Procédes Farcesques

Introduction [Présentation de l’auteur et de l’œuvre] [ La pièce ] Le Malade imaginaire, comédie-ballet en trois actes et en prose, créée le 10 février 1673 par la Troupe du roi au Palais Royal à Paris est la dernière pièce de Molière. La légende veut que le célèbre dramaturge soit mort sur scène en jouant Argan, personnage principal de cette satire des médecins. En réalité, si Molière s’évanouit effectivement sur scène alors qu’on fermait les rideaux à l’issue

vérité des sentiments. Elle annonce a Argan l'arrivée d'un médecin qui est joué par elle même. Elle va ainsi, dans l'act III scène 10, véritable scene de théatre dans le théatre, proceder a l'oscultation d'Argan. Dans cette scene Molière suit la pensée de Pascal qui dit "l'habit fait le moine". Cet extrait convient bien au parcours, car Toinette va donner au spectateurs la comédie en contrefaisant le medecin et en dupant Argan. Elle

SYNTHESES : Préparation à la dissertationI. Le comique moliéresque[footnoteRef:1] [1: Tableaux d’après la fiche 4, pages 214-218 de l’ouvrage Hatier.] Le comique naît toujours d'un décalage, d'une sorte d'incongruité. Selon Bergson, le comique est « quelque chose de mécanique dans quelque chose de vivant[footnoteRef:2] ». Celui qui se comporte de façon absurde ou mécanique suscite le rire car son attitude dérange l'ordre social, régi par des règles, la rationalité ou le réel. Au XVIIe siècle,

Molière par exemple, qui comporte certes des scènes farcesques comme les scènes de coups de bâton, nous permet de constater que le comique, à travers des types de caractères, sert aussi à dénoncer les travers de la société. Dès lors, nous essaierons d’analyser en quoi le comique peut conduire à une dénonciation sociale et morale efficace et nous nous demanderons si le comique ne constitue pas plutôt actuellement un exutoire qu’ un procédé argumentatif efficace pour étayer une critique sociale

involontairement (par manque de vocabulaire, par ignorance) le snobisme intellectuel de Bergougnard en évoquant, avec la recommandation des « sinapismes* », la constipation de celui qui semble oublier qu’il a un corps... 4)   Le comique farcesque  : évocation du bas corporel (plusieurs occurrences* de la constipation de Bergougnard, à associer symboliquement à son caractère). Exs : ........  5) Un portrait progressif qui mène à une violence argumentéeBergougnard

nom ; c’est une marionnette, un rôle avant tout. Il n’a pas d’épaisseur psychologique mais juste une fonction romanesque, il est présenté dans son rôle hiérarchique. A la fin du passage il donne des coups de bâton à son valet comme dans une comédie farcesque. Bien que supérieur de Jacques il prend rarement la parole « il ne disait rien » et n’a pas le -dessus. III. Un récit frustrant  1. Registre réaliste Un registre réaliste : situation banale, conversations banales, détails triviaux (l’auberge

leur discussion devient un dialogue argumentatif avec une thèse chacun et des arguments. Jacques, pour argumenter sa thèse selon laquelle un Jacques, c'est à dire un valet, est un homme comme un autre et quelque fois mieux qu'un autre utilise des procédés de persuasion, il le prend par les sentiments en faisant allusion aux dix ans qu'ils ont passés ensemble. Le maître a lui aussi une thèse mais n'a pas d'arguments pour la défendre. L'auteur propose donc dans l'extrait une réflexion sociale par cette

celui de Toinette enpseudo médecin dépouille le rire de toute dimension critique. Toinette, en dépit de son masquede médecin, a une absence de dissimulation, une candeur telle qu’elle nous rend l’innocencenécessaire. On retrouve ici, un comique farcesque, scatologique presque : « Et le soir de petitspruneaux pour lâcher le ventre. » mis en valeur par la longueur et l’ingénuité de la réplique d’Argan(idée de remplir le corps pour le vider ensuite, obsession du personnage pour tout ce qui relèvede

comique. Par exemple, le comique de situation. Il met en scène un personnage qui se retrouve dans une situation ridicule souvent provoquée par l'arrivée d'un nouveau personnage, ce qui provoque spontanément le rire du spectateur. On peut relever ce procédé dans la plupart des comédies de Molière. Dans le Malade Imaginaire, de 1673, dans la scène 5 de l’acte 2, on observe un quiproquo comique lorsque Thomas Diafoirus prend Angélique, la fille d’Argan, pour Béline sa belle-mère. Cet épisode fait rire

invisible, sinon, l'œuvre perd son charme. Les classiques veulent rendre la littérature universelle, par conséquent, les écrivains de cette période privilégient la description d'un type humain plutôt que d'un individu et ils utilisent beaucoup les procédés d’écriture brefs comme la litote qui ne surcharge pas le lecteur de détails superflus.             L'idéal humain est l'honnête homme : il fait preuve de retenue, est ouvert, curieux, savant sans être pédant, agréable, poli, raffiné. En fait,