Poésie Onirique

(1522-1560) : Un des deux grands poète de la pléiade, poésie savante imitée des grecs et des latins, manifeste de la pléiade « défense et illustration de la langue française », maître du sonnet, précurseur du romantisme ? Mélancolie maladive, goût blessé de la perfection, recherche de l’idéal poétique, thèmes : amour, nature, exil, solitude, temps… Louise Labé (1524-1566) : Réputation plutôt scandaleuse (Calvin critiquera la liberté de ses mœurs), poésie de l’amour sensuel, amour meurtri aux plaisirs indécis

ité. Il favorise l’irrationel et  recourt à toutes sortes d’éléments comme le sommeil, le rêve, ses figurations  fantastiques, les évènements cachés de l’inconscient, le merveilleux..      On perçoit que l’illustration est condamnée: le but de la poésie serait de donner à voir  ce qu’elle donne à lire, à créer des images mentales, établir un lien entre le lisible et le  visible. Et c’est avec le surréalisme que ce rapport  deviendra plus étroit au point  d’ailleurs de stimuler, par le manque de l’écriture poétique

n’emprunte guère à Freud que son nom : elle [n’étudie pas le fonctionnement de l’inconscient mais décrit la pensée naïve , elle ne s’attache pas aux rêves , ces messages nocturnes du refoulé, mais à la rêverie diurnes de l’homme pensif  cette activité onirique dans la quelle une lueur de conscience subsiste . C’est en quoi elle set exploration de l’imaginaire , non de l’inconscient . D’une manière générale , Bachelard à Freud de ne voir dans le rêve que le masque d’une idée , d’un concept.] [Bachelard

des comparaisons qui tend à transformer la réalité : v. 19, 21 (comme une vague) 23, 27-28 - Donc, la description dépasse la simple observation de la réalité. Le poète l’amplifie jusqu’à ce que la charogne devienne une hallucination, une vision onirique. Cf. négation restrictive du v. 29 « les formes n’étaient plus qu’un rêve » Ainsi, Baudelaire rompt avec la tradition poétique en mettant au cœur de son poème, non pas la femme aimée, mais une horrible charogne, symbole de la laideur et de l’ignominie

forme d'un conte merveilleux d'une promenade matinale d'un rêve, raconté par un enfant, transfiguration allégorique de l'aventure poétique qui transfigure le réel, tente de percer l'inconnu I/ Récit, séquences, personnages, décor => aventure onirique, mythique, épique ? Les séquences : Deux octosyllabes ouvrent et ferment l'aventure : J'ai embrassé l'aube d'été = proclamation d'un exploit, tonalité victorieuse ? mais le passé composé montre que l'acte est révolu, essaie peut-être de perpétuer

magnétisme de la 1 ère rencontre se substitue ici la chute et le désenchantement. Fausseté de l’amour Toutefois l’exergue annonce une renaissance opérée par la rencontre avec Marie Laurencin en 1907 II un Lyrisme revisité Certaines règles de la poésie traditionnelle : Octossylables, rime s’apparantant a assonance et à allitérations, quartiles. Ces élement participent chant élégiaque Absence ponctuation, rejet, engendrement, brouillage syntaxe Favorisent musicalité poème Harmonie avec les sentiments

Bourbon (= île de La Réunion) retour 1842 vie de bohème – dandy critique d'art 1857 condamnation des Fleurs du Mal Bibliographie : Critique d'art : Salon de 1845 et Salon de 1846 + L'Art romantique (1852) + Le Peintre de la vie moderne (1863) ... Poésie : Le Spleen de Paris ou Les Petits poèmes en prose (posth. 1869) Journal intime : Mon cœurs mis à nu (1864) Traduction des Histoires extraordinaires d'E. POE Mouvement / Ecole/ tendance : héritier du romantisme contemporain du parnasse initiateur

du sonnet. Le mot « merveille » l’intègre au monde de lumière et de mouvement évoqué précédemment. Ainsi peut s’expliquer la métaphore du miroir : le poète est perçu comme une sorte de foyer qui réfléchit la lumière (« jour ») et qui transforme en poésie ce qui vient se refléter en lui. On voit donc la coexistence de deux images qui témoignent de la complexité du rôle et du statut du poète. D’un côté le poète appartient à une société, il est intégré à un monde humain et historique dont les éléments

s’inspire du quotidien pour instruire, pour éduquer et dénoncer. Dans la poésie art poétique de Verlaine, composée en 1874, ce dernier partage et transmet à l’impératif,des conseils poétiques aux futurs poètes . Cette poésie est également une création poétique qui dénonce les mœurs poétiques de son époque. En effet Verlaine propose une nouvelle version de la poésie et rejette ainsi les créations poétiques précédentes (poésie spirituelle, romantique..). Il utilise dans ce poème des relations au quotidien

l’intermédiaire de son professeur de français, il se passionne pour la poésie, et vit pour elle. Etudiant en médecine, il continue d’écrire des poèmes. Mobilisé, il doit aller à la guerre où il s’occupe de soldats blessés psychologiquement et découvre la psychanalyse avec les associations spontanées. Il rencontre Jacques Vaché qui lui apporte un exemple de « résistance absolue », et Guillaume Apollinaire. Après la guerre, il change sa vision de la poésie et veut en connaître sa nature pour vivre par elle, et non