Procédés Comique Musset

privation de liberté : renonce au monde rappelle les voeux monastiques » cela n'a aucune valeur morale « faux honneur » c'est pour les ridicules, mépris affiché pour l'ordre social, confirmation du portrait fait par Sganarelle dans la scène 1. Il procède à un renversement des valeurs : la fidélité est un faux honneur. C'est un acte contre nature. Il s'exprime par jeu et par plaisir, il impose un discours qui est un exercice de réthorique (art de bien parler), c'est ce qu'on appelle un éloge paradoxal

Une pièce renferme également une part de rêve. Nous oublions souvent que celle-ci est fictive. Le spectateur, impliqué dans l'histoire à travers les personnages, est plus apte à se représenter l'époque ou le lieu où se déroule l'action. L'œuvre de Musset, Lorenzaccio se déroule à Florence ville du carnaval en 1537. Un public qui s'assimile à une héroïne peut facilement être transporté dans l'univers de la pièce. Le rapprochement avec l'un des personnages permet de faire rêver et voyager les spectateurs

Baroque/Préciosité ---> Corneille, Molière Classicisme ---> Molière, Corneille, Racine, La Fontaine, Pascal, Boileau 18éme siècle : Les Lumiéres --->Diderot et d'Alembert, Voltaire, Montesquieu, Rousseau 19éme siècle : Romantisme ---> Vigny, Musset, Hugo, Maupassant Réalisme ---> Maupassant, Flaubert, Balzac Naturalisme ---> Zola Parnasse ---> Baudelaire Symbolisme ---> Rimbaud, Baudelaire, Verlaine 20éme siècle : Suréalisme ---> André Breton Absurde ---> Camus Existensialisme

Dans la cadence, le mouvement et le rythme, cette méthode, ce procédé nous semble briller par ce qu’elle apporte une attention soutenue dans ce roman. Stendhal est un romancier du 19e siècle, c’est un écrivain français de la première moitié du XIXe siècle. Nous savons que c’était un amateur d’arts. Nous lui connaissons des romans caractérisés par un style économe et resserré. Il a la volonté de peindre des faits capables d’intéresser ses contemporains. Il dépeint avec souci de réalisme psychologique

Caractérisée par le goût de l’excès, de l’ornement, du pathétique, elle marque l’art européen des XVIe et XVIIe siècles. Dans la littérature française, elle produit des œuvres étranges et fortes (d’AUBIGNÉ, Les Tragiques, 1616 ; CORNEILLE, L’illusion comique, 1636). En réaction à la sensibilité baroque, le classicisme érige en valeurs la simplicité, l’équilibre, le respect des règles imitées de l’Antiquité. La tragédie (CORNEILLE, RACINE) se fixe des règles strictes ; MOLIÈRE critique les artifices des

XVII e : Tragédie classique : Racine Tragédie Baroque Corneille / illusion comique Comédie classique Molière XVIII e : Marivaux : comédie psychologique Beaumarchais : comédie philosophique/ tirade de figaro XIX e : Victor Hugo : inventeur du drame romantique Musset : Lorenzaccio 1824 XX e : année 30’ comédie : Le Vaudeville : Feyde au Labiche 40’, 45’ : théâtre politique : Anouilh : Antigone 45’, 55’ : théâtre de l’absurde : XXI e : contemporain : Texte 1 :

sur chacun de ces poèmes pris individuellement. Il est vrai que parfois Vian semble succomber aux “audaces faciles” et à la “sexualité grossière”, mais une vision d’ensemble de ses recueils et, ce qui n’est pas moins important, des différents procédés dont il s’est servi dans leur confection, nous permet de découvrir des aspects de sa création poétique qui n’ont peut-être pas été suffisamment mis en relief. Boris Vian a écrit quelques 200 poèmes et près de 500 chansons entre 1940 et 1959. Par

intenses. Dans L'île aux esclaves, le ton léger et les moqueries d'Arlequin vis à vis de son ancien maître font sourire, notamment lorsqu'il dit « les marques de votre amitié tombent toujours sur mes épaules et cela est mal placé ». Cet affrontement est comique, contrastant avec les textes B et C présentant des personnages qui gardent beaucoup mieux leur calme. Dans le texte d'Anouilh, Antigone emploie un vocabulaire de petite fille avec des termes comme « entêtée », « sale bête » ainsi que la répétition

populaire qui nourrit plusieurs œuvres littéraires ainsi que musicales. On retrouvera en Allemagne Arnim et en Angleterre les frères Grimm avec Marchangy. Procédés d’expression En général les poètes mélangent des registres comiques et tragiques, l’hyperbole et l’antithèse, les textes comparent et opposent le grotesque du sublime. Pour les procédés d’expression nous allons prendre pour exemple le poème l’Enfant de Victor Hugo (Les Orientales 1829). Ce poème relate un fait historique, une guerre a détruit

fusent, les répliques qui deviennent assassines, les échanges qui s’accélèrent donnant lieu à des joutes de stichomythies mémorables. La tragédie, si elle n’a pas pour intention de créer le rire autour des querelles, n’hésite pas à recourir à ce procédé afin de resserrer son intrigue autour des tensions que provoquent la présence du Fatum et de ses conséquences. Agamemnon, qui prépare en secret le sacrifice aux Dieux de sa fille, Iphigénie, refuse à sa femme, Clytemnestre, d’accompagner leur enfant