Prétérition

ne veut pas dire de manière catégorique. EXEMPLE : « Va, je ne te hais point. » P. CORNEILLE, Le Cid. La litote est ainsi une figure qui tient à la fois de l'atténuation, par l'apparence, et de l'insistance, par ce qu'elle dit réellement. ■ Prétérition C’est prétendre ne pas dire ce que l’on est juste en train de dire. EXEMPLE : je ne te raconte pas ce que j’ai vu, alors imagine toi… Les figures de répétition ■ allitération Répétition d’un ou plusieurs sons consonnes Exemple : «  les

construction) • Anaphore (répétition d’un mot ou groupe de mot) • Accumulation • Gradation Exagération/Atténuation • Hyperbole • Euphémisme • Litote (atténuer la réalité en utilisant une tournure négative) • Prétérition (faire semblant de ne pas vouloir dire quelque chose alors que l’on est justement en train) Substitution • Métonymie (remplace une idée par une autre liée à la première par un rapport logique) • Synecdoque (métonymie particulière :

récit, s’arrête quelques instants sur le cas du Chevalier Des Touches, ce Chevalier intrigant, qu’elle décrit longuement. Percy, ancienne membre de l’expédition des Douze offre une description subjective du chevalier, mis en valeur par la prétérition « je ne vous peindrai pas le chevalier ... » (l90) Cette subjectivité permet de découvrir également le tempérament de Mlle de Percy qui demeure plus insensible au charme de l’allure de Des Touches qu’elle « a souvent raillé » (l98) qu’à son incroyable

force présuppositionnel Fait de donner comme allant de soi un présupposé paradoxal ou absurde Les défaites étant à l’ordre de jour, il est naturel que Dieu en bénéficie (Cioran) Figures portant sur la composante énonciative du discours : Prétérition Fait d’affirmer que l’on ne dira pas ce que, précisément, l’on s’apprête à dire « Je n’ai pas le droit de citer des marques à la radio ; je ne dirai donc pas que ce produit est de la marque X ». Apostrophe rhétorique Fait de s’adresser à un

conscience de l’existence d’un second degré de lecture, il est évident que la réponse est que l’auteur invite le lecteur vers l’idée de répression de l’esclavage et cela grâce à des indices, à commencer par la première phrase de l’extrait. Certes, une prétérition au sujet du fait de soutenir le droit à l’esclavage interpelle dès le début le lecteur. Ce dernier peut sans doute se demander si oui ou non l’auteur est réellement favorable à l’esclavagisme et s’il dirait les arguments qui vont suivre dans le

IV. LA REPRESENTATION DE LA CHAIR Si Marot est loin d’adhérer à la vulgarité et déplore l’appétit outrancier d’Alix, il n’en est pas moins pudique et la chair féminine est très présente dans son œuvre. a) L’érotisme et l’usage de la prétérition Marot se plaît à détourner les topoï de la casuistique amoureuse qui codifie, depuis l’antiquité avec L’Art d’aimer d’Ovide, les relations amoureuses en imposant des règles très strictes. C’est ce que reprend « Des cinq Poincts en Amours » T

force présuppositionnel Fait de donner comme allant de soi un présupposé paradoxal ou absurde Les défaites étant à l’ordre de jour, il est naturel que Dieu en bénéficie (Cioran)   Figures portant sur la composante énonciative du discours : Prétérition Fait d’affirmer que l’on ne dira pas ce que, précisément, l’on s’apprête à dire « Je n’ai pas le droit de citer des marques à la radio ; je ne dirai donc pas que ce produit est de la marque X ». Apostrophe rhétorique Fait de s’adresser à un

pain fut une question que je me suis faite » Fut = passé simple = rétrospective a) Lousteau fait le récit de sa vie passée ; énoncé rétrospectif d’une vie difficile. « Passons sur ces avanies » « je ne vous raconterai pas »  ellipse, figure de prétérition. b) Lousteau raconte sa vie actuelle  indices temporels (partie plus longue ( l 10-26) qui se termine par une généralité en guise d’avertissement) 2) A qui parle – t – il ? « Je ne vous raconterai pas » Vous = Lucien « passons » ( l 10) moi

« Pourquoi remette vos offres de services. Vous avez, il me semble, un cadre dans les mains. ».De plus même s’il peut sembler, dans l’extrait, qu’il est contraint de montrer son tableau aux deux seigneurs il n’en est rien. En effet il utilise la prétérition il ne veut montrer sa toile, d’ailleurs il le dit dans l’acte II, scène 2 « mais je n’ose le montrer à de si grands connaisseurs. C’est une esquisse bien pauvre d’un rêve magnifique. », pourtant une didascalie « il montre son tableau » prouve que

le message caché. ⁃ Les procédés utilisés : # l'antiphrase : c'est à dire plus pour suggérer moins. ⁃ # la litote : dire moins pour suggérer plus. ⁃ Exemple : Cet homme n'est pas désagréable. ⁃ # l'hyperbole : l’exagération. ⁃ # la prétérition : dire quelque chose en disant qu'on ne le dit pas. ⁃ Exemple : Je ne dit pas que tu es stupide. ⁃ # l'ajout d'un commentaire absurde. Support : Polycopié n°3 Exercice 1 : a) argument logique : procédé de la phrase rhétorique, interpellation