Pourquoi Respecter Autrui

met au premier plan le principe de ne pas nuire à autrui, de ne pas lui porter préjudice et rejoint, dans leurs grandes lignes, les positions libérales et libertariennes. La vie, la mort, l’Etat, plonge alors cette éthique dans le domaine de la bioéthique : l’euthanasie, la gestation pour autrui, le clonage, l’assistance médicale à la procréation, etc., est-ce des pratiques qui nuisent à autrui ? Si la réponse est affirmative, on comprend pourquoi l’encadrement coercitif est justifié, alors que si

plus souvent donc, nous semblons désirer la vérité pour ce qu'elle nous permet : assurer sur autrui la supériorité de notre volonté. Mais est-ce bien ici la connaissance de la vérité comme telle qui nous donne du pouvoir ? En d'autres termes : quand nous cherchons la vérité pour le pouvoir qu'elle procure, est-ce encore de vérité qu'il s'agit ? Quand nous nous préoccupons uniquement de notre pouvoir sur autrui, et qu'ainsi nous asservissons la vérité à nos désirs, peut-on encore parler de connaissance

je développerai les deux aspects suivants : la détente et le respect des autres. Tout d’abord, des personnes de tous les âges écoutent leur baladeur pour se divertir. Nous n’avons qu’à regarder autour de nous pour constater que la plupart des gens en portent un. Prenez par exemple, un passager du transport en commun, le RTC, combien de citoyens s’affichent avec des écouteurs? Autant de jeunes que de personnes plus âgées, pourquoi? Pour se divertir. On fait de l’exercice physique comme la marche

principalement vers autrui. Ainsi, alors que nous avons les mêmes désirs, les mêmes envies et les mêmes ambitions, l’amour propre de chacun nous fait vouloir le mal autrui. Au départ, favorisée par la faiblesse ou l’absence des lois, cette violence débridée définit un état de nature, qui comme le montre Hobbes dans Léviathan, porte en lui l’exigence de recourir aux moyens les plus extrêmes pour la conservation de soi. Plaute et Hobbes avaient résumé cette envie continuelle de faire du mal à autrui par « Homos

la morale. Notre nature nous invite non pas à accomplir nos devoir mais... 3175 Mots13 Pages Peut-on être plus ou moins libre ? l’usage de son libre-arbitre. Cependant être libre est-ce vraiment la simple capacité d’action ou est-ce comprendre pourquoi on agit ? Evidemment il faut agir en fonction du bien. Il faut s’engager dans nos actions et dans nos choix selon Descartes. Si on est indifférent et qu’on fait des choix « par défaut »... 1670 Mots7 Pages Commentaire sur kant, métaphysique des

importance? Je veux ce livre; pourquoi devrais-je m'en faire pour eux? » L'argument disant que ce serait un mal est supposé lui donner une raison de ne pas le faire. Mais si quelqu'un ne se soucie tout simplement pas d'autrui, quelle raison aurait-il de s'interdire de faire l'une quelconque de ces choses dont on pense ordinairement qu'elles sont mauvaises, s'il peut s'en tirer sans se faire prendre : quelle raison aurait-il de ne pas tuer, voler, mentir ou blesser autrui? S'il peut avoir ce qu'il veut

petits blancs » aux Etats-Unis, mais aussi la masse populaire de l'électorat du FN), c'est-à-dire dans les couches sociales qui ont objectivement (peu importe que ce soit ou non fondé) les meilleures raisons de se croire mena­cées. On comprend ainsi pourquoi les mouvements politiques ra­cistes sont des mouvements violents, mais aussi populaires, voire populistes. Pour revenir à ce que je disais plus haut, il semble clair qu'opposer, comme on a tendance à le faire aujourd'hui, pour des raisons essentiellement

des chaussures qui ne m’appartiennent pas, je ne suis pas en conformité avec mes lois puisque je ne souhaite pas qu’on vole mes propres biens. La règle établie ici est la suivante : si je ne veux pas me faire voler, il va de soi que je ne vole pas autrui. Il s’agit ici d’un impératif hypothétique puisque je prends les moyens qu’il faut afin d’éviter les conséquences. À ce point, Kant se demande s’il y a un impératif qui ne considère pas les conséquences mais plutôt les intentions et il formule un

traduire toiutes les représentations ou le ressenti d'un sujet `D'un autre côté, puisque communiquer met en relation deux sujets, un problème moral se pose... Parler n'a de sens que pour celui qui se sent écouté,alors comment ne pas parler „pour“ autrui au risque même de passer sous silence ce que ce dernier ne voudrait pas entendre ? Bref, si le language imposait des limitations, on ne pourrait dés lors plus lui attribuer aucune vocation absolue. Le language nous permet-il, tel un outil, de

I – La distinction de la règle de droit et des autres règles (morales ou religieuses) La règle de droit emprunte certains traits aux autres règles (§ I). Par contre, elle s’en distingue par la sanction susceptible de s’appliquer en cas de non-respect (§ II). § I – Les traits communs à toutes les règles La règle de droit a pour objet d’organiser la vie en société et les relations entre les membres qui la composent, dans le but d’assurer le bien de tous (le bien social). La règle de droit