Précarité

fondamentales de la réflexion économique. Le chômage demeure, dans la réflexion économique actuelle, un sujet de confrontation politique : ses causes ou les politiques aptes à lutter contre lui, ne font ainsi pas consensus. Associé à la pauvreté, à la précarité et l’exclusion, il est aussi au premier plan du débat politique depuis la fin des Trente Glorieuses dans quelques pays d’Europe occidentale, où il a atteint des niveaux très élevés ; le chômage transforme la structure sociale de la société, bouleverse

par exemple, alors que le taux de chômage des jeunes sortis de formation depuis 1 à 4 ans était en moyenne de 14,4 %, il n'était que de 6,1 % pour les diplômés de l'enseignement supérieur mais montait à 38 % pour les non-diplômés. Le risque de la précarité est, évidemment, lui aussi lié au niveau de formation. • Le niveau de diplôme a aussi une forte influence sur les niveaux de rémunération : selon certaines études, une année d'études supérieures entraînerait entre 5 et 15 % de revenus supplémentaires

délaisse, ceux qu’elle ne veut pas voir. Mais à trop appuyer sur les conditions et les difficultés qui en émanent, cela vient parfois tendre à l’exagération, voire le mépris d’une classe qui n’est pas uniquement caractérisée par la pauvreté et la précarité, et qui tend ainsi à être dégradée. On peut ainsi se demander si le naturalisme, dans sa volonté de peindre la société de la façon la plus fidèle qui soit, ne verse pas dans l’excès de subjectivité, allant ainsi à l’encontre de ses objectifs.

l’esprit peu pratique, pas assez entrainé, arrive rarement à concrétiser ses idées. En conclusion, la citation de Paul Nizan dit vrai. Pour un adolescent de dix-sept ans, des arguments valables en faveur de cette thèse suffisent. En bref, la précarité de son avenir, sa place confuse dans le monde, sa personnalité à attester ainsi que sa difficulté à réaliser ses projets poussent le jeune à rejoindre l’avis de Nizan. Sans négliger les éclairages opposés, notamment quant aux rêveries, le raisonnement

autodestructeur, chez d’autres un sentiment de frustration et une montée d’agressivité. En effet, le logement est un problème important. La population des banlieues des grandes villes supportent beaucoup de choses : le chômage, la misère, la précarité, mais elle ne supporte pas le mépris et d’être stigmatisé comme des citoyens de seconde zones ce qui conduit aux émeutes. Les émeutes sont aujourd’hui de plus en plus rares et ont laissé place à une délinquance quotidienne, violente et dont les auteurs

subventions. Exemples : « Les subventions de la région rentre dans le plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale » ou « L'aide du Conseil Général d'Isère est lié à son rôle de promotion de l’insertion des publics en situation de précarité ».

de la politique générale de l’État en matière d’emploi et de développement des affaires. C’est justement dans ce cadre qu’il faudrait replacer le programme Moukawalati qui devait constituer le fer de lance de la lutte contre le chômage et la précarité des jeunes dans notre pays. Cela donne à notre recherche une grande importance et un intérêt particulier étant donné qu’elle tente d’apporter un diagnostic et une thérapeutique à la problématique lancinante du chômage des jeunes et aux stratégies

adeptes d’une société le plus possible inégalitaire et injuste sont légion. Une société où le réservoir pléthorique de main d’œuvre corvéable à merci disponible partout, permet de fixer les conditions d’enrichissement rapide pour les uns et la précarité et la misère pour les autres. Oui, parce que ce n’est pas l’épanouissement d’une société juste que ceux là recherchent ; ils n’en ont rien à faire . Que des millions d’hommes, femmes et enfants se trouvent soudain au bord de l’abîme de la misère

des durées de cotisation insuffisantes pour prétendre à une indemnisation de chômage, et sont alors devenues allocataires du RMI. Dans ces conditions, comment croire que la pauvreté reculait, alors que, visiblement, tous les indicateurs de précarité et de détresse financière grimpaient ? Ce, d’autant plus que les évolutions en terme de nombre d’allocataires du RMI se sont trouvées lissées par la possibilité offerte dès 1999 à ceux qui parviennent à retrouver du travail de sortir progressivement

sensibles démontre qu’une bonne adresse ouvre les portes de l’emploi : elle peut tripler les chances d’obtenir un entretien d’embauche. Une personne résidant dans une ZUS reçoit deux fois moins de réponses favorables à sa candidature que les autres.   5. La précarité sociale La pauvreté vient d’être ajoutée comme vingtième critère de discrimination. A cette occasion, nous voulions vous faire découvrir une étude sur le sujet, malheureusement nous n’en avons pas trouvé. Si vous en connaissez, n’hésitez pas à nous