Protection Du Consentement En Dehors Des Vices Du Consentement

le principe en droit français. C’est une illustration de la toute puissance de la volonté, respect de la parole donnée, cela assure enfin la rapidité des transactions. Le contrat solennel est celui pour la validité duquel la loi impose que le consentement soit donné sous certaines formes. Le formalisme qui est exceptionnel résulte de la volonté du législateur d’attirer l’attention des parties sur l’importance des actes qu’elles sont en train de passer ainsi que d’avertir et informer les tiers. (Ex :

n°65-99 du 11 septembre 2003 et entré en vigueur le 8 juin 200 4) Les grands axes du Code marocain de travail (Loi n° 65-99) • Le contrat du travail et de sous entreprise • La négociation et la convention collectives • La protection du mineur et de la femme • La durée du travail et le salaire • L’hygiène et la sécurité sociale • Les syndicats et les délégués des salariés • Le comité d’entreprise et les représentants syndicaux • L’intermédiation en recrutement

consentie, il ne peut s’agir que d’une contrainte injuste. Ajoutons également que lorsque le consentement est entaché de vices (erreur, dol, violence ou lésion) le contrat peut être annulé. En bref, la théorie de l’autonomie de la volonté implique d’une part la liberté de contracter ou de s’abstenir et d’autre part la force obligatoire du contrat. En effet, les parties sont liées par le contrat et il faut le consentement des deux parties pour le modifier ou pour y mettre fin. La force obligatoire s’impose

transférer la propriété d’un bien, qu’il s’agisse d’une somme d’argent, d’un objet ou d’un droit. En droit français, les contrats translatifs de propriétés (ex : vente) opèrent le transfert de propriété par le seul consentement des contractants. Le transfert de propriété a lieu dès qu’il y a consentement des parties, sans qu’aucune condition de forme ne soit requise. Ex : dans un contrat de vente, la vente est formée et le transfert de la propriété de la chose vendue du vendeur à l’acheteur, s’opère dès qu’il

constitue une créance immobilière lorsqu’elle porte sur un immeuble. Mais, en principe, cette créance immobilière ne soulève jamais de difficulté, elle n’apparaît pas parce que, le transfère de propriété s’opère immédiatement par le seul échange des consentements (art. 1138 CC). Le problème n’apparaîtra que si le transfère de propriété est différé, ce qui suppose l’existence d’une clause dans le contrat. Ces créances sont incorporées dans le patrimoine des personnes dans l’actif ou dans le passif. La notion

des vices cachés. Le sous-acquéreur peut se retourner contre le vendeur et contre le fabricant du produit lui-même mais cela suppose qu'il y ait deux contrats de même nature (deux contrats de vente). En revanche, ces règles uniformes ne peuvent pas s'appliquer dans les cas où le sous-contrat réalise une opération de nature différente. EX : le contrat de vente d'un immeuble et ensuite contrat de location à une tierce personne. Le locataire n'a pas d'action directe ou de garantie de vices cachés

socle est le même que celui des contrats privés. Ainsi, de nombreuses branches du droit des contrats privés sont transposables au droit des contrats administratifs, comme par exemple l’exigence que le contrat ait une cause licite ou encore que le consentement des parties ne soit pas vicié. « le vocabulaire est le même et les notions de bases sont communes »4. Cette interdépendance se manifeste avec un certain éclat lors de la formation du contrat qualifié d’administratif, étape courant du néant jusque

de donner de l’argent à quelqu’un. L’obligation naturelle peut être : - consécutive à une obligation civile privée d’effet - indépendante de toute obligation civile préexistante : 1) Obligation civile privée d’effet (nullité, extinction) 2) En dehors de toute obligation civile préexistante, la jurisprudence peut consacrer différents devoirs moraux. Section 3) Régime juridique de l’obligation naturelle Art. 1235 al. 2 C. Civ «  la répétition n’est pas admise à l’égard des obligations naturelles

SOCIETE La société est un contrat, à des degrés divers. Les sociétés de personnes sont très contractuelles, tandis que les sociétés de capitaux le sont beaucoup moins. I. Conditions générales de validité du contrat de société A. Consentement 1. Le processus de volonté Il y a des étapes contractuelles successives : * Négociations (possibilité de rupture sauf abus > responsabilité délictuelle) * Signature d’une promesse, c’est déjà un contrat, engagement contractuel

→ Cette distinction entre contrat négocié et contrat d'adhésion a été opérée par Saleilles en 1901 dans le but de protéger un contractant plus faible qu'un autre. Les correctifs jurisprudentiels , les juges ont utilisé la théorie du vice de consentement, ils vérifient la connaissance effective des closes essentielles du contrat. En se fondant sur les articles 1156 et les suivants qui gouvernent l'interprétation des contrats , les juges interprètent souvent les contrats dans un sens favorable à