd sa liberté et devient dépendant; nne dépendance qui peut lui nuire: La cigarette, les jeux d’argent, etc. C- Désirer

biologiques. Dans cette première étape vers la conscience de soi, l'homme n'a plus conscience que de l'objet de ses besoins, il le connaît, le désire, il analyse les sensations qui le tiraillent sommeil, soif ou faim comme le ferait un animal. C'est pourquoi selon Hegel : Ce Moi naturel, fonction de l'objet naturel, ne pourra se révéler à lui même qu'en tant que sentiment de soi». Nous pouvons donc en conclure que la connaissance préalable de l'objet nécessaire aux besoins biologiques ne permet pas une

l'impossible ? Comment en effet concevoir que l'on puisse désirer ce que par définition l'on n'obtiendra jamais, comment ne pas voir de l'absurdité dans une vie qui, elle-même et d'elle-même, se voue à la souffrance de l'insatisfaction ? Peut-être alors ne désirons-nous jamais l'impossible comme impossible : la contradiction entre nos désirs ne nous apparaîtrait justement pas comme telle, en sorte qu'il suffirait à la raison de la rendre manifeste pour nous détourner de l'absurdité. À moins toutefois que la

nouvelle définition du bonheur, qui, contrairement à la pensée des philosophes antique, ne peut être durable. Ainsi, selon Hobbes, l'homme est en quête d'une succession de désirs ininterrompus, néanmoins nécessaire pour éprouver du plaisir car nous désirons toujours ce que nous ne possédons pas. Nous pouvons alors nous demander comment l'homme peut-il atteindre le bonheur en étant contraint de parvenir à un enchaînement de désirs tout au long de sa vie. Nous étudierons ce texte en deux parties, tout

est atteint. Seulement, le bonheur ne peut pas être atteint même si l’Homme aspire à dire le contraire c’est pourquoi il « peut se passer d’être heureux ». Pour développer une conséquence, l’auteur introduit la conjonction de subordination « si ». « Si » est présent pour donner une autre solution à la découverte du bonheur, en donnant l’espoir comme second recours. C’est pourquoi, comme justification à sa thèse, Rousseau utilise l’espoir pour l’appuyer. Quand un homme décide de ne pas être

pas de vices chez l’homme. Ce qui est à l’origine de toutes les valeurs chez Spinoza c’est le désir : nous décrétons que les choses sont bonnes parce que nous les désirons, c’est donc le désir qui devient le critère du bon et du mauvais. Le bien et le mal ne sont pas des notions qui viennent contraindre le désir. Osons dire que nous désirons la bonté, la justice, la paix… Dilemme : Spinoza a surement raison de réhabiliter le désir, de nous sortir de la culpabilité qui freine nos élans mais cela signifie-t-il

pour être heureux ? Pourquoi révisons-nous le bac ? Pour obtenir le bac. Pourquoi voulons-nous le bac ? Pour faire des études supérieures. Pourquoi voulons-nous faire des études supérieures ? Pour avoir un métier intéressant avec un bon salaire. Pourquoi voulons-nous un métier intéressant et un bon salaire ? Pour être heureux. Et pourquoi voulons nous être heureux ? Pour être heureux. Le bonheur, comme état de satisfaction durable

l'instant. Le problème poser, nous renvoi à plusieurs choses tout d'abord désirer l'impossible est-ce possible sans souffrir ? Sans qu'il y ait des répercutions ? Et à quoi ce désir est-il dû ? Pourquoi désirons-nous l'impossible ? Pour répondre à ces différents problèmes, nous verrons tout d'abord pourquoi ce désir d'impossible, est-il normal et à quoi il est dû. Par la suite nous verrons à cause de quoi nous ne pouvons pas contrôler ce désir de l'impossible et enfin nous nous intéresserons à l'absurde