Prosopopée

8), «tonna » (v.9), dont le registre à la fois tragique et polémique semble être en accord avec la gravité de la situation. Cette manière de s’exprimer, sévère, grave et menaçante, sans doute pompeuse du fait des figures employées (hyperboles, prosopopées, exagérations diverses), est présentée par le narrateur comme totalement inefficace. L’inefficacité est exprimée par de brefs constats frappants, négatifs et imagés : « On ne l’écoutait pas » (v.6), « le vent emporta tout ; personne ne m’émut »

Nous pouvons remarquer à ce propos l’omniprésence de la religion dans ce poème. Cet univers est froid et dur « tout est d’airain, tout est de fer ». Au vers 15, Hugo fait parler les enfants alors qu’ils n’en ont pas le droit. C’est une sorte de prosopopée (= faire parler ou agir un mort, un animal ou une chose personnifiée). En effet les enfants sont exploités « servitude infâme imposée à l’enfant » sans que les adultes ne prennent conscience de leur âge de leur mental et de leur résistance.

personnification, elle consiste à représenter une idée abstraite sous forme concrète, ex : la mort représentée sous les traits d’un squelette armé d’une faux ; la femme brandissant le drapeau dans le tableau de Delacroix, La Liberté guidant le peuple.  LA PROSOPOPÉE : forme de personnification qui va jusqu’à donner la parole à des êtres inanimés, des concepts abstraits, ou à des morts, ex : « Et la rivière dit : « Je ne veux rien savoir,/Je coule pour moi seule et j’ignore les hommes » (Supervielle). 

sont également tragiques 1) Présence omnisciente de la mort*LF nous rappelle que la vie est éphémère : « Est-il juste qu’on meure au pied levé ? » (VIII, 1) ; « La plainte ni la peur ne changent le destin » (VIII, 12) ; Prosopopée/personnification de la mort pour la rendre + imposante : « La Mort ne surprend pas le sage » (VIII, 1) on la désigne comme une personne avec une majuscule.*Champ lexical de la mort très présent : « mourante vie », « périsse », « dévouer [à la mort] »

ont et non de ce qu’elles sont, attribuant de fait à l’argent « une sorte de mérite moral » (Simmel, p :254) condamnable. L’argent devient même l’équivalent de la vie. Ainsi, Harpagon, qui vouait une passion démesurée à son argent, use-t-il de la prosopopée pour le personnifier. Le vol est perçu alors comme la perte d’un être cher voire comme la perte de la vie : « Hélas ! mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami ! on m’a privé de toi ; et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma

qui témoigne une insistance excessive pour montrer une qualité, un avantage. pallier : déguiser, présenter sous un jour favorable en dénaturant la vérité, atténuer. plaidoyer : exposé oral ou écrit en faveur d’un système ou d’une idée. prosopopée : figure de rhétorique qui consiste à faire parler un mort, un animal, un personnage imaginaire ou une chose personnifiée. récuser : refuser d’accepter (en tant que juré, expert ou témoin), contester, n’accorder aucune valeur. registre : tonalité

« assis ») ? 2. …et nuire à la prise de conscience, à l'engagement Ainsi, les choix poétiques peuvent amener le lecteur à s'attacher davantage au langage qu'au message. Dans Le Manteau impérial, lorsque Hugo fait parler les abeilles dans une prosopopée accusatrice, le destinataire s'intéresse-t-il plus au contenu de la critique ou à la beauté de certaines images (celle des abeilles volant « sur la bouche ouverte des roses », par exemple), aux jeux de rimes ? Va-t-il comprendre que le texte est

Nous pouvons remarquer à ce propos l’omniprésence de la religion dans ce poème. Cet univers est froid et dur « tout est d’airain, tout est de fer ». Au vers 15, Hugo fait parler les enfants alors qu’ils n’en ont pas le droit. C’est une sorte de prosopopée (= faire parler ou agir un mort, un animal ou une chose personnifiée). En effet les enfants sont exploités « servitude infâme imposée à l’enfant » sans que les adultes ne prennent conscience de leur âge de leur mental et de leur résistance.

Grecque. - Critique ironique de La Fontaine sur le discours: durant 10 vers, il décrit des efforts vains. · Procédés inutiles utilisés par l'orateur - Une harangue: ton violent ("art tyrannique", "forcer les coeurs, "parler fortement", ..) - Prosopopée (v. 9: "Il fit parler les morts) - Hyperbole ("tonna") - Antithèse (République/Tyrannique -> montre la situation ironique de l'Orateur) - Actio: Violence des gestes, en plus de la violence de la parole - Utilisation de figures violentes: Anaphores

elle vient sans tarder » qui est un procédé littéraire appelé apostrophe. Il est tellement persuadé que cette personne existe qu'il l'entend lui répondre : « À recharger ce bois ; tu ne tarderas guère. ». Ce vers reflète le procédé littéraire du prosopopée. La morale de cette fable est énoncée en quatre vers heptasyllabiques situés à la fin du texte. Cette forme de vers a également été utilisée dans « La Cigale et la Fourmi » du même auteur ; cette fable mettait en avant le travail des uns et la