Poésie Esthétique

L’ART Auteurs Aristote Ethique à Nicomaque Classification des activités humaines  • POESIS : toute activité aboutissant à produire un objet extérieur à l’homme (art, artisanat) • PRAXIS : toute activité visant à améliorer l’Homme (morale, politique…) • THEORIA : activité visant une connaissance contemplative, désintéressée = recherche du Vrai (philosophie, science) ≠ recherche utilitaire. Alain Système des beaux-arts  Distinction artiste/artisan |Artisan

regroupe toute les œuvres crées par l’homo faber. - A partir du 18° siècle, l’art se sépare en deux : Arts et métiers qui regroupent les objets utiles ; les beaux arts qui favorisent la recherche du beau (architecture, sculpture, peinture, théâtre, poésie et littérature, musique, puis le septième art avec la photographie et le cinéma). - Le Beau fait plaisir à tout notre être, c’est une satisfaction totale. Mais c’est un plaisir désintéressé qui passe outre de la culture, c’est une réaction de l’être

cette vérité sera la norme du goût. Un sentiment, au contraire, sera toujours juste car il ne se réfère pas la réalité de l'objet. Par conséquent la beauté n'appartient pas aux choses, c'est l'homme qui crée la beauté en façonnant son sentiment esthétique. De ce fait, un objet sera changeant en fonction de celui qui le contemple. L'idéal serait, selon Hume, qu'on ne cherche pas l'universalité du beau et qu'on se contente de son propre sentiment. Ne pas essayer de convaincre qu'il a tort celui qui

prédilection est la femme qui incarne l’idéal de beauté dans tous les domaines. Fauvisme : véritable hymne à la couleur, elle est utilisée pure et ne se réfère plus à la réalité. Déclaration d’une vision heureuse du monde en toute simplicité, chargé de poésie. Cubisme : l’art et la manière de montrer un objet sous tous ses points de vues en même temps. La représentation des objets est fragmentée à l’image du mouvement de la vie moderne. Futurisme : fait l’éloge du monde moderne, technologique, où

Civilité, morale et esthétique Christophe Losfeld (Halle-Wittenberg) Entreprendre de traiter un sujet comme « littérature et médias » dans le contexte de la France classique peut sembler une gageure. En effet, pour que les rapports entre la littérature et d’autres formes d’expression artistique, qu’il s’agisse de la peinture ou de la musique, puissent être productifs, il faudrait que les frontières génériques entre elles soient clairement déterminées.

sans aucune prétention au niveau du sens mais donnait vraiment beaucoup d’attentions à la mélodie que produit la poésie. Il faisait de “l’art pour l’art”, mais il n’y a pas que ces œuvres qui sont considérées comme de l’art. La littérature ayant des prétentions au niveau du sens peuvent aussi faire partie de l’art du pays, car soit elle présente un esthétique mélodieux soit un esthétique organisationnelle. Donc cette fonction n’est pas indispensable, car l’important est aujourd’hui, considéré comme

littéraire qui se développa en France, et plus largement en Europe, dans la deuxième moitié du XVIIème siècle, le classicisme désigne un ensemble de valeurs et de critères qui définissent un idéal s’incarnant dans l’honnête homme et qui développent une esthétique fondée sur l’idéal de perfection. Il renverrait au moment de grâce de la littérature française, moment qui correspondrait plus précisément aux années 1660 à 1680. Intéressons nous au contexte. D’un point de vue politique, la centralisation monarchique

des trois unités (unité de lieu, de temps et d’action) qui avait été évoquée au paravant par Boileau «qu’en un lieu, en un jour, un seul fait accompli tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli». La règle de la bienséance est également établie. Et la poésie est aussi codifiée, l’alexandrin devient le vers par excellence. Les classiques ont une certaine vision de la réalité, ils veulent avant tout instruire leurs lecteurs. Et pour décrire il faut décrire la réalité. C’est pourquoi le classicisme analyse

comme le voit son oeil avéré ? Ne dénonce-t-il pas la société et ses erreurs ? Toutes ces questions amènent à penser que l’œuvre d’art doit être porteuse de message. Mais alrs, ce message qu’elle contient est-il toujours compris de tous ? L’aspect esthétique de l’œuvre n’influencie-t-elle pas le jugement et l’interprétation du spectateur ? L’interprétation ne se fait-elle pas de manière personnelle ? La culture en art n’influencie-t-elle pas sur la réception du message d’une œuvre d’art ? Dans un

ne débouchera pas seulement sur des bouleversements politiques, déclenchés par la révolution française, et dont les conséquences rempliront l’histoire du 19ème siècle. En effet, elle constitue également une crise profonde de la sensibilité esthétique et des formes littéraires, affectant à la fois les contenus et les modes d’expression de la littérature, comme en témoignent les problèmes du théâtre, le vide poétique de l'époque et les développements originaux du genre romanesque. Le romantisme