Puis Je Comprendre Autrui

en même temps l'homme est aussi un être social qui subit l'influence des autres et on peut se demander si cela ne le conduit pas nécessairement au conformisme. Alors autrui est-il un obstacle à l’acquisition du soi-même ou au contraire le déterminant de la constitution de soi ? Dans un premier temps, il semble bien qu'on ne puisse être soi que dans la solitude qui nous préserve de l'influence d'autrui. Cependant placés dans une solitude absolue serions-nous vraiment capables d'être ? Si la réponse

premier temps sur la question des origines de ce langage commun avec l’idée que le langage et plus ou moins différents chez chaque être humain. Dans un deuxième temps, il s’interroge sur ce qu’un peuple et ses différents sens génèrent au mot commun. Puis, il évoque que les expériences communes sont sources de mêmes langages et donc il conclut que les relations aux autres se font par les expériences communes via le langage.Dans un premier temps, nous allons nous pencher sur les origines de ce langage

et d’interagir avec autrui et sa vision des choses, du monde. Nous avons tous un regard unique sur une situation donnée qui crée nos différences et qui nous amène parfois comme ce fut mon cas aujourd’hui dans cette Analyse Réflexive de Pratique à nous interroger sur nos propres valeurs, vision et comment la communication et savoir communiquer avec autrui est un pilier fondamental du vivre ensemble. La communication n’est pas seulement le fait de communiquer avec autrui par la parole, il existe

lui mon maître. Autrui devient autrui lorsque sa volonté, sa liberté s’oppose à la mienne (autrui, “ce moi qui n’est pas moi“). Cette analyse de l’intersubjectivité remonte à Hegel et à lutte des consciences. L’analyse du regard est éclairante : le regard d’autrui me révèle son existence. “On me voit donc je vois“. Le Pour-soi est aussi un Pour-autrui. Mais lorsque je regarde, le fixe autrui dans son être, j’en fais une chose regardée, donc je domine. A l’inverse, si autrui me regarde, je suis

"citadelle intérieure", est de nouveau à dépasser. "Autrui" est un terme abstrait, qui est dérivé du terme latin "alter" (autre, étranger, différent). Autrui, pour parler généralement, c'est cet autre ou ces autres avec qui je vis, que je rencontre, etc. Les questions que se posent les philosophes à son sujet sont 1) épistémologiques et 2) ontologiques, i.e. : 1) peut-on connaître autrui? Le connaît-on immédiatement ou médiatement? 2) qu'est autrui, comment le penser? Nous verrons que c'est

04/09/2015 Chapitre 1 : Principe de base de la communication « On ne peut pas communiquer mais… Entre ce que je pense, Ce que je peux dire, Ce que je crois dire, Ce que je dis, Ce que vous voulez entendre, Ce que vous entendez, Ce que vous croyez comprendre, Ce que vous comprenne, … Il y a au moins 9 possibilités de ne pas s’entendre. » Bernard WEBER I. Définitions de la communication Communication : Echange entre deux ou plusieurs personnes Information : Transmission d’information à sens unique

exactement ce qu'il faut éviter de faire. Comment répondre en effet à une question sans savoir précisément ce qui nous est demandé ? La dissertation est d'abord un exercice de lecture et lire n'est pas seulement déchiffrer des mots mais chercher à comprendre, le crayon à la main, ce qui est précisément écrit. Avant de répondre à une question, il faut l'interroger car elle n'est jamais simple. Ainsi, pour notre sujet : qu'est-ce que signifie être seul ? N'y a-t-il pas plusieurs sens à cette expression

L’imagination et le néant (Sartre) 13 C. La conscience, le moi et le monde 14 1. Le moi n’est pas directement connu (Pascal, Hume) 14 2. La conscience doit s’extérioriser dans le monde pour se comprendre (Hegel) 15 3. La conscience se constitue dans le rapport à autrui (Hegel, Sartre, Goffmann) 16 III. Approches morales 18 A. La conscience morale 18 1. La « voix de la conscience » 18 2. Conscience et conscience morale 18 3. La conscience comme indépendance

moyens peut-on connaître autrui ? Remarques préalables : • La question présuppose que l’on peut connaître autrui, on cherche juste le moyen. • Qu’est ce que connaître l’autre ? On peut envisager 2 types de connaissances : - avoir une idée exacte de la personnalité, de l’identité individuelle de l’autre. - Comprendre l’autre, savoir ce qu’il ressent, «communication mutuelle des consciences». Cela suppose une relation personnelle entre autrui et moi. • Que peut

rendions coupable d’aucun préjugé, c’est-à-dire que nous pouvons croire autrui et prendre pour vérité ce qu’il dit, ceci quelque soit la « matière ». Pourtant ce texte de Kant, extrait de son ouvrage intitulé Logique, fait une distinction entre l’expérience et le témoignage, et les connaissances rationnelles. Selon Kant, face aux deux premières matières qui ne dépendent pas de moi, je me trouve dans l’obligation de faire confiance à autrui, de me soumettre à lui et accepter de prendre pour fondement de