Pouvons Nous Apprendre Quelque Chose De Nos Erreurs

Par définition, apprendre à se connaitre serait donc un désir. Cette difficulté, Aristote l’attribue à la subjectivité de notre conscience. Il propose alors, dans un deuxième temps, une solution à notre subjectivité, qui serait de se tourner vers son ami pour se regarder-soi, pour parvenir à se voir. Aristote montre enfin qu’un individu qui se suffit a lui-meme ne pourra pas se connaitre tout seul, ce qui traduit de la nécessité de se tourner vers un ami pour s’accomplir, apprendre a se connaitre

mauvaise expérience vaut mieux qu’un bon conseil » (Paul Valéry) Selon Paul Valéry, une mauvaise expérience vaut mieux qu’un bon conseil. Certains seront d’accord sur cette confirmation, d’autres le seront un peu moins voire même pas du tout. Pouvons-nous dire qu’une mauvaise expérience vaut mieux qu’un bon conseil ou inversement ? Pourtant un bon conseil est toujours bon à prendre. Peut-on vraiment comparer une expérience à un conseil ? Nous allons donc nous pencher sur ces questions afin de

de ses règles de vie en société. Cette vie en communauté est essentielle. Nous avons des besoins semblables mais nous avons besoin des autres pour les satisfaire comme l'a dit Aristote. Nous avons donc besoin des autres pour nous construire et apprendre à nous connaître. Le rôle d'autrui a un rôle important : le regard extérieur, le jugement subjectif, le dialogue et l'amitié nous aide à nous construire pour mieux vivre en société. L'amitié est importante pour se construire comme l'a dit George

qu'apprendre ? Introduction "Philosopher, c'est apprendre à mourir" nous dit Montaigne. Plus largement, on serait en droit de se demander si la philosophie dans son ensemble n'a pas trait à l' "apprendre" tout court. Que serait-ce alors qu'apprendre ? Est-il possible de répondre à la question de manière univoque, tant il est vrai que le terme paraît renvoyer à une pluralité de domaines, et qu'apprendre une leçon, apprendre à lire ou apprendre à aimer sont des expressions qui paraissent renvoyer

recherche de la vérité implique une certaine modestie de la part de l’Homme car il faut qu’il accepte le fait de n’être qu’un ignorant face aux choses qui l’entourent. Il lui faut tout apprendre, tout découvrir par lui même pour pouvoir être certain de détenir la vérité car si son savoir acquis comporte une faille, une erreur, si une des leçons qu’il s’est appropriée comme vraie sans la remettre en doute est erronée, tout son raisonnement risque de n’être qu’illusion, et ce, sans même qu’il en ait conscience

par soi ou par autrui. Dès lors, on comprend l’alternative guide ou témoin, car on peut associer la conscience au guide, c'est-à-dire à une personne ou à un objet qui nous sert de repère intellectuellement, politiquement ou moralement. Mais nous pouvons aussi l’associer au témoin ou en d’autres termes, au témoignage d’un événement que nous avons vécu volontairement ou involontairement qui nous a appris une ou plusieurs choses. Dès lors, il semble légitime de se demander si le guide est la seule façon

compréhension et son interprétation est dépendante de nous même. Notre conscience nous relie à notre entourage, elle est donc la seule façon d'accéder à la réalité. La prise de conscience est l'idée de changement, de modification , l'apparition de quelque chose de nouveau ; Cela signifie que la conscience accède à la réalité d’un événement. Cependant contrairement à l'animal, la conscience nous empêche de vivre dans l'immédiateté, en effet selon Kant, on ne peut pas atteindre la réalité des choses en

l'Homme de regarder quelque chose qu'il peut voir dans le réel ? L'artiste ne produit-il que des imitations ? Pourtant l'art existe depuis le début de l'Humanité, les hommes ont toujours eu le besoin de représenter le réel. Alors qu'y a t'il de plus dans l’œuvre de l'artiste que dans le réel ? Quelque chose que nous ne pouvons pas voir ? Quelque chose que nous ne savons pas voir ? L'inutilité de l'artiste et de son œuvre peut-elle nous être bénéfique pour la connaissance de quelque chose que nous ne voyons

journée est l’occasion de faire une nouvelle expérience mais aussi une journée de moins à vivre. Ainsi, sommes-nous nécessairement victimes du temps ? Le temps nous libère-t-il ou nous enferme-t-il ? La vie doit-elle être vécue comme une fatalité ? Pouvons-nous tout de même tirer profit du temps ? Tout d’abord, nous verrons que nous sommes prisonniers du temps pour ensuite préciser que nous sommes libres dans le temps. Enfin, nous verrons que le temps nous permet de nous accomplir en fonction de nos

d'orthographe » commises par des élèves alors qu'il peut ne s'agir que d'une erreur. A l'inverse, on peut utiliser le terme d'« erreur » au tribunal pour défendre un accusé, bien qu'il s'agisse ici d'une vraie faute. Ces confusions peuvent nous amener à nous poser la question suivante : l’erreur est-elle une faute ? Contrairement à ce que l’on croit, les définitions de ces deux termes sont bien différentes. « Faire une erreur » signifie affirmer ce qui est faux parce que j’ignore le vrai, alors que