Pourquoi Lire Une Autobiographie

était habituellement en butte aux sarcasmes de nos amis. Cependant je l'avais pris en affection, moi: plusieurs traits de ressemblance avaient établi un attrait mutuel entre nous. L'attirance est mutuelle. Mais, l'Étrange Histoire est moins une autobiographie déguisée qu'une sorte d'auto-analyse au moyen du personnage. Emprunter à la tradition juive ou au vocabulaire de la plaisanterie le mot Schlemihl et évoquer; à travers lui, grâce à lui, la substance de sa propre vie, c'est l'occasion d'une révélation

Carnets ....................................................................................................................96 Prise de note ..........................................................................................................100 Lire d’un autre point de vue ..................................................................................104 Stratégies de lecture ..............................................................................................106 Stratégies de représentation

provenant de diverses autobiographie, romans ou dépositions judiciaires pour étayer sa thèse. Nous allons dʼabord rappeler les différents témoignages avant de sʼintéresser à la destruction identitaire opérée par le camp de concentration, puis ensuite nous étudierons les mécanismes de survie possible. Les trois témoignages Les trois témoignages se présentent en suivant la même structure établie par Michael Pollak. Tout dʼabord, le chercheur explique le cadre des entretiens : pourquoi, où, quand et comment

tantôt avec le public, justifie sa manière. Il dit chercher à rendre la vie par tous les moyens (grossièretés, drôleries, transpositions, style télégraphique, exclamations, points de suspension, pulvérisation de la grammaire académique). Il explique pourquoi le public accueille ses livres que la critique récuse. Cependant, dans certains passages de l’oeuvre la petite musique célinienne semble tourner à vide. C’est que son objet n'en vaut pas la peine, que l'émotion initiale est trop strictement individuelle

des plus pertinents. b) l’auteur Très courte biographie de l’auteur, les élèves ne doivent pas en prendre note. Il s’agit simplement de comprendre que Grimbert n’est pas l’homme d’un seul bouquin. De plus, vu que nous sommes face à une autobiographie (aussi particulière soit-elle), il intéressant d’en connaître un peu plus sur l’auteur. Philippe Grimbert, né à Paris en 1948, est un écrivain et psychanalyste. Après des études de psychologie (à Nanterre en mai 1968), Philippe Grimbert a passé

des femmes dans les années 1550. Blanchemain sous-entend que l’auteure fut influencée par les hommes qui l’ont prétendument entourée, composant peut-être sous leur dictée de « brûlants sonnets » qu’il faudrait attribuer davantage à Scève, Magny, pourquoi pas Rubys, plutôt qu’à elle-même. « Les positions de Blanchemain sont doublement négatives voire flétrissantes. Premier constat : celui de l’immoralité nécessaire à l’écriture et deuxième constat, dépossession de la qualité d’auteur là où il y a

relief ; dont le caractère semble donc déterminant dans le devenir de la future Madame Bovary ; héroïne insatisfaite, qui aspirera à une vie romanesque, éloignée de la médiocrité de son existence… jusqu’à se donner la mort. Plan semi-rédigé  Lire et compléter I – Une situation narrative insolite  Une entrée in média res Un narrateur personnage témoin au statut ambigu : le passage s’ouvre sur une occurrence de la première personne du pluriel « nous », qui s’effacera par la suite, dès la quatrième

complètent (comme les fresques d’Herculanum, qui sont indépendantes l’une de l’autre). Le titre est à considérer avec un « ? ». • Rapport à la mémoire - p 35 : « Aimer la religieuse sous la forme d’une actrice […] Et Sylvie que j’aimais tant, pourquoi l’ai-je oublié depuis trois ans » C’est la conscience de l’oubli qui lui permet de se rappeler de son oubli. Donc l’oubli n’existe pas. Il ne sert qu’à se rappeler. A travers la mémoire, tel qu’elle est éprouvée, c’est quelque chose de continu.

textes officiels. Admettons qu’Un roi appartient à notre littérature contemporaine en raison du temps qui a été nécessaire à sa reconnaissance : qu’est-ce à dire ? Cela nous impose d’abord de réfléchir au contexte de sa publication pour comprendre pourquoi cette « chronique » n’a pas rencontré chez ses contemporains un accueil favorable : trop « moderne » ou pas assez « moderne » — comment la situer en son temps ? Il faudra alors nous tourner vers l’histoire que nous raconte ce roman, et nous demander

CORRECTION DU COMMENTAIRE I - Pistes et analyses en vrac Narrateur interne : attention, il ne s’agit pas d’O. Adam. C’est un roman autobiographique, c’est-à-dire que le narrateur raconte sa propre vie, simplement, rédige son autobiographie, qui est donc une autobiographie fictive (à ne pas confondre avec l’autofiction où l’auteur raconte sa vie, où il est lui-même narrateur et personnage de son livre, mais où la vie qu’il nous raconte est en fait totalement ou en partie inventée). Incipit, donc