Procédés Comique Du Malentendu

prison entre la paillasse et le sommier, que l’accusé lit, selon ses déclarations, « des milliers de fois » et qui, de plus, renvoie, au-delà du récit, à une autre oeuvre de l’auteur, une pièce de théâtre au thème identique. Camus l’intitule : Le malentendu - un sarcasme, en considération du contenu, que Meursault reprend à son compte dans son commentaire sur la coupure de journal. Je retranscris ici ce texte dans son intégralité, conscient de l’importance de sa signification, non sans attirer l’attention

Grimm du même titre qui inspira à Brecht cette pièce qui est très différente de ses autres pièces, car c’est un texte très poétique, où les personnages sont dessinés comme au trait. Dans le conte, Jean est un paysan qui a beaucoup travaillé et qui procède à une série d’échanges : il échange son lingot d’or contre un cheval, puis contre une vache, etc. ; il finit avec une pierre qu’il jette dans le puits et se libère ainsi de toute contrainte, de tout « poids », matériels. Chez Brecht, Jean, homme bon

réflexion chez son lecteur. de la vue traduit leur curiosité, qui s’explique par leur posture de spectateurs d’un mode de vie qui leur est inconnu : on peut relever, entre autres, « spectacle » et « voir » (l. 11), « frappent […] les yeux » (l. 13). Ces procédés soulignent la curiosité et l’étonnement des personnages face au mode de vie occidental. L’effet d’attente créé chez le lecteur est d’autant plus grand : dans le dernier paragraphe, Usbek annonce que les deux voyageurs seront « incessamment », (l

dans le palais des glaces de la fête foraine et devant la baraque de foire où lui et un voyou se trouvent contraints de se faire passer pour des éléments de décors. Pourtant, au milieu de tout ce chaos, Chaplin parvint à faire naître un film au comique ingénieux et à la structure admirable. Tout le scénario était envisagé en vue d’une seule et unique idée : Chaplin avait imaginé une scène de comédie à suspense. La séquence la plus représentative était le moment culminant du film : Charlot, perché

Montesquieu utilise le procédé du regard étranger pour s'en prendre aux autorités qui, telles la royauté, la papauté ou la justice, abusent de leurs pouvoirs. Le personnage du persan est dépositaire de ce regard différent qui rend compte aussi bien l'étrangeté des mœurs (Lettre XXX), que les tensions politiques inhérentes au système monarchique. À cela vient s'ajouter l'orientalisme des lettres qui relatent les événements se déroulant dans le sérail en l'absence du protagoniste. Ce procédé permet d'établir

dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite ». Cette représentation ou reproduction par quelque procédé que ce soit, sans l’autorisation de l’éditeur ou du Centre français de l’exploitation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris), constituerait donc une contre façon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. 3

interrompt l’empêche d’être entendu). Hussonnet fomente sa haine des artistes pour la seule raison qu’un directeur de théâtre a refusé sa pièce : « Depuis qu’on avait refusé sa pièce, il exécrait les comédiens. » (l. 146). La généralisation à laquelle procède Hussonnet est bien manifeste par l’emploi du pronom indéfini « on ». La Vatnaz, intéressée, demande à Hussonnet, avec qui elle n’est pas particulièrement liée, de pistonner son compagnon (l. 163-164), de le « faire mousser ». Elle ne lui demande pas

laideur », légitime peut-être face à un ennemi, mais indigne dans la Cité. Dans La Poétique, Aristote situe également le comique et le risible au niveau des choses basses et méprisables. Bref, le propre de l’homme ne l’est pas tellement. Aristote est néanmoins en retrait par rapport à Platon et laisse au comique des circonstances atténuantes : – 15 – Histoire de rire « Le comique n’est qu’une partie du laid car c’est un défaut qui ne cause ni douleur, ni destruction. » Courage les humoristes, il

des genres et des registres (la tragi-comédie, la comédie-ballet, l’évolution du drame, le mélange des registres), l’autre à l’art de la scène (à travers les composantes du spectacle théâtral, l’espace et les accessoires, la double énonciation, le procédé du « théâtre dans le théâtre »). l. La démarche du chapitre En classe de Première, l’étude du théâtre s’inscrit dans la perspective de l’étude des genres et des registres, et dans la continuité du programme de la classe de Seconde, en insistant

placées au-dessus de ses propres créations: "None of his own plays ever enjoyed the immediate box-office success which his adaptations (...) commanded. Caligula in 1945 came closest to it (Requiem for a nun). L'Etat de Siège (1948) was a failure. Le Malentendu (1944) was received with rather detached interest, and Les Justes ran for one year, but was not over-enthusiastically acclaimed."4 · Plus récemment, Fernande Bartfeld5 se demande pourquoi Camus "parvint à recueillir plus de suffrages pour ses