Poésie Laid

–soit qu’elles ne reproduisent rien de nommément identifiable comme c’est le cas dans l’art abstrait ou non figuratif : par exemple celui de Kandinsky, Malevitch, Mondrian ou Pollock ; – soit enfin qu’elles marquent une prédilection pour le laid et l’horrible ; or, l’artiste qui représente une chose ou un sujet que nous trouverions repoussants dans la réalité (un pouilleux, un corps avachi, par exemple) peut néanmoins composer une œuvre admirable (comme en témoignent les mendiants peints par

littéraire se traduisant par des écrits théâtraux tels que Cromwell (1827) ou Hernani(1830). En effet, « Hugo préconisa la liberté dans l’art : plus d’unité de temps, ni de lieu, plus de distinction entre la comédie et la tragédie, entre le beau et le laid, le grotesque et le sublime… Il faut mélanger les genres et offrir une peinture totale de la réalité. ».1 Pour légitimer ce nouvel art, Victor Hugo va déterminer les trois temps de l’évolution de l’art dans la Préface de Cromwell écrite en 1827. Il

pourquoi ? = rôle important son arrivée est immédiatement remarqué car il est accompagné et est plus grand que les autres. Il devra probablement changer de classe et est désigné comme le « nouveau » confirmé par la description vestimentaire et physique (laid, mal assorti, coloré) la casquette seule, fait l’objet d’un long paragraphe « un gars de la campagne » il n’est pas à l’aise  (il n’ose pas) il ne s’intègre pas facilement à la classe il se lève = tout le monde rit / le prof se moque de lui

......................................... Bonsoir - ce crapaud-là c’est moi. Tristan Corbière, Les Amours jaunes, 1873 Éléments d’introduction et contexte : Corbière : - poète méconnu du 19ème siècle - entre romantisme et symbolisme - laid, tuberculeux ⋄ autodérision comme masque - pas eu de succès de son vivant à l’inverse de son père - « Poètes Maudits » Les amours jaunes : - unique recueil, aucun succès « Le crapaud » : - connotations de laideur Construction du texte :

l’individualité et à l’esprit. Ainsi le texte s’articule en trois moments logiques qui nous fourniront les trois moments du commentaire : l’étantité de l’argent et sa négation de l’individualité (1ère partie : du début du texte à « Donc je ne suis pas laid, car l'effet de la laideur, sa force repoussante, est anéanti par l'argent »), l’argent nouveau Souverain bien des temps modernes (2nd partie : de « De par mon individualité, je suis perclus » à « comment son possesseur pourrait-il ne pas avoir d'esprit

appréciation positive ou négative. Cette appréciation purement subjective et temporaire (l'aspect de tel objet me plaît, ou me déplaît présentement) s'exprime sous la forme illusoirement objective et universelle d'un jugement : " Cet objet est beau, ou laid ". La relation spécifique à une oeuvre d'art suppose en outre la reconnaissance de l'intention esthétique, ou " candidature à l'appréciation ", qui la définit comme oeuvre, et la prise en compte de sa position relative dans un champ historique et générique

physique ont plus de chance dans leur vie sociale que des personnes considérées laides. La laideur a toujours été associée au mal, à la souffrance à l’enfer et suscite le dégout chez les autres, comme peuvent nous le montrer les peintures de l’occident. En regardant les images (peintures) qui caractérisent certaines époques, on peut remarquer qu’il y a une certaine universalité dans les canons. Ce qu’on peut trouver laid aujourd’hui, pouvait être considéré comme beau à une autre époque, comme par exemple

de charpente de ce visage qui est presque inhumain puisqu'il « échappe aux lois de l'anatomie ». Un autre exemple d'inhumanité que l'on retrouve avec la figurine du magot chinois. L'antithèse renforce le sentiment d'inhumanité car Pons est tellement laid que même sa laideur est inexplicable. Enfin, cette laideur en devient presque comique avec ce nez si majestueux au milieu de ce visage « flasque ». Ce passage relève donc du registre comique mais peut-être aussi burlesque car ce personnage est décrit

force de l'argent. Les qualités de l'argent sont mes qualités et mes forces, puisque je suis le possesseur de l'argent. Ce que je suis et ce que je peux n'est donc nullement déterminé par mon individualité. Je suis laid ! Mais je puis m'acheter les plus belles des femmes. Je ne suis pas laid car l'effet de la laideur, sa force répulsive, est détruite par l'argent [...]. » Il affirme donc que l’argent fait ce qu’il est, c’est à dire que chacun est défini par l’argent qu’il possède et rien d’autre. Que

jours d’Oran. Dans cet incipit, Camus révèle, par le biais de son narrateur tout l’esprit de son roman. Cette description du cadre spatio-temporel, de la ville d’Oran, des habitudes de ses habitants prévient l’intervention de la peste, dans se cadre laid et banal. Le narrateur introduit alors une année de quarantaine, de mort et de maladie pour Oran. Cette peste pourrait s’apparenter aux régimes totalitaires présents en Europe à l’époque, en effet La Peste et l’un des premiers livres de l’immédiat-après