Protagoras La Vertu S Enseigne

et leur aiguise l'intelligence. Il les engage à penser d'une manière per sonnelle et à cultiver toujours ce qui leur est propre, ce qui leur appartient, non à répéter de confiance — ainsi que des perro quets — ce que d'autres leur ont dit ou enseigné. Il constitue le pédagogue idéal, celui dont Montaigne, plus tard, s'inspirera dans un de ses chapitres les plus célèbres, lorsqu'il décrira la conduite de tout vrai précepteur : Je voudrais que, selon la portée de Pâme qu'il a en main il commençast

désigne une classe itinérante de penseurs qui enseignaient l’excellence, la vertu, et pour réussir à convaincre leur auditoire, ces personnes faisaient un usage immodéré de la rhétorique. La science du discours était précieuse dans la vie politique grecque. Donc la maitrise de cette science du discours était importante. Ce savoir qui était dispensé par les sophistes était recherché et ils se faisaient rémunérer pour enseigner cette science. 1. Les Sophistes de la 1ere génération et la naissance

attribue une grande technique (megalè technè)dans laquelle l'auteur développe les moyens de faire naître les émotions (pathos). Protagoras (485 - mort peu après 411 av. J.-C.) Protagoras [16] est l'initiateur du mouvement sophistique ; il inaugure les leçons publiques payées, et souhaite par son enseignement former les futurs citoyens d'Athènes [17]. Protagoras est également considéré comme le fondateur de l'éristique, l'art de la controverse ou antilogie. Tout son enseignement repose sur le

permanence de la nature humaine et l’essence même de son travail est de dégager des vérités immuables. Il déclare vouloir faire œuvre utile en permettant de comprendre non seulement les événements qu’il rapporte mais aussi « tous ceux qui à l’avenir, en vertu du caractère humain […] seront semblables ou analogues. » Thucydide est le premier à vouloir s’affranchir véritablement de la dimension épique du récit historique pour ne s’en tenir qu’à la vérité stricte, promouvant ainsi une nouvelle méthode d’écriture

types de discours, d'abord analogues dans la Grèce antique, et qui a instauré fermement la suprématie du logos vis-à-vis du muthos. Certes, Platon reconnaît au mythe une valeur pédagogique dans le discours philosophique. Il recourt au mythe dans Protagoras (320 c), c'est-à-dire à la fiction philosophique plutôt qu'à la démonstration théorique parce que c'est plus agréable: on raconte une histoire. Dans la République (X, 621 c), Platon montre également que le mythe en appelle moins à la raison qu'à

une norme morale particulière. Le premier type de conduite est choisi en vertu d’une valeur fondamentale (summum bonum), c’est-à-dire désirable en soi, il n’est donc pas conçu comme un moyen pour arriver à une fin. Dans l’histoire de l’éthique, on trouve trois critères de conduite du second type qui ont été tenus chacun pour le souverain bien par différents groupes ou individus : le bonheur ou le plaisir ; le devoir, la vertu ou l’obligation ; la perfection, le développement le plus parfaitement harmonieux

d’une manière contingente ou fortuite. agnosticisme (agnôstos «inconnu, inconnaissable») : doctrine voulant que tout ce qui soit donné hors de l’expérience soit inconnaissable. S’applique particulièrement à la croyance aux divinités. Ainsi, pour Protagoras il est impossible de se prononcer sur l’existence ou l’inexistence des dieux parce qu’ils sont invisibles et éternels. Deux attributs qui nous empêchent d’en vérifier l’existence expérimentalement. allégorie : Sorte de métaphore continuée, espèce

une norme morale particulière. Le premier type de conduite est choisi en vertu d’une valeur fondamentale (summum bonum), c’est-à-dire désirable en soi, il n’est donc pas conçu comme un moyen pour arriver à une fin. Dans l’histoire de l’éthique, on trouve trois critères de conduite du second type qui ont été tenus chacun pour le souverain bien par différents groupes ou individus : le bonheur ou le plaisir ; le devoir, la vertu ou l’obligation ; la perfection, le développement le plus parfaitement harmonieux

rang des capitaines ; mais « sa cruauté, son inhumanité et ses nombreuses scélératesses, ne permettent pas de le compter au nombre des grands hommes » (Machiavel, op.cit.). La vertu n’a aucune valeur politique, pas plus que le vice. - Dès lors, si la conduite de l’Etat exige quelquefois du prince une conduite contraire à la vertu, c’est en tant qu’homme public, au service du bien public, que le souverain peut se permettre de tels écarts. Le prince ne saurait légitimement profiter de sa situation dans

pose le prima de l'individu sur la société. Individu est sujet autonome mais aussi une valeur. Pensée romaine insiste bcp sur la liberté du citoyen , moins celle de l'individu. La pensé antique fait de la participation a la vie politique , une vertu. La pensé antique constitut un héritage car elle ns a légué des catégories qui sont fondamentales : l'idée de raison : c'est eux qui l'ont inventé, c'est-à-dire l'aptitude des hommes a comprendre et a juger en dehors du recours a la religion etc