Problematique Fanatisme Religieux

comme phénomène, non comme chose en soi. Il est par conséquent possible de penser une causalité hors du temps, une causalité intelligible, c’est-à-dire la liberté. Liberté et responsabilité Toutefois une telle liberté resterait simplement problématique, si elle n’était attestée par l’expérience morale. S’il n’est pas libre au moment d’agir, il n’est plus possible d’imputer à l’homme le mérite ou le démérite qui s’attache à ses actes. Quel sens, en effet, pourrait avoir alors le blâme ou la louange

d’attendre l’irruption du Royaume déjà présent au milieu de ce monde et de recevoir et de donner les signes de sa puissance dans la réalité quotidienne. C’est ainsi qu’il écrit à Richard Wilhelm le 23 août 1911 : Le monde, y compris ce qui est religieux, paraît fort puissant et plein de succès grâce aux entreprises des hommes. Nous, nous sommes faibles et mis à l’écart. Et pourtant, qui a sous ses pieds un sol plus ferme ? De nos jours, il en va du Royaume de Dieu d’une manière tout à fait spéciale

la conscience théorique. C’est Socrate qui, parce qu’il était laid et souffrait d’un appauvrissement de la vie, préférait la logique et l’intelligible par leurs aspects rassurant sans reconnaître le fond dionysiaque des choses. Au contraire, la problématique schopenhauerienne diffère de la métaphysique fondée sur cette dichotomie entre la veille et le rêve parce qu’elle admet qu’il existe une parenté intime entre la vie et le rêve comme l’atteste ce texte : C’est ici que se manifeste à la pensée l’intime

rationnelle de la production, et jusqu'à sa réfutation par la guerre en 1914, le « progrès » va même faire l'objet d'un nouveau culte. Cette rupture est le fait social qui structure l'histoire économique et sociale du XIXème siècle. Elle reste problématique, comme on l'a souligné dans l'introduction, parce qu'elle peine à reconstruire une cohérence symbolique dans le rapport au monde de la société. Nous traiterons ce problème dans le dernier chapitre consacré à la laïcité comme perspective de cette

qui ne sont accessibles à notre raison que dans leurs formes les plus primitives, cette connaissance et ce sentiment, voilà ce qui constitue la vraie dévotion en ce sens, et seulement en ce sens, je compte parmi les hommes les plus profondément religieux. Je ne puis pas me faire l'illusion d'un Dieu qui récompense et qui punisse l'objet de sa création, qui surtout exerce sa volonté de la manière que nous l'exerçons sur nous-même. Je ne veux pas et ne puis pas non plus me figurer un individu qui survive

construite16. Elle s’est élaborée au long des textes de philosophes du XVIIIème siècle pour lesquels un monde gouverné par les intérêts serait beaucoup plus « civilisé » que le monde du Moyen-âge ou les passions dominantes étaient l’honneur, le fanatisme religieux et le goût du pouvoir17. Toute l’économie classique est fondée sur la célèbre image de la « main invisible » du marché qui transforme l’égoïsme de chacun en bien collectif. Comme le dit Smith : ce n’est pas de la bienveillance du boucher que

monumentale sont alors des figures mystérieuses et merveilleuses qui ont quelque chose d'artificiel. Ils sont des figures de proue qui incitent à traverser la brume du chaos pour faire de grandes actions téméraires. Il provoque l'enthousiasme et même le fanatisme au point que bien des dommages puissent être inspirés par ceux-ci. Les natures puissantes, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, vont s'inspirer de cette histoire et de ces personnages sublimes pour ensuite agir. Mais les dégâts qui peuvent être causés

période représente le moyen âge a proprement parler. -La 3ème, s’étale jusqu’en 1789 : C’est les temps modernes (sous l’ancien régime) La 4ème, de 1789 à nos jours. Les individus ont besoin du droit et des institutions pour vivre ensemble. Problématique : Dans quelle mesure les droits et les institutions des périodes précédentes peuvent elles avoir un lien avec les institutions modernes ? I. Les racines du droit français. Il est largement redevable à 3 apports fondamentaux : Celui de

religion politique ». Le rationalisme philosophique avait cantonné les dieux dans le champ de l'irréel. Le Divin était vu sous différentes formes dans les forces cosmiques, mais un Dieu que l'on pouvait prier n'existait pas. Paul illustre la problématique essentielle de la religion d'alors de manière particulièrement appropriée, lorsqu'il oppose à la vie « selon le Christ » une vie sous la seigneurie des « éléments du cosmos » (cf. Col 2, 8). Dans cette perspective, un texte de saint Grégoire

encourageaient au contraire leurs esclaves à assister aux offices religieux, confinés il est vrai dans une partie de l’église qui leur était spécifiquement réservée. Après ce contact avec la foi chrétienne, nombre d’esclaves fondèrent leurs propres églises, parallèles ou clandestines. S’y trouvaient souvent mêlés au christianisme certains aspects des cultures et croyances religieuses africaines dont les esclaves avaient hérité. Les services religieux incluaient régulièrement chants et danses, ainsi que ces