Protagoras Vérité

Protagoras (Platon) Aller à : Navigation, rechercher Pour les articles homonymes, voir Protagoras (homonymie). Le Protagoras (ou Les Sophistes) est un dialogue de Platon. Sans rentrer dans la catégorie des « Premiers Dialogues », ce texte, d'après plusieurs savants, fait néanmoins partie des œuvres de jeunesse du philosophe : ils pensent qu'il fut probablement composé à la suite du Lachès, du Charmide et du Lysis. Autres experts ont vivement contesté cette date et une analyse par ordinateur l'a

long de sa vie : il dit être le disciple de Prodicos de Céos6: le passage, selon Gilbert Romeyer-Dherbey, laisse cependant penser que Socrate est ici ironique et qu'il n'a pas effectivement été disciple de Prodicos7. Il fréquenta les sophistes (Protagoras, Hippias d'Élis). Il apprend la musique auprès de Connos8, la poésie avec Événos de Paros, l’agriculture auprès d’Ischomaque et la géométrie avec Théodore de Cyrène, qui fut l'un des maîtres de Platon également ; et Platon nous apprend dans Le Sophiste

techniques pour s'enrichir culturellement, voyager...Que l'on pense donc ici aux formidables partages que la communication via Internet nous ouvre. Ce pouvoir spécifique que représente le progrès technique est illustré par Platon, dans son ouvrage Protagoras, à travers le mythe de Prométhée. Prométhée et Epiméthée sont chargés par les Dieux de répartir les qualités aux êtres vivants. Ainsi sont distribués les peaux pour se prémunir du froid, les griffes pour se défendre... Seulement, l'homme est oublié

pour l'éducation. Il apprend la musique des maîtres de son époque (Damon ou Pythocleides pourrait avoir été son professeur) et serait le premier homme politique à accorder une grande importance à la philosophie. Il aime la compagnie des philosophes Protagoras, Zénon d'Élée et Anaxagore. Anaxagore en particulier est devenu un de ses amis proches et l'a beaucoup influencé. La manière de penser et le charisme rhétorique de Périclès peuvent avoir été produits dans le cadre de l'accent d'Anaxagore sur le

sa constitution physique est dénuée de protection naturelle (pas de pelage, de carapace etc.). En second lieu, l'homme a peu de moyens. On remarquera que Hume, de ce point de vue, est en accord avec la thèse sophiste développée par Platon dans le Protagoras à travers le mythe de Prométhée et d'Épiméthée. Le mythe raconte que l'homme est le seul être oublié lors de la distribution des instruments nécessaires à la survie. Hume reprend cette thèse en attribuant la responsabilité de cet oubli, non à une

PLATON, Protagoras, 320c-323d (trad. L. Robin),. LE MYTHE DE PROTAGORAS. 1 « C’était au temps où les dieux existaient, mais où n’existaient pas les races mortelles. Or, quand est arrivé pour celles-ci le temps où la destinée les appelait aussi à l’existence, à ce moment les dieux les modèlent en dedans de la terre, en faisant un mélange de terre, de feu et de tout ce qui encore peut se combiner avec le feu et la terre. 5 Puis, quand ils voulurent les produire à la lumière, ils prescrivirent

particularité des sophistes. Protagoras, un sophiste, prétendait enseigner l'aretè, que l'on pourrait traduire par «vertu», aux Athéniens4. Ce terme, comme il est mentionné dans le texte de Luc Brisson, «comprend en effet toutes ces qualités qui, dans la société grecque de cette époque, peuvent apporter à un homme un succès lui assurant l'admiration de ses concitoyens et lui apportant des avantages matériels ou honorifiques correspondants»5. On comprend donc que Protagoras allèguait enseigner un ensemble

Le Protagoras (ou Les Sophistes) est un dialogue de Platon. Sans rentrer dans la catégorie des « Premiers Dialogues », ce texte, d'après plusieurs savants, fait néanmoins partie des œuvres de jeunesse du philosophe : ils pensent qu'il fut probablement composé à la suite du Lachès, du Charmide et du Lysis. D'autres experts ont vivement contesté cette date et une analyse par ordinateur l'a placé le plus proche stylistiquement du Banquet, et ainsi un dialogue de la maturité de Platon. On peut déduire

Il pense qu’il y a une dualité dans la manière de penser le monde : le « lieu intelligible » et le « lieu sensible », lieu = topos en grec. Platon ne s’exprime jamais en son nom. On distingue parmi ses oeuvres, les oeuvres de sa jeunesse : Ion, Protagoras, Gorgias, Ménon, L’Apologie de Scorate et Criton; et les oeuvre de sa maturité : Phédon, Le Banquet, La République, Phèdre, Le Sophiste, Les Lois… • Sujet du livre : Platon met en scène et fait parle Socrate lors d’un dialogue entretenu lors

prendre le deuil à aucun Athénien. » Ce lettré, cet admirateur des philosophes et des sophistes, qui ne craint pas de passer toute une journée à discuter avec Protagoras d'Abdère de problèmes de responsabilité criminelle, vit dans un cercle d'amis où l'on compte les esprits les plus nobles d'Athènes, Hérodote, Anaxagore, Sophocle, Protagoras, Hippodamos, Phidias. Ils entourent sa concubine, la Milésienne Aspasie, pour qui il nourrit un amour sincère et qui étonne, voire scandalise. […]