Protagoras Vérité

Peut on dire : « à chacun sa vérité » ? Réalité = ce qui existe . Contraire vérité, pas toujours erreur, peut être mensonge. Erreur = pb connaissance Mensonge = pb par rapport à autrui , faute morale . Arguments en faveur de l'expression : Chacun fait l'exp de son unicité . L'univers de la sensation est subjectif (chaud/froid) Vécu individuel => jugements persos (subjectifs aussi) Se conformer à une vérité commune peut dénoter un manque de personnalité , un conformisme

de la persuasion et les clefs de la réussite politique. De plus, ils apprenaient aux élèves des moyens pour défendre une thèse avec des arguments subtils, à jouer sur les mots et à manipuler les raisonnements non pas par la mise en évidence de la vérité, ou encore des moyens pour l’emporter sur son adversaire dans une discussion. Les sophistes préparaient donc les citoyens à discuter dans des assemblés ou dans des tribunaux. En effet bien parler dans les tribunaux et les assemblés suscitait l’admiration

l'idée qu'il n'y a pas de vérité absolue, que l'opinion de chacun dépend de lui-même (en général, la philosophie combat le relativisme, parce qu'elle cherche, au contraire, des vérités universelles). L'expression « chacun sa vérité », devenue un lieu commun, illustre bien le relativisme : aucune opinion n'est vraie absolument, «tout se vaut, tout peut être affirmé». • Cette difficulté a été mise en évidence par Platon qui, dans le Théétète, reprend les thèses du sophiste Protagoras : celui-ci affirmait

Comment reconnaît-on la vérité ? La vérité concerne l'ordre du discours, et il faut pour cela la distinguer de la réalité. La vérité permet a deux individus de discuter. Il y a donc un véritable échange, en revanche ils doivent reconnaître l'existence d'une vérité commune et doivent prendre au sérieux ce qui dit l'un et l'autre sinon il est impossible de dialoguer. La reconnaissance de la vérité ne nous permet pas de trancher entre une vérité fausse et une vérité vraie. Donc pour pouvoir reconnaître

épidictique (rhétorique d’apparat), un exercice de virtuosité gratuite ou de basse flagornerie exécuté pour l’unique bon plaisir du prince. C’est là sans doute la conséquence du conformisme latent, dénoncé par Platon, qui conduit le sophiste à aliéner la vérité au vraisemblable et la science à l’opinion. Mais c’est encore un effet de l’histoire des institutions : l’art oratoire paraît dans toute sa majesté dans l’Athènes démocratique du Ve siècle, et renaît avec Démosthène au IVe siècle pour la défense ultime

dans une période ultérieure, de maturité ou de vieillesse, on assiste à l'élaboration d'une philosophie proprement platonicienne. Chronologie des dialogues: 1) La période de jeunesse (399-390) Elle comprend les dialogues socratiques (notamment Protagoras et l'Apologie de Socrate), que Platon écrivit aussitôt après la disparition de son maître. 2) La période de transition (390-385) Dans celle-ci on perçoit encore l'influence de la personnalité de Socrate mais où Platon présente déjà les thèmes

recherche de vérité absolue. En effet, Platon développe d’une manière générale dans La République une philosophie de l’être et une philosophie de la philosophie. Dans l’allégorie de la caverne (une allégorie étant un discours symbolique), il met en scène des prisonniers enchaînés au fond d’une caverne, symbole du monde sensible, le dos tourné vers l’extérieur, symbole du monde intelligible où la lumière du soleil symbolise la vérité. A partir de là, il nous amène à nous demander si la vérité est contraignante

Sujet: Faut il connaître la vérité à tout prix La vérité est un sujet très présent chez les Philosophes et ce, depuis le premier, Socrate. La vérité est ce qui se rapproche le plus de la réalité, des choses, de leur essence. La question de la vérité a fait couler beaucoup d’encre chez de nombreux écrivains, notamment chez Nietzsche qui défendit le fait de ne pas connaître la vérité, que l’illusion était préférable. Cependant, l’acquiescement de la vérité nécessite tout d’abord sa recherche

une première partie la thèse des sceptiques sur cette question, puis dans une seconde. Nous essayerons de déterminer la valeur d’une opinion sur les critères de liberté, de morale et de vérité. Enfin nous verrons la thèse sophiste. Les sceptiques pensent que la pensée humaine ne peut déterminer une vérité avec certitude à l’aide de l’argument de la régression à l’infini. Cet argument a pour conséquence que l’on ne peut jamais rien absolument démontrer. On cherche à savoir si une opinion

Vérité  Ceux qui soutiennent que l’accès à la vérité est possible SOCRATE : la vérité est dans le partage et l’échange basé sur la logique par biais de la dialectique. Ce dialogue passe par trois étapes progressives : la réfutation, consiste à vérifier les bases de la définition commune d’une notion, cette étape sert à purifier et purger l’interlocuteur des préjugés et doxa. L’aporie est la prise de conscience de l’ignorance, il admet à ce niveau qu’il ne sait pas et se montre prêt à apprendre.