Poésie Laid

comparaison avec les « salles à manger d’hôtel de province » est évidemment fortement négative. Cette mention a pour but d’aider le lecteur contemporain (supposé connaître ce type d’endroit) à se représenter le lieu décrit. Ce décor parisien est aussi laid qu’en province (connotée toujours négativement par Balzac). La promotion du détail significatif revient dans le paragraphe 4 qui s’attache à la chambre de l’époux, qualifiée sur un mode hyperbolique d’ « horrible chambre ». Là encore, on retrouve

hôte hideux. » Conclusion: Il n'a pas de nom propre. Le monstre par sa laideur ne fait naître, dans l'esprit de son créateur, que défaut et monstrueuses appellations. Par son physique, Victor déteste la créature et pense qu'avec un aspect physique laid, il ne peut être que mauvais intérieurement. 2.Tout d'abord il a mal aux yeux à cause de la lumière mais va vite s'y habituer. Il sent, il goûte les baies et noix, il touche les branches, il entend les chants des oiseaux, en bref il utilise ses

c’est lui qui s’exprime le plus longtemps. Il nous raconte ainsi qu’à son ami sa peine due à son amour impossible avec sa cousine Roxane. Le "je" est souvent utilisé dans l'extrait au ton lyrique. "Mon ami, j'ai de mauvaises heures ! de me sentir si laid, parfois, tout seul...". (1 point) B - UNE FEMME ADOREE 1. a. Les expressions qui caractérisent la personne aimée dans les vers 6 à 8 sont : "la plus belle qui soit au monde", "la plus brillante, la plus fine", "la plus blonde". 1. b. Les deux

de joie amère et dédaigneuse vient s’épanouir sur la face morose du cyclope » (L 84). Enfin, un enchaînement de phrases simples s’installe dans ce passage presque comme des stichomythies : « Oh ! Le vilain singe ! disait l’une. / -Aussi méchant que laid, reprenait une autre / -C’est le diable ajoutait une troisième » (L 83). Les individualités sont gommées pour ne laisser apparaître que le bossu. Ainsi ces répliques ne servent au narrateur qu’à accentuer la fascination des individus qui sont présents

rarement été traitée par les sociologues, les philosophes et les critiques d’art.  La laideur ne créée pas de problème. La laideur a souvent été réduite à être « une privation de », « un manque de ». Comme si il suffisait d’énumérer les critères du laid pour le renvoyer au domaine négatif du beau. Pourtant, nous pouvons nous demander comment la laideur dans l’art a été révélatrice d’une certaine authenticité ? On peut alors considérer qu’une représentation dite laide peut être jugée telle où l’on

Pourquoi les artistes peignent-ils un monde laid ? Ce résumé reprend la conférence donnée par Bob Claessens qui se déroula à Bruxelles le 20 février 1968. Cette conférence se nomme «  Pourquoi les artistes peignent ils un monde laid ? » Selon l’auteur, depuis que les hommes peignent, ils ont toujours voulu représenter le problème de la laideur même si de façon générale, l’esthétique était le but premier. Ceci préoccupe les critiques d’arts et c’est ce que Bob Claessens va tenter de déchiffrer

«homme accompli», d’apprendre à l’enfant, en même temps qu’à aimer et louer les belles choses, «à blâmer, au contraire, légitimement les choses qui sont laides, à les haïr», et cela dès son plus jeune âge, avant qu’il soit capable «d’avoir acquis la raison» la laideur ne pouvait être que haïssable. En effet on peut le constater la sélection beau/laid opère dès l’école. Elle s’initie dès la cour de récréation où les attaques contre les « moches » se révèlent impitoyables. De nombreux enfants souffrent

fauves/sauvages. Camille - Nous connaissons moins Camille dans le détail : lire les deux extraits dans lesquels il est décrit pour la première fois Extrait 1 : p. 31 : passage très bref. Quelle image nous donne-t-il de Camille ? • aspect plutôt laid : « blond fade » • personnage maladif caractérisé par la faiblesse. « petit », « chétif », « languissant » • personnage enfant. personnage marqué par un défaut de virilité : preuve = absence de barbe. Remarque : que peut-on dire sur son

dérange : il met l’homme face à ses contradictions, à ses actes, est révélateur des consciences, fait émerger des vérités qui blessent : cf art engagé (risques encourus par les artistes) - questionnement sur l’Art et le Beau : l’art peut-il représenter le laid, le grotesque, l’immoral ?

les valeurs sont les seuls vraies valeurs esthétiques) est la suivante : « Rien n’est beau, il n’y a que l’homme qui soit beau : sur cette naïveté repose toute esthétique, c’est sa première vérité. Ajoutons-y dès l’abord la deuxième : rien n’est laid si ce n’est l’homme qui dégénère ». En référence à l’homme, Nietzsche écrit: « Son sentiment de puissance, son courage, sa fierté – tombent tous avec la laideur et la montée du beau ». Selon Nietzsche, la création artistique suppose un état physiologique